Heure annoncée 20h, heure pour de vrai prévue 21h, je quitte à regret le Leda Atomica juste avant le début du set de Bâtiment que j'aurais bien aimé découvrir, mais il est déjà presque 21h30 donc je donne rdv à Svet devant la maison hantée ... arrivé la bas en premier je vois Unn en train de faire les 100 pas dans la rue en se chauffant la voix. Zut j'aurais du attendre d'être là pour dire à Svet de venir et serait reparti d'un coup de vélo au Lam. Trop tard elle arrive ... A 21h40 le concert commence. En entrant dans la salle je suis saisi par la douce et bonne odeur de la cuisine inimitable (daube, pieds paquets, lasagnes...). Si je n'avais pas mangé quelques empanadas chez Santita je me serais sûrement laissé tenter. Je découvre enfin Piedebiche tant de fois ratés, dont je ne connais (sur scène) que la moitié masculine (Peache) pour l'avoir vu officier dans Velvetine, et même avant cela dans Septembre Noir. La Maison est bien pleine, et les gens ne sont pas là par hasard. Pas facile pour celle qui fait des va et viens avec des assiettes de crudités, plats ou tartes tatin et fondant au chocolat. Sur scène c'est elle qui chante, en français. Lui vient parfois en renfort. Je suis. Derrière lui le cri de la Maison qui semble... Lire la suite

... Hier soir. Voir Philippe. Voir Unn Peache. Aller à une expo... Ecouter du message, le voir aussi, le vivre intensément. Retrouver des Amis. Découvrir un lieu et aimer beaucoup. Alors la vie c'est finalement ça. Se prendre des vérités dans les dents un peu comme si le quotidien ne suffisait pas. Faut dire que si le quotidien n'est pas joyeux c'est sans doute que nous y sommes pour beaucoup... Alors faut digérer à grands coups de boutoir, la tête posée sur une enclume. C'est toute la transmission du collectif PIEDEBICHE, en un seul mot et toutes lettres attachées, qui envoie dans toutes les circonstances les mots justes... blablabla... ouais ouais mais bon sang !!! FERME TA GUEULE ! Et écoute le bruit sourd de l'espace qui part dans le néant. Partout... Lire la suite

J'étais pas là mais j'ai tout vu. Ça se passe du côté de cette ville qu'on appelle Aix en Provock, là où rodent les buffles à claquettes, entre deux facultés de taxidermie. De l'autoroute, on sort du bitume pour s'engager sur des chemins de terre. Les champs de coton deviennent rouges, une ziggourat cernée d'arcades se dresse, impériale, devant nos silhouettes de nains. On est arrivé, on se rend dans la petite cour. Il est de dix heures à dix-huit heures. Ici, Il y a une bourse aux disques, des centaines de miliers de bacs dans lesquels on trouve, entre autres, des galettes de Triangle, de Septic Vomet ou de Tatsuya Oshida. Sous un platane vert qui se peigne avec une brosse de soleil, successivement Gri Gri trace des vévés vaudous dans le sol, Sable Sorcière soulève des tempêtes de poussière dans la joie et le gothisme rampant, Mumuse fait mumuse avec son bob ricard rose. L'air n'est plus oppressant, moralisant et culpabilisant, on oublie au coin d'une bière, que l'on devient le tiers-monde de la Chine. Pas d'infos radioactives pour nous glapir en douce nos devenirs de péon : Le spectacle du réel reste dans le trou d'où il n'aurait jamais du sortir. On a bien bu et bien disqué, il est temps de rentrer à l'intérieur de la... Lire la suite

Une biche... Un artisan de la musique... Le Monde autour... La folie... et puis les Fleurs. Animal, on est mal. Et puis la lumière qui revient à la fin. C'est ça, il restera la lumière, quand nous ne serons plus là. Et sans doute la leur. Et puis peut être quelques fleurs, et puis un animal encore... Un Collectif, un projet, un message lourd de sens, lancé par le cri dans un carnaval sombre. Des images de Doog Mc'Hell, un montage par Phil de la Rochettas... des mots de Unn, de Nous Deux. Toucher la grace du bout des... Lire la suite