Mondkopf évolue entre electronica rêveuse et rythmes monumentaux. Si ses rythmes acérés évoquent Modeselektor, les ambiances de ses morceaux tantôt éthérées, tantôt torturées, nous ramènent vers l'electronica du label Warp.
Mondkopf en concert
Mondkopf : l'historique des concerts
Je.
13
Fév.
2020
Ve.
09
Nov.
2018
Sa.
09
Juin
2018
Sa.
28
Oct.
2017
Me.
24
Mai
2017
Le Fil - Saint etienne (42)
Sa.
20
Mai
2017
Ve.
19
Mai
2017
Patio / Arene - Laval (53)
Je.
18
Mai
2017
Mondkopf : les dernières chroniques concerts 5 avis
Oiseaux-Tempête X As Human Pattern (Ciné concert dans le cadre du festival du Court-Métrage de Clermont-Ferrand 2020)
Critique écrite le 18 février 2020, par Pierre Andrieu
Musée d'Art Roger Quilliot, Clermont-Ferrand 6 février 2020
Trippant ciné concert d'Oiseaux-Tempête et As Human Pattern au Musée d'Art Roger-Quilliot (Clermont-Ferrand) dans le cadre du Festival du Court Métrage le jeudi 6 février... Après avoir vu Foudre! (un super projet électro noise world réunissant, entre autres, Mondkopf et une moitié d'Oiseaux-Tempête) offrir un show tétanisant cet été au festival Visions, on n'aurait manqué sous aucun prétexte la présentation par Frédéric D. Oberland et Stéphane Pigneul de leur magistral dernier disque, "From Somewhere Invisible". Avec ce soir en leur compagnie aux manettes et sur scène, le duo de vidéastes Grégoire Couvert/Grégoire Orio (As Human Pattern) et une dream team de musiciens : G.W. Sok (ex chanteur des cultissimes The Ex), Mondkopf aux machines et Jean-Michel Pirès à la batterie. Comme pour le ciné concert des Tindersticks donné ici même il y a trois ans, l'expérience se révèle tout à la fois troublante et immersive. Après un petit temps d'adaptation nécessaire sur les premiers morceaux (où l'on peine à rentrer dans la musique et où certaines images de chasseurs mangeant de la chair fraîche de loup ou d'adeptes d'une secte se brûlant le visage font se détourner de l'écran), la grand messe post rock 'n noise world nous happe... Lire la suite
Lee Scratch Perry & Adrian Sherwood, France, Zu, Toad, Foudre, Harshlove, Borja Flames, Arno De Cea and the Clockwork Wizards, Fleuves Noirs, Conduit, Maria Violenza, Powerdove, Rouge Gorge, Clouds, Techno Thriller (Festival Visions 2019)
Critique écrite le 18 septembre 2019, par Pierre Andrieu
Fort de Bertheaume, Plougonvelin 2 au 4 août 2019
Et la palme du festival le plus cool de la Terre est attribuée cette année à... Visions#7.77 - Ramène ton écocup édition ! Il s'agit de la version 2019 du déjà mythique raout underground se déroulant tous les ans début août près de Brest, plus précisément à Plougonvelin, dans le cadre idyllique du Fort de Bertheaume. Il y a de multiples raisons pour lesquelles ce rassemblement 100% indé est unique et mérite amplement une palme. Tout d'abord, l'endroit où il se situe, à 30 minutes de Brest, est tout simplement magnifique (on assiste aux concerts avec en fond la mer et les mouettes), on s'y retrouve entre potes au camping gratuit dans le respect du lieu et des autres - ce qui donne une ambiance ultra festive, mais pas lourdingue -, et en plus la jauge du site est limitée (donc on n'est pas à l'usine). Il faut bien évidement évoquer la prog, qui retourne la cervelle d'un public composé de gentils guedins. Car les groupes programmés à Plougonvelin sont à la fois surprenants et marquants, tout en étant dans la grande majorité loin du circuit institutionnel des SMAC mettant à l'affiche toujours les mêmes projets aseptisés et fades à crever. Grâce à tout cela, pendant les trois jours du festival Visions, on est en apesanteur et on se sent... Lire la suite
Pitchfork Music festival Paris : Bon Iver, Lykke Li, Team Ghost, Kathleen Edwards, Jens Lekman, Fucked up, Real Estate, Washed Out, Mondkopf, The Rosebuds...
Critique écrite le 07 novembre 2011, par Mael Hardbriche
Grande Halle de la Villette, Paris 28-29 octobre 2011
Bible tabou de tout journaliste musical rock-folk et électro 2.0 qui se respecte, Pitchfork a officiellement envahi le vieux continent les 28 et 29 octobre dernier. Site d'invasion : Paris, grande halle de la Villette. Ses troupes : une cohorte de hipsters déguisés de la tête au pied (du slim à la mèche, en passant par le motif léopard) jusqu'au portable. Ses armes : une sélection musicale pointue alignant petits groupes indé qui pulsent, grosses machines ayant fait leurs preuves depuis belles lurettes et une journée totalement programmée par Bon Iver (c'est bien l'indé, mais il faut quand même vendre des tickets). Team Ghost Remplaçants de dernière minute d'Iceage, les Français de Team Ghost et leur rock électro planant ont été les premiers, vendredi en milieu d'après-midi, à poser leurs accords lors de ce " grand rendez-vous de la hype " - comme il se murmurait dans les salons parisiens. Un choix de programmation à saluer tant la suite s'est révélée des plus étranges, côté transition. Fucked up Après le planant, donc, place à Fucked up. Combo mi-rock mi-hardcore emmené par un chanteur d'envergure (au propre comme au figuré) bavard et n'ayant pas peur de tomber le haut et de descendre dans la foule pour... Lire la suite
Oh! Tiger Moutain, Skip the Use, Gablé, Cascadeur, Hyphen Hyphen, the Death Set, Death in Vegas, Toxic Avenger, Rafale, Yuksek, the Subs, Housse de Racket, Mondkopf, Arnaud Rebotini ... (Marsatac 2011 - jour 3)
Bon maintenant je me sens obligé de compléter puisque contrairement aux précédents chroniqueurs je ne peux pas supporter de faire des choix comme eux (aller voir un tel ou un tel) surtout quand je n'ai jamais vu aucun des groupes. Si je ne vois pas l'intégralité d'un set (plus court de toute façon qu'un concert hors festival) je me ferai déjà une idée de qui j'ai envie d'aller revoir l'année prochaine. Alors dans l'ordre chronologique Oh! Tiger Mountain : Conquis une nouvelle fois. Il a réussi la prouesse de faire un set complètement différent de celui de la semaine dernière en première partie de Anna Calvi. Certes ce n'est pas révolutionnairement original (pour reprendre le commentaire de Stéphane - mais qui peut se vanter d'y arriver dans le rayon folk rock actuellement ?), mais très honnêtement ça évolue, ça murit (c'était quand même la 12ème fois que je le voyais). L'apport du Kid (Francescoli) est autant musical que scénique. C'était une parfaite entrée en matière. Plus de détails sur la chronique de Ysabel Skip the Use : je ne connaissais que le nom et le logo. J'arrive et trouve un groupe surexcité qui n'a donc eu aucun mal à retourner le Cabaret Aléatoire qui m'a paru bien petit ce soir. Grosse présence du chanteur, mais... Lire la suite