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Chronique de concert Jako
Dimanche 28 avril 2024 : 6044 concerts, 27085 chroniques de concert, 5412 critiques d'album.
Chronique de Concert
Jako
Alors que je me demandais quand je trouverai le temps de rédiger mes 4 chroniques en retard (1 - 2 - 3 - 4 finalement terminées le 22 août) et que je pensais être du coup en pause d'un point de vue musical, voici qu'après être parti sur les traces de Esteban au château de chambord (où j'ai croisé le bassiste de Pense-Bête c'est fou non ?) on décide d'aller boire un coup dans une de ces guinguettes en bord de Loire.
Je ne sais pas si les autres ont fait exprès mais il se trouve qu'il y a justement un petit concert de prévu ce soir. Jako une artiste de Blois en solo ce soir ("il faut bien gagner sa croute") est en train de s'installer sous les tilleuls. A ce stade je ne sais pas encore s'il s'agira de reprises ou de compositions ce que j'essaie de deviner en zoomant sur sa setlist pendant qu'elle s'installe.
Il n'y avait plus de place pour 9 du coup nous nous mettons sur la table de pic nic juste à côté de la guinguette. Nous avons le temps de commander à boire et à grignoter. Bière et petits poissons frits pour moi, laissant le plateau fromage/charcuterie aux autres.
Un peu avant 20h elle attaque avec une chanson intitulée D'où vient le rouge (sur tes joues) une toute belle et toute tendre qui me laisse penser que nous allons passer une bonne soirée (je veux dire encore plus agréable car on est déjà très très bien au calme, en bonne compagnie avec de quoi manger).
Suivra une autre composition : La fontaine (car nous ne sommes pas des fontaines) un morceau plus sautillant comme peuvent l'être certains morceaux des Elles ou d'un Ignatus. Je commence à vraiment apprécier sa voix, qui, comme l'ont remarqué les enfants, est assez différente de celle qu'elle a quand elle parle entre les morceaux.
Je lui trouve pas mal de points communs avec la chanteuse Nicole Atkins que j'ai beaucoup. Ayant trop attendu pour faire cette chronique je ne comprends plus mes notes "Répète ôte perso" "spot pétanque", mais c'est en tout cas à ce moment qu'elle chantera ce touchant Mama qui disait "c'est pas d'ma faute mama si je fais de fautes quand t'es pas là" ...
Viendra ensuite la première reprise de la soirée avec une chanson de Véronique Sanson (que je connais mal et qui m'a bien plu), suivi de On est con, une histoire d'amour commencée et arrêtée pour le plaisir .. suivi d'une deuxième reprise, d'une de ses artistes préférée. Cette fois il s'agit d'une chanteuse que je ne connaissais pas Marie Paule Belle et que je découvre avec cette reprise de Quand nous serons amis. C'est je crois à ce moment-là que réalise que par certains côtés elle me fait aussi beaucoup penser à Pomme.
Suivra une composition culottée puisque sur la sexualité (qui est tout sauf un long fleuve tranquille) intitulée Monsieur. Quand elle se met à partir dans les aigues je me dis que c'est une chanson qu'aurait pu chanter et écrire Magali (Longchamp). J'aurais un peu peur lorsque, pour rester dans la thématique des fesses, elle annoncera une reprise de Françoise Hardos, qui s'avèrera être une version légèrement espagnolisée de Tous les agaçons et les filles
Avant de finir ce premier set par 2 autres reprises. La première Alexandre de Juliette Armanet et la deuxième de Idées d'abord chanté par Lavilliers en duo avec Nicoletta avant de la reprendre avec Catherine Ringer plus récemment. Et c'est là-dessus que se terminera la première moitié de ce très joli set.
Après une pause raisonnable pendant laquelle les enfants qui avaient disparu derrière les balançoires plus loin sont réapparu au moment où nous avons commandé des frites pour accompagner notre bière ou verre de vin, elle reviendra pour un deuxième set tout aussi charmant que le premier.
J'ai noté des bouts de paroles "J'ai confondu les bras d'un homme avec le temps" "j'ai enlacé" peut-être du morceau Une nuit pas comme les autres où j'ai pensé à à Charlélie Couture. Il y aura aussi L'accordéoniste de Edith Piaf, suivi de R.A.F pour "rien à foutre", chanson d'amour, chanson d'humour avec son Noël sans boules, chanson qu'elle finira en faisant 2 doigts d'honneur.
Après Je me suis fait tout petit de Brassens et une chanson de Anne Sylvestre elle allait en faire une à elle, mais comme on lui demandera elle fera d'abord La ptite cantate de la grande Barbara. Ensuite un morceau un peu différent des autres où elle nous demandera de faire des bruits d'animaux alors qu'elle nous chante l'histoire de l'Amiral poisson spatial. Lorsqu'elle se mettra à utiliser sa boite à rythme sur sa chanson sur où elle est en Désaccord avec ses utopies c'est à Stella Pire que je penserai en l'écoutant.
Pendant ce temps la nuit tombe sur la Loire magnifique qui renvoie l'image du ciel orangé. "qu'est-ce que ça boit à Blois" C'est le moment qu'elle choisira pour entonner Mélusine et Firmin (réclamé par une partie du public qui la connait bien visiblement) après nous avoir parlé de Clément le violoniste avec qui il lui arrive de se produire souvent.
Après nous avoir remercier "beaucoup beaucoup" elle finira en rappel par un autre morceau de Edith Piaf, le fameux Padam, padam. Ravi de cette découverte accidentelle. Je regrette juste d'être parti trop vite pour lui demander si par hasard elle avait un disque mais comme elle n'en avait pas parlé j'imagine que non ... à suivre en tout cas.
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Critique écrite le 22 août 2023 par Pirlouiiiit
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