Nous voilà arrivés au dernier jour de cette nouvelle édition du festival de Nîmes ! Après Mark Knopfler, Depeche Mode, Neil Young, Sexion d'Assaut ou Green Day, c'est finalement au tour de C2C d'enflammer les arènes... Je dois avouer que même si l'album TETR4, le premier du groupe, est plutôt bien intégré dans mes playlists, j'étais un peu septique à l'idée d'aller voir 4 DJs en concert... Ben oui, pour moi, un live c'est avec des vrais instruments et de bons musiciens qui font péter les solos... N'allez pas me faire croire qu'un DJ sur scène ne balance pas juste un morceau en bougeant les bras pour chauffer la salle !?! Bref, en attendant les 4 Nantais, Superpoze arrive en première partie et nous balance quelques mixes électro-lounge. Le gars est énergique mais les arènes sont à moitié pleines et en tribunes, là ou je suis placée, la préoccupation globale n'est pas d'écouter, mais d'arriver à s'échapper en fosse... Là, assise, le jeune homme ne me captive pas trop et même si j'ai envie de souligner l'effort et un son plutôt travaillé, j'aurais surement pu accrocher dans un autre contexte. Arrive ensuite Hiatus Kaiyote, un groupe de pop-rock australien mené par Nai Palm, un bout de femme haut en couleurs au look improbable... Lire la suite

Nous y voilà, face à l'écran blanc, qui n'a fait que remplacer la cellulose par des pixels sans rien changer à l'angoisse de celui qui ne trouve pas ses mots. Marsatac, pour moi, c'était un peu l'épreuve du feu. Plutôt habitué aux concerts expérimentaux, jazz ou noise, et ne portant qu'un intérêt plus que limité au rap et à la majeure partie de la production dite "électronique" je n'étais, jusqu'alors, jamais allé à ce festival. Mais cette année, il y avait un argument de poids, Aucan, dont j'apprécie la musique depuis leur premier album. Ainsi me suis-je retrouvé au dock des suds pour l'édition de Marsatac. Il est difficile de rédiger une critique dans ces conditions. Comment critiquer un artiste qui évolue dans une sphère, dans un univers, qui vous est étranger ? Quelle légitimité ais-je pour donner mon avis sur ce type de musique ? Après tout, certains pourraient me reprocher d'être, tout simplement, fermé aux sons électroniques, de vouloir défendre à tout prix l'idée que seuls les groupes de "chair et d'os" valent la peine d'exister ou que sais-je encore. Aussi, je commencerai ma chronique par un petit état des lieux de ma "pratique" de ces styles musicaux, afin que le lecteur puisse, éventuellement, me vilipender en... Lire la suite

Pour sa dixième édition, le festival francilien, qui a déjà vu passer sur ses pelouses des artistes aussi renommés que Muse, Radiohead, Massive Attack, The White Stripes, Rage Against The Machine, Björk ou encore The Chemical Brothers, mais qui est surtout connu pour proposer régulièrement un milieu de programmation assez dense, voulait frapper un grand coup. Et force a été de constater que le feu d'artifice s'est rapidement transformé en pétard mouillé, tant les réactions furent sceptiques à l'annonce de la programmation, avec comme têtes d'affiche Placebo, Green Day et les Black Keys, les deux premiers étant plus ringards qu'autre chose, et les derniers jouissant pour leur part d'une bien moins grande aura en France qu'outre-Atlantique par exemple (où ils étaient cette année tête d'affiche de Coachella, aux côtés de Radiohead et de Snoop Dogg & Dr Dre). A noter malgré tout pas mal de bonnes choses, suffisamment en tout cas pour rendre l'affiche alléchante : Grimes, Asteroids Galaxy Tour, Bloc Party, Sigur Ros, C2C, Miike Snow, Speech Debelle, Noel Gallagher, Agoria, Kimbra, The Dandy Warhols, Foster The People ou encore Beach House... Et puis Rock en Seine sonne toujours un peu comme la rentrée des classes pour tous les professionnels de... Lire la suite

Le festival Cyril Molina, président d'Ama Garrigue, association organisatrice du festival, peut être fier du résultat. Parti d'une idée entre amis (il y a presque 20 ans...) d'investir un bout de garrigue pour en faire un lieu pour le sport mécanique, le projet s'est transformé et à réunit de plus en plus de passionnés de musique pour créer un rendez-vous festif et incontournable des Alpes de Haute-Provence. Presque chaque année depuis 18 ans, la garrigue retrouve donc pour 3 jours les festivaliers, et cette édition sera marquée du son de l'électro et du rock. Les quelques 110 bénévoles ont investi les lieux depuis 1 semaine pour monter toute l'infrastructure qui peut accueillir un maximum de 1500 spectateurs chaque soir. "La solidarité est l'âme de ce festival" nous précisera Cyril Molina: "...rien ne pourrait ce faire sans la volonté et l'entraide des bénévoles, réunissant un grand nombre de compétences pour un même objectif...". D'un parking dans les champs, gardé et éclairé, on accède au site en quelques minutes à travers la pinède. Une première zone vous présentera les produits d'une quinzaine d'artisans ou d'association présents, puis l'on pénètre dans la seconde zone où se déroulent les concerts: Une grande scène sur... Lire la suite