Chronique de Concert
Acid Mothers Temple & the Melting Paraiso U.F.O
Je ne sais pas si il y aura beaucoup de groupes (non locaux) qu'il me sera donné de voir deux fois dans la même salle à 10 ans d'intervalle ... c'est surement pour cela et parce que ce qu'ils dégagent mets parfois un peu de temps à s'installer que je suis resté jusqu'au bout du concert de Chokebore au Poste à Galène, mais dès a dernière note du deuxième rappel j'ai foncé (sans un bonsoir) en vélo pour rejoindre l'Embobineuse qui accueillait (à la dernière minute) les Acid Mothers Temple ou plus exactement ce soir les Acid Mothers Temple & the Melting Paraiso U.F.O . La tentation est grande en passant devant chez moi à 23h en ce jeudi soir de rentrer et trier mes photos de Chokebore et me coucher à une heure décente, plutôt que de rempiler ...
Mais je les avais déjà raté il y a une dizaine d'année (à la Machine à Coudre je crois) donc pas cette fois. Lorsque j'arrive (à 23h40) ils ont bien évidemment déjà bien commencé. La salle est loin d'être blindée, mais pour un concert qui n'a été annoncé que quelques jours avant sa tenue c'est plutôt pas mal. Du fond de la salle je vois quelques têtes chevelues et mentons poilus qui dépassent des silhouettes du public. Musicalement je suis un peu surpris ... je m'attendais à un truc psychédélique mou / calme et c'est beaucoup plus speed.
Je ne sais pas si cela a toujours été comme cela, car comme le dit le texte envoyé par l'Embobineuse : " Acid Mothers Temple & the Melting Paraiso U.F.O est un groupe psychédélique japonais fondé en 1995 par les membres du collectif soul Acid Mothers Temple. Mené par le guitariste Kawabata Makoto, le projet a connu de nombreux changements de membres jusqu'en 2004 : il se stabilise alors autour de 4 membres clés et de guests réguliers. [...] Il semble qu'il y ait une certaine confusion autour du nom du groupe, Kawabata Makoto explique "les incarnations d'Acid Mothers Temple sont nombreuses " "
La première référence visuelle qui le vient à l'esprit quand j'arrive au pied de la scène est que le guitariste de droite, me fait penser à un mec de Europe avec ses cheveux. Finalement très vite je trouverai plutôt qu'il ressemble à Slash ou un truc comme ça. En dehors de lui qui est assez expressif (pour ne pas dire exagéré) genre je lève ma guitare vers le plafond, je cogne doucement celui ci pour finir par accrocher ma guitare à l'écran pendu au dessus de la scène qui sous le poids s'ouvre et masque les musiciens pour le final, les 3 autres sont moins extravagants.
Au centre celui qui doit s'appeler Kawabata Makoto et qui arbore de longs cheveux blancs et barbichette assortie ne bouge pas beaucoup lorsqu'il joue de ses machines, par contre à sa guitare il lui arrive de se lâcher un peu et de secouer ses cheveux. Au fond le batteur paraît à des kilomètres et comme souvent dans les groupes où les guitares / basses se font bruyantes / bordéliques, il assure une certaine structure aux morceaux. Le bassiste (qui de temps en temps sort une flute ou chante aussi) est assez discret aussi.
Dans le public les gens qui sont sans doute là depuis le débout paraissent régulièrement espacés et comme hypnotisés. Pour preuve leurs têtes bougent toutes de la même façon (seule l'amplitude varie). En 20 grosses minutes (soit un peu plus de 3 morceaux) je n'aurai pas le temps de rentrer en transe avant la fin du concert (juste après minuit), mais je suis quand même content de les avoir enfin vus.
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erratum : en fait Kawabata Makoto c'est celui que j'ai comparé à Slash
Critique écrite le 30 octobre 2011 par Pirlouiiiit
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