Anarcho-punk. René Binamé laisse ses chansons engagées se transmuter en promenades noise, en transes collectives, en berceuses hypnotiques ou... en chansons engagées, tendres et furieuses, aiguisée et incendiaires.
Légende anarcho-punk, pilier de l'underground, qui a joué et qui jouera partout, n'importe où ! Groupe de scène, qui explose en concert, tout en douceur, tout en fureur, il faut le voir pour le croire ! Mais aussi groupe de studio, extrêmement studieux, qui cisèle ses mix comme d'autres aiguisent leurs ciseaux. Définitivement partisan de l'auto-production, qui enregistre à la maison et anime le label Aredje, chal e asteure. René Binamé se veut libre de tout courant musical et s'attache plus que jamais à boiter plutôt qu'à marcher droit. Délibérément sensible à ce qui l'entoure, il laisse ses chansons engagées se transmuter selon l'humeur, selon l'ambiance, en promenades noise-poétiques, en transes collectives, en berceuses hypnotiques ou... en chansons engagées, tendres et incendiaires. Extrait de El batia mourt sou (2011). "Les René Binamé sont-ils punks ? On en douterait à voir le batteur chevelu, le bassiste Hell's Angels et la tripotée de guitaristes mutants. Et pourtant, les Binamés sont de vrais punks. De ceux pour lesquels le look compte moins que l'engagement politique, de ceux qui marient valse et pogo, de ceux qui savent rire de choses graves et déchaîner des fêtes truculentes contre le système dans tous les lieux de combats. De ceux qui savent d'abord vivre, s'amuser, jouir. De ceux qui invitent d'autres groupes sur leur label AREDJE (comme les inénarrables Beticiclopp !), avec pour principale cohérence l'amitié et la façon de penser et de se dépenser, au-delà des cloisonnements musicaux.

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