Chronique de Concert
EDF & Ploun' Fiddle band + Sérot Janvier et la groove Cie + Ooz Band + Tahar T'gle + Les Clandestines + Mes souliers sont rouges + Famille Tel's Du + Alela Diane + Des lions pour des lions + Pressgang Mutiny + Matmatah + Crimi + Baron Anneix + the Celtic Tramps + Luca Bassanese + Les Naufragés + Denez Teknoz (Festival du Chant de Marin - jour 2)
Après une première journée bien remplie (voir la chronique par ici) nous voici de retour en début d'après-midi. Nous serions bien venus plus tôt pour voir un maximum de fanfares et autres artistes déambulant mais nous avions rendez-vous avec mes parents et ma sur pour déjeuner à Tréguier. Après nous être garé au même endroit que d'habitude, l'entrée Champ de foire nous amène au pied de la scène Stan Hugill où sont en train de se produire un trio que nous n'avions pas vu les autres années.
EDF & Ploun' Fiddle band
Le trio EDF pour Ewen Delahaye Favennec est composé de, de gauche à droite sur scène, Gérard Delahaye, Patrik Ewen, et Melaine Favennec. Trois guitaristes-violonistes et chanteurs folk bretons sympathiques avec leurs tignasses blanches coiffées par le vent qui souffle fort aujourd'hui.
Ils sont en plus accompagnés par le Ploun' Fiddle band, orchestre d'une trentaine de violonistes (il y a aussi 2 contrebasses, 4 violoncelles, 3 altos) venant de Plouneour Menez. Cet orchestre, dirigé par Daniel Ross et Olivier Steunou, regroupe des musiciens de tous âges, et me rappelle en cela celui de Mandoline à Marseille.
Troubadours à l'ancienne, entre chansons traditionnelles et chansons engagées, en tout cas chansons à textes qu'on écoute avec plaisir à l'image de La noce à Marie, de ce texte sur ces "golden boys qui remplissent leurs coffres forts en vidant les usines", collé sur la musique d'une protest song écossaise, ou encore Kaloum's road, ode à la ténacité avec l'histoire de cet homme qui a passé sa vie à construite une route, seul.
Et des messages auxquels on ne peut qu'adhérer "il faut garder fidélité à l'amour". Je réalise au bout de quelques morceaux que je n'ai pas ressenti le besoin de mettre mes bouchons, comme quoi on peut jouer sur la grosse scène sans tout mettre à fond. Le vent souffle fort et les bourrasques font décoller la bâche mouillée au-dessus de la scène qui arrose les premiers rangs.
Pas trop grave pour cette scène mais plus pour certaines scènes comme la scène Pempoull et la scène Pinc dont on nous annonce à l'espace presse que la programmation est suspendue jusqu'à 18h (un 18h qui se transformera en 20 puis 21h pour la scène Pinc). Ceux sont les moins impactés sont finalement ceux qui jouent sur les quais comme ces 3 fanfares que nous croiserons alors que nous étions partis à la recherche de Muleketu déjà vus quelques années auparavant
Sérot Janvier et la groove Cie
Pas facile vue le nombre de fanfares de se démarquer et d'attirer l'attention. Le premier truc est déjà la tenue. La Groove Compagnie attire tout d'abord par des chemises au motifs psychédélique délicieusement 70s qui donne une unité à cette "fanfare graphique et organique" comme ils se définissent eux même.
Et c'est effectivement le côté (choré)graphique qui interpelle en premier. En effet, les 5 musiciens de la fanfare #SJGC (comme cela est scotché dans le cornet du sousaphone), Mathieu Sérot (Bombarde), Philippe Janvier (Biniou), Gaël Martineau (Percussions), Stéphane Hardy (Sax Baryton) et Benoît Gaudiche (Sousaphone) font preuve d'une grande souplesse, voire d'élasticité.
Cette façon qu'ils ont de se mouvoir au ralenti pour se retrouver dans des positions quasi acrobatiques (mention spéciale à Stéphane capable de jouer à l'horizontal) est aussi remarquable qu'amusante. Le tout, tout en continuant à jouer une musique où le couple bombarde-biniou ne détonne pas sur le quai du port.
Musique bretonne mais pas que, avec les cuivres et peaux bien présents (ça reste un "brass band") qui viennent adoucir le son des bois un peu aigus sur la longueur. Très belle découverte. Nous ne sommes pas restés jusqu'au bout pensant les recroiser plus tard et leur demander si ils avaient un album, mais nous retomberons malheureusement pas sur eux ....
Ooz Band
Un peu plus loin nous tombons par contre sur cette autre fanfare que nous cherchions, pour avoir repéré le clip lors de notre étude rapide du programme ce matin. Les musiciens du Ooz band (clin d'il au morceau de Mickael Jackson j'imagine) portent des tenues de motards (ou pilotes) vintage avec casques, lunettes voire blouson en cuir et surtout des chaussures repeintes en or, et arborent à leur ceinture un "Z" inquiétant.
Pendant que je suis en train d'essayer de trouver un angle pour mettre dans la boite (numerique) Julien Fleury et son sousaphone, Aurélien Bégo et sa grosse caisse, Clément Alips et sa caisse claire, Nicolas Bourgois et sa guitare, Sylvain Boulay et son trombone, Simon Allain et saxophone salto et Lucas Elzière et sa trompette (si il n'y a pas eu de changement depuis l'album) un couple de danseur un peu éthylé tente de faire aussi rentrer dans le cadre ses fesses.
Ceux qui ne jouent vont parfois chercher des danseurs ou danseuses dans le public pour les inviter sur le devant de la "scène". Style différent de la précédente mais une même énergie communicative au cours de ce set qui finira par un lancer de casques (presque tous rattrapés). Ayant cette fois assisté à la fin de leur set nous pourrons échanger rapidement avec eux et repartir avec leur 2ème album.
Tahar Tag'l
Un peu plus loin sur le même quai (de Kernoa a priori) nous reconnaissons les couleurs (rouge et noir) de la fanfare (marseillaise) Tahar Tag'l que je n'avais pour le moment croisé qu'une seule fois en marge des POC 2019 (voir la chronique par ici).
Vu le nombre de membres et la date de la dernière mise à jour de leur site je ne me risquerai pas à essayer de deviner le nom de chacun et chacune mais j'ai compté au moins 6 saxophones, 3 clarinettes, 2 flûtes, 5 trompettes, 1 trombone, 2 percussions et bien sûr un soubassophone.
Début de set pépère qui manquera un peu de peps par rapport aux 2 autres fanfares vues juste avant (en fin de sets elles), même sur des morceaux au pouvoir pourtant dansogène comme ce Freed from desire de Gala. Car en effet le répertoire de Tahar Tag'l est surtout composé de morceaux connus ("de Britney Spears à Niagara") à la sauce fanfare.
En parlant de danse, une partie du spectacle sera assurée par nos deux montreurs de fesses qui ont suivi la même route et qui se feront un ami lui aussi assez désinhibé. Lucie et Cyril profitent de ce moment pour aller faire dédicacer le T3 des aventures du Chaboom. Au moment où nous nous lançons dans le grand tour nécessaire pour rejoindre la grande scène où vous se produire Mes Souliers Sont Rouges (on reste dans la même couleur), le set de Tahar Tag'l est en train de prendre son envol.
Les Clandestines
En chemin je ne peux m'empêcher de faire une petite halte au niveau du quai Duguay-Trouin en y apercevant les très visuels Clandestines et leur cornets / porte-voix rouges (encore !). Après les avoir portés comme des coiffes elles se mettront en ronde pour chanter sans ceux-ci ni micro au milieu du public. Il faudra tendre l'oreille pour les entendre.
6 chanteuses / danseuses et un percussionniste qui chantent dans différentes langues comme l'italien ou l'albanais dont j'aurai plus le temps d'apprécier le côté visuel que musical, n'ayant pas le temps de me joindre au public qui les entourait suffisamment longtemps. Je profite de la marais (basse) pour couper par le quai et arriver plus vite au pied de la grosse scène.
Mes souliers sont rouges
Je ne sais pas pourquoi mais dans ma tête MSSR faisait du jazz manouche .. alors que pas du tout il s'agit plutôt d'un groupe de "chanson réaliste" si on voulait les cataloguer vite fait. Tous chanteurs Eflamm Labeyrie, Gullivan, Simon Leterrier tous trois aussi guitaristes (entre autres), Deny Lefrançois aussi contrebassiste, Jacky Beaucé aussi flutiste, ils sont aussi accompagnés par Périnne Diot qui double leurs chansons en langues des signes.
Dans les morceaux que je découvrirai en ce bout de set il y a aura des morceaux plutôt "politiques" / "engagés" comme Faut s'mêler qui a donné le son titre à leur nouvel album, ainsi que des morceaux plus légers mais éducatifs comme ce Garçon sur le bateau (j'avoue que je ne connaissais pas la moitié des expressions / surnoms donnés au clitoris).
Là aussi je ne resterai pas assez longtemps pour me faire une idée du groupe mais ça me donnera envie de faire un peu plus connaissance. Ne voulant pas rater la famille Tel's Du je serai obligé de repartir presque aussi vite que je suis venu au moment où ils attaquaient une chanson de boucanier.
Sur mon trajet je passerai dans le dos d'une des fanfares que nous avions mis dans notre liste des "à trouver" à savoir Menace d'éclaircie déjà croisée (et appréciée) en 2015 (voir la chronique par ici), sans m'arrêter puis voulant feinter par les pontons de bateau je me retrouverai dans un cul de sac et serai obligé de rebrousser chemin pour remonter sur le quai Duguay-Trouin
Famille Tel's Du
Je retrouve Svet et les enfants bien calés devant la famille Tel's Du que nous avions déjà vu ici même les autres années. Au moins en 2019 pour le groupe entier (voir la chronique par ici) et en 2013 pour Gwenola Larivain au sein du duo Peron Larivain (voir la chronique par ici).
Même line-up, même lieu et même tenues qu'en 2019, j'ai l'impression de reprendre les choses où nous les avions laissées il y a 4 ans. De gauche à droite : Gwenola Larivain à la bombarde, Raoul Goellaën au biniou, Jean-Marc Le Coq à l'accordéon, Colin Goellaën à la batterie, Stéphanie Duvivier au trombone, Raphaëlle Garnier à la trompette et Franck Fagon au saxophone ténor.
Seule différence un peu plus de nuages et plus de vent. Toujours ce dialogue fluide entre sonneurs et cuivres qui fait danser les gens. D'ailleurs cette fois les gens ne se feront pas prier pour danser. Ravi de les avoir revus. J'aurais bien embarqué un peu de leur musique avec moi à la fin mais Raoul avec qui j'échangerai m'apprendra qu'il n'existe pas de disque de ce projet et qu'ils n'ont pas forcément le projet d'en faire un ...
Pour le moment ils ne ressentent pas le besoin de le faire et sont juste contents de se retrouver (chacun habite dans un coin différent de la Bretagne, sauf les 3 de la famille Goellaen), chacun étant par ailleurs assez pris avec ses autres formations musicales qui se nomment Les Pires, Ouf La Puce, Family Neketel's, Gwen et sa Rémi Martine, Larivain Peron, Bleup Den, Kannibal Swing, Smooth Motion ...
Reprise de notre déambulation pendant laquelle nous croiserons une famille de canard ou un scaphandrier ou encore le gorille de l'expédition des Côtes du Nord non loin de l'espace presse où nous sera proposé un très bon punch. C'est aussi là qu'on nous donnera rendez-vous sur le bateau Pascual Flores à l'heure des apéros ... pour le moment direction la grande scène pour ...
Alela Diane
Alela que je ne me souvenais pas avoir revu depuis ce concert de 2008 au Poste à Galène en compagnie de son père (voir la chronique par ici). Cette fois elle est sobrement accompagnée d'un contrebassiste Luke Ydstie et d'une banjoiste/clarinettiste Kati Claborn, tous deux débauchés de The Hackles.
Tout ce beau monde vient de Portland Astoria, Oregon, non loin de la mer, où Alela s'est installée après avoir grandi en Californie. Visage plus anguleux qu'il y a 15 ans, look cowboy vintage et un air un peu préoccupé ou sérieux, notamment quand elle règle sa guitare en silence.
Je ne m'attendais pas à ce que ça bouge énormément mais je suis presque surpris par le calme de sa musique. C'est un peu le problème du passage au live pour certaines chanteuses folk américaines superbes sur disque comme elle, Emily Jane White ou Mariee Siou(x) dès que la scène est un peu grande. Je dis certaines car d'autres sont capables de telles explosions en live (je pense à Shannon Wright par exemple, que ce passage se fait sans problème.
Musique folk country bien agréable comme ce when we believed. Le vent est froid ; je m'éloigne de la scène pour rejoindre Svet et les enfants sur un des talus pour la regarder un peu de loin, via l'écran géant, avant de nous mettre en route vers une autre scène. Sur le dernier morceau que j'entendrai en m'éloignant je penserai à Joan Osborne.
A ce stade on avait décidé d'aller jeter un coup d'il aux Pyrates sur la scène Pinc, donc nous passons devant le chapiteau sans nous arrêter devant La La La Napoli, traversons l'écluse pour constater que la scène n'a toujours re-ouvert. Tant pis dans ce cas nous nous mettons en route vers la place Matray située juste en dehors du site, sans ralentir le pas en passant devant le stand Sos Méditerranée ni devant la Fanfare aux Pruneaux ...
Des lions pour des lions
En effet nous avons rendez-vous à l'extérieur du site du festival, puisque ce dernier a eu la bonne idée de programmer quelques fanfares ou groupes juste à l'extérieur du site. Ainsi les habitants et ou passants peuvent en profiter sans pour autant payer l'entrée. Nous les trouvons installés devant un magasin de jouets, un peu seul au début ...
Ça ne durera pas, car comme la veille ils ne passeront pas inaperçus. Encore un grand moment avec quelques morceaux communs par rapport au set de la veille comme l'excellent Crépuscule des Dieux ou l'incontournable Do U Tek sur lequel nous nous fendrons d'un double cri libérateur quand nous y serons invités par Elisabeth.
Les enfants inquiets à l'idée d'être sollicités de la sorte se sont timidement tenus à l'écart mais ils n'en ont pas perdu une miette. Sur La Grande Aventure qui suivra, plus calme, nous nous rapprocherons comme les autres à l'invitation du groupe. Dans le public ça danse breton.
Alors que nous aurions aimé que cela dure beaucoup plus longtemps, la demi-heure de jeu étant largement dépassée, ils nous offriront "pour Pirlouiiiit et sa douce" une Fanfare Brute bien sympathique (nous leur avions demandé la veille). Un grand merci les (nouveaux) amis et à très bientôt. Et n'oubliez pas de (re)mettre à jour la section merchandising de votre site, je suis très intéressé par vos t-shirts.
Nous retournons sur le site au pas de course histoire d'honorer l'invitation sur le Pascual Flores, 3 mats espagnol sur lequel nous attend une dégustation de rhums et de ty jaune (dommage qu'on n'ait pas pu acheter de bouteille sur place) pour les grands et Breizh cola pour les plus jeunes. Puis nous prenons la direction de scène Pempoull qui a du re-ouvrir. En chemin nous croisons la frégate Shtandart russe qui se visite (on verra ça demain).
Pressgang Mutiny
Pour le moment, et alors que les enfants commencent à se demander ce qu'ils vont manger pour le diner, nous faisons la connaissance des 4 chanteurs de Pressgang Mutiny. 4 shantymen de Toronto qui se nomment Richard Kott, James McKie, Tim Pyron et Stefan Read et qui n'ont besoin de rien d'autre que leur voix.
Maitrisant tous les classiques ils nous feront chanter sur Rolling down the river ("in Paimpol town" pour l'occasion), Sam's gone away (il me semble) ou encore Chicken on a raft avec une petite chorégraphie, mais aussi une chanson de chez eux qui parle de voie ferrée en anglais toujours.
Au passage ils rendront hommage à Johnny Collins et Stan Hugill et applaudiront au passage un gars au premier rang qui si j'ai bien compris les avait bien connus de leur vivant. Nous nous éloignons progressivement et alors que les enfants font une halte burger avec Svet je me dirige vers la scène Stan Hugil avec difficulté car c'est bientôt au tour de Matmatah.
Matmatah
Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils sont très attendus. La soirée affiche complet et leur présence n'y est pas étrangère. Il y a de l'électricité dans l'air avec tout ce monde. Svet et les enfants n'essaieront même pas de s'approcher et regarderont de loin. Je suis de mon côté curieux de voir ce que ça va donner sur scène et ce pour au moins 2 raisons.
D'une part parce que si je gardais un très bon souvenir de la toute première fois où je les ai vu à la fête de la mer sur le port du Diben où ouverture pour Red Cardell (il faudra que je cherche mais ça devait être) été 1996 et que j'avais été plutôt déçu par leur concert au Moulin quelques années après en 2001 (voir la chronique par ici), mais aussi parce que j'étais curieux de voir ce que le petit Léo Riou (qui était déjà dans les parages au Diben) que j'avais photographié aux côtés de son chanteur de Red Cardell de père sur scène en 2009 (voir la chronique par ici) allait donner au sein de Matmatah ...
Si j'en crois la page wikipedia du groupe, sur scène je devrais reconnaitre Tristan Nihouarn aka Stan au chant et à la guitare, Eric Digaire à la basse, qui en plus de Leopold Riou à la guitare sont accompagnés de Benoît Fournier à la batterie et de Julien Carton claviers. Interdiction de prendre des photos sur le début je regarde donc avec le sourire le public qui est aux anges, en particulier le gars qui n'arrêtent pas de tenir sa pancarte "mate moi ça" à l'envers.
Mais celui qui va vite capter toute mon attention c'est l'ex petit Riou et son jeu de guitare flamboyant. Une véritable pile électrique il n'arrêtera pas de bouger, parcourant la scène dans tous les sens jusqu'à descendre au pied de celle-ci pour un solo pendant lequel j'ai bien cru qu'il allait se décrocher la tête. Spectaculaire et ... au service des morceaux.
Concernant les morceaux c'est toujours bien rock - j'ai pensé à Noir Désir mais avec la voix reconnaissable (un peu nasillarde) du Stan, et je leur ai de nouveau trouvé un côté breton qui m'avait manqué la dernière fois. Du coup je me suis demandé comment le groupe avait percé parmi tous les autres groupes de rock breton.
Pourquoi eux et pas Red Cardell ou ces Sonerien Du que je n'ai découvert que cette année alors qu'ils existent depuis 50 ans ?!? Pour percer au niveau du grand public et être soutenu par les médias certainement un alignement des astres favorables. Mais pour l'être toujours si longtemps après c'est qu'il y a quand même quelque chose.
Une partie de la réponse se trouve surement dans les textes du groupe que j'ai découverts en live, moi qui ne connaissais que Lambé an dro, Emma et L'apologie (pour avoir acheté leur premier album neuf chez Gibert pour les soutenir n'ayant pas réalisé qu'ils venaient tout juste de percer.
Des morceaux comme Le Rhume des foins et son refrain "J'en ai marre qu'on s'aime bien" et ses " ouh ouh", La crise et son "Si par le plus grand des hasards tout ça existe, je ne veux pas le savoir." (en parlant notamment de Dieu), Marée haute où il se met dans la peau d'un élu "J'ai volé pendant des années, Au-dessus de tous soupçons, Bouffé à tous les râteliers, Pour le bien de la Nation" ...
Bref des textes plutôt sympas. Côté gauche je suis ébloui par la lumière qui m'empêche parfois de regarder Leo et ses solos. Après Au conditionnel et Nous y sommes, Stan nous lance un "Vous êtes bien sages ..." (ce qui n'est pas un mal vu le nombre de jeunes enfants devant), "on va siestoyer" et de partir sur le plus calme franco-anglais (et très Beatles) Hybnagoga.
C'est au cours de ce morceau que Leo fera son solo de folie après lequel on entendra crier "Locquierec !!!" en référence à sa ville. Suivi pour calmer un peu le jeu de Emma en acoustique avec chambrage classique du public : "Presque aussi bien qu'en Alsace ... peut être même mieux"
Puis une chanson sur la plus belle ville du monde Brest même. On peut ne pas être d'accord avec cette déclaration (faite en tout subjectivité assumée), il faut reconnaitre que cette chanson est un bel hommage à cette ville que je connais peu. Je quitterai le devant de la scène en plein featuring (posthume) des Surs Goanec ... pas de doute ils sont bien bretons. Ah oui j'aurais entendu Lambé aussi évidemment mais je ne sais plus quand.
Réalisant que je peux prendre le raccourci par l'espace presse je retrouve Svet et les enfants avec qui nous avions prévu d'aller du côté du chapiteau Michel Tonnerre pour rendre hommage à la thématique de l'année en allant découvrir un artiste italien.
Crimi
Enfin d'origine italienne car si Julien Lesuisse a été biberonné à la musique sicillienne il est me semble t il français. Quoi qu'il en soit je dois reconnaitre qu'il m'a fait forte impression. A peine me suis-je retrouvé dans le crash que j'ai été saisi par son chant si particulier qui me faisait un peu penser à celui de Mano Solo par certains côtés. Quand il s'adresse au public sa voix est différente
Accompagné de Cyril Moulas à la guitare, Brice Berrerd à la basse et Damien Bernard à la batterie, tout sourires en arrière-plan, sans oublier Julien Lamaze au son, il chantera les yeux souvent fermés, très habité par ses morceaux dont je ne comprenais pas les textes mais dont se dégage un truc intense / profond.
Quand il ne chante pas il bidouille sa petite station / machine, joue des mini percussions ou d'un saxo électronique comme j'en ai rarement vu, pour un morceau plus "techno". Dans ses chansons il est question de voyages, ou encore d'étoiles qu'il tend à désacraliser en les comparant aux extrémités des cigarettes allumées dans la nuit.
Après le rappel en sortant du crash je trouve Cyril et Alice à qui j'avais passé mon sweat à capuche endormis. Svet décide de prendre la direction de la voiture pour qu'ils puissent dormir au chaud. Pendant ce temps nous continuons un peu avec Lucie, histoire notamment de voir Les Naufragés que je connais via la photo emblématique (signée François Poulain) d'un de leurs albums. Mais avant cela nous passons devant la scène Pinc (enfin ouverte) d'où le duo Baron Anneix est en train de faire danser le parquet, sans nous arrêter direction le bateau scène Le Gallant.
the Celtic Tramps
En effet le clip des Celtic Tramps avait éveillé notre curiosité. Sachant que nous n'avons pas beaucoup de temps je hâte le pas et me faufile au bord du quai pour voir d'un peu plus près la petite dizaine de musiciens (j'en ai compté 8) casquettes solidement visées sur le crâne, qui constitue ce groupe "naviguant entre la Lorraine et l'Irlande".
Cornemuse, batterie, accordéon, flutes, banjo, contrebasse, guitare et encore un drôle de violon qui ne se joue pas sur l'épaule. Tout le monde a l'air de chanter au moins un peu, les costumes et le décor sont soigné (nom accroché dans les haubans, petite lampe sur le bord du ponton pour le côté intime), les rythmes sont entrainants, le groupe s'amuse
Tout est réuni pour passer une bonne soirée et c'est ce que fait le groupe, ainsi que le public assis ou debout qui les écoute à cette heure tardive. Mais le sms de Lucie me rappelle à l'ordre ; si nous voulons rejoindre la scène Michel Tonnerre à temps il nous faut hâter le pas, surtout que le temps de passage de l'écluse est toujours un peu imprévisible.
Baron Anneix
En chemin nous nous arrêtons quand même quelques instants devant le duo Baron-Anneix, "couple de sonneurs virtuoses" devant lesquels nous étions passé au pas de course un peu plus tôt. Jean Baron à gauche à la bombarde ; Christian Anneix à droite au biniou kohz.
Ensemble ils dialoguent en musique depuis 1973 et se sont vus attribué à 5 reprises déjà le titre de champion de Bretagne des sonneurs par couple. Tout le monde danse bien évidemment sur le parquet. Mais c'est déjà le dernier morceaux et Christian remercie tout le monde rapidement avant d'annoncer les suivants : Loened Fall, groupe que j'avais déjà eu la chance de voir au Fest-noz de Carnoët en 2014 (voir la chronique par ici)
Luca Bassanese
Mais pour nous il est temps de changer de quai. En effet nous sommes tous les 2 très curieux de voir ce groupe italien qui avec son morceau Democrisia, dont nous avions regardé le clip, me faisait étrangement penser à la musique de l'ukrainien(ne) Verka Serduchka. Présenté comme "activiste et écologiste" et "un des représentants les plus importants de la nouvelle musique populaire folk italienne" nous ne pouvions décemment pas le rater.
Accompagné de 5 musiciens (trompette, basse, batterie, guitare, tambourin) des Pouilles (si j'ai bien noté) qui constituent La piccola orchestra popolare, lui-même à l'accordéon, c'est plutôt à un autre groupe ukrainien, à savoir Gogol Bordello pour le côté festif foutraque à la Mano Negra qu'il me fera penser, avec un mélange pays de l'est et d'Italie bien sûr.
Entre les morceaux la chanteuse nous traduit un peu ses propos et/ou nous introduit les morceaux comme cette Ballata dell'emigrante, mais ne parlant pas italien (et lui pas anglais) je ne pourrai pas apprécier le mordant de ses textes a priori engagés.
Nous partirons sur un morceau qui pourrait s'appeler Santa Maria. Même si je m'attendais à quelque chose d'encore plus dansant et même si Luca est un peu poseur avec son chapeau quasi mexicain, le groupe n'en reste pas moins sympathique et festif. Nous les quitterons pour nous rendre une dernière fois à la scène Pempoull pour aller découvrir un groupe qui a déjà quelques années au compteur ..
Les Naufragés
Jean Michel Poisson aka Spi au chant, Pascale de Franceschi aka Fanfan à l'accordéon, Stéphane Poisson aka Samy à la batterie, David Schittulli à la guitare et Ludovic Crès à la basse (si la page Wikipédia et leur site sont à jour) n'ont pas perdu un instant et la foule au pied de la scène est déjà en mouvement.
Les Naufragés, sont un groupe de Montpellier (ce que je n'avais pas réalisé) formé par des anciens de OTH (je ne savais pas non plus qu'ils étaient du sud). Plus punk que tous les groupes vus jusque-là, leur musique rentre-dedans fait le plus grand bien en cette fin de soirée.
Pantalon rapiécé, t-shirt marin, Spi se cramponne à son micro pour nous chanter quelques morceaux traditionnels comme Le Corsaire Le Grand coureur et son refrain "allons les gars gai gai, allons les gars gaiement" et surtout des morceaux à eux comme le très chouette et entrainant Coureur de liberté, ou le un poil mystique L'esprit de l'ours.
Quand il ne chante pas ou ne harangue pas la foule c'est qu'il joue (très bien) de l'harmonica. Bravo à tous les 5 et notamment à Fanfan et son accordéon. Ravi d'avoir découvert les Naufragés en liv dans un cadre qui collait si bien à leur musique. Il est l'heure maintenant de rejoindre Svet qui a dû s'endormir elle aussi dans la voiture
Denez Teknoz
Mais en chemin, puisque nous passons devant, nous ne résistons pas à la tentation de nous arrêter une dernière fois au pied de la scène Stan Hugil, d'autant que bon nombre de fans de Matmatah semblent être partis où s'être répartis sur le site ... en tout cas l'accès est plus facile que quelques heures auparavant.
Après avoir vu Denez Prigent ici même en 2015 (voir la chronique par ici), puis Denez feat. Yann Tiersen en 2019 (voir la chronique par ici), cette fois c'est Denez Teknoz, groupe qui a vu le jour en 2019 justement.
Pour ce nouveau projet il a embarqué l'ubiquitaire et totipotent Fred Guichen à l'accordéon diatonique, vu il y a 2 jours dans un trio plus classique (voir la chronique par ici), Antoine Lahay à la guitare, James Digger (de new york) aux machines ainsi qu'un beatboxer joueur de tabla dont je n'ai pas réussi à retenir le nom (juste retenu qu'il l'a présenté comme le plus breton des indiens ou le plus indien des bretons) et dont l'apport était notable.
Plus rentre-dedans et plus trippant que ses autres projets avec le gros son de la grosse scène, même si Denez lui reste comme à son habitude imperturbable au milieu chantant avec calme et application ses textes bretons les yeux souvent sur ses notes accrochées au pied de micro, comme s'il s'agissait de plinn ou andro plus traditionnels.
En tout cas une bien chouette façon de finir la soirée !
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Critique écrite le 22 août 2023 par Pirlouiiiit
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Des trois artistes qui se produisent ce soir, Alela Diane est celle que je préfère écouter en disque. Mais sa prestation au Poste à Galène voilà 15 mois m'avait laissé sur ma faim.... La suite
Denez Prigent : les dernières chroniques concerts
Fanch le Marrec, Motivés !, Gilberto Gil, Denez feat. Yann Tiersen, Les Goristes, Kila, Mercedes Peon, Family Tel's Du, Castor & Pollux, Muleketu, the Exmouth Shanty Men, Natah Big Band, Pobl 'Ba'r Machin[e] ... (Festival du Chant de Marin 2019 - jour 2) par Pirlouiiiit
Port de Paimpol, le 03/08/2019
Couché à 4 h du mat après la superbe première soirée de la veille c'est au pas de course et sans petit déjeuner que nous nous rendons au pas de course sur le site du festival... La suite
Festival du Chant Marin : Les Marins d'Iroise, Hugues Aufray, Plazia Francia, Anna Calvi, Denez Prigent, Orange Blossom, Cape North, Kanerien Trozoul, Fanfaraï ... par Pirlouiiiit
Port de Paimpol, le 14/08/2015
Après la petite mise en jambe de la veille aux Halles Georges Brassens de Saint Brieuc, nous voici désormais à Paimpol pour l'immanquable Festival du Chant Marin qui a lieu tous... La suite
Les Naufragés : les dernières chroniques concerts
Naufragés par Emmanuelle
La Flèche d'Or - Paris, le 16/08/2002
Ce concert et tous les autres sont de purs moments de plaisir ! Une ambiance terrible et un groupe hors du commun. C'est génial ! A ne manquer sous aucun pretexte. La suite
Améthyste + Les Epouvantails + Les Naufragés par Boussac
Salle des fêtes - Bellegarde en Forez (42), le 03/11/2001
Je pensais être parti à la bonne heure mais un brouillard à couper au couteau le long de la Route Nationale 89 m'a fait tâter de la pédale du milieu et donc louper presque en intégralité la prestation d'Améthyste. Me reste quand même le souvenir d'une pop rock bien emmenée par une belle chanteuse à la voix envoûtante. Et déjà à la première pause... La suite
Les Naufragés par Boussac
Festival musiques d'ici et d'ailleurs - Châlons en Champagne, le 04/08/2001
Le festival des musiques d'ici et d'ailleurs est une bonne chose puisque les organisateurs proposent 38 concerts gratuits durant l'été sur la grande place populaire de Chalons en Champagne.
L'année dernière, les gens ont pu voir et écouter Zen Zila, Flor Del Fango, Beverly Jo Scott, Baobab, Wig a Wag ... Que du bon !
La programmation pour cet été... La suite
les naufrages+les bronzes font du SKA par dje
La Voulte, le 23/03/2001
Les bronzés forts de leur trés nombreux concerts ont prouvé qu'ils avaient vraiment progressé et on mit le feu !!!!!!Les naufragés ont quand à eux su varier les styles et trés bien faire bouger la foule!!!! Bravo aux deux groupes La suite
Matmatah : les dernières chroniques concerts
Matmatah par Lsl
L'Usine Istres, le 17/11/2017
Ce qu'on peut dire avec Matmatah c'est qu'ils ne se font prier pour envoyer du gros son dès le début du concert! Tout est là, l'énergie, la joie, le rythme, l'humour (petite... La suite
Iggy Pop + Julien Doré + Matmatah (Aluna Festival 2017) par fred
Ruoms, le 15/06/2017
Premier jour de la dixième édition du Festival Aluna à Ruoms. Nous débarquons au fin fond de l'Ardèche (et installons notre tente dans un camping à proximité) principalement pour... La suite
Matmatah + The Moon Drivers par Fabrice Lmb
Le Seven Casino à Amnéville (57), le 07/04/2017
Matmatah était de passage ce vendredi soir au Seven Casino. Après quasiment 10 ans d'absence, et fort d'un nouvel album, le groupe est à nouveau sur les routes. Et pour notre plus... La suite
Matmatah par benedicte
Exo 7 petit Quevilly , le 21/11/2007
Brillants, divins, 2 jours après j'y suis encore !
Eté 2008 : derniers concerts du groupe avant la séparation ! dur dur! ! vous allez me manquer ! rendez l'été prochain pour un ultime bonheur !
N'importe où c'est sûr! pas fini de faire votre APOLOGIE... La suite
Mes Souliers Sont Rouges : les dernières chroniques concerts
Mes souliers sont rouges par Esigec
Toulouse Ramonville (Havana café ), le 21/10/2005
Ca faisait longtemps que je connaissais mais je ne les avais jamais vu en concert. Que dire ?
Ils dégagent une énergie formidable et sont parvenus sans peine à entrainer la salle dans la danse.
Mêeme si leur dernier album évolue un peu d'un point de vue stylistique, ils restent un groupe festif, aux textes parlants et d'une grande diversité... La suite
Mes souliers sont rouges par Nana
Armada de Rouen, le 01/07/2003
Génialissime... Déjà longtemps que je suis ce groupe et les mots me manquent... Merveilleux... Merci pour tout le bonheur que vous nous donnez à chaque concert, c'est que du bonheur et on ressort la tête pleine de paillettes !!
Voilà... Rien de plus !! Merci à vous 5 pour votre disponibilité !!
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Mes Souliers Sont Rouges par Mag de Lyon
Espace Albert Camus, Bron, le 04/12/2001
C'est vraiment dommage qu'un groupe comme ça se soit retrouvé dans une salle aussi minable. Le public malheureusement allait, pour la plupart avec la salle... Ils ont tout de même réussi à mettre une ambiance qui dépote et ont même réussi à faire se lever les plus anciens d'entre nous...
Leur style est carrément différent d'un musicien à... La suite
Mes souliers sont rouges - Massilia - Marcel et son orchestr par Juju l'artiste
La rochelle - Francofolies, le 14/07/2001
Spectateurs : 10 000Debut du concert : 20H00Fin du concert : 02H30Franchement un concert comme ca, ca doit faire fantasmer plus d'un mélomane et à peu prés tout les slameurs. Ca a été la fête pendant plus de 6 Heures dans une ambiance de feu !!!!!!!!!MES SOULIERS SONT ROUGES :Dans ce groupe, ils sont 5 sur scène. Pour ceux qui ne connaissent pas,... La suite
Tahar tag'l : les dernières chroniques concerts
Calle Sol + Tahar Tag'l (festival POC) par Pirlouiiiit
Meson et Atelier Gouache, Marseille , le 11/10/2019
Vendredi soir, le soir où le week end commence à peine, où tout est possible. Le soir où je n'aime pas trop diner à la maison car ça veut dire pas de showcase à Lollipop, pas de... La suite
La Fête de la Musique 2013 : Kimy Mc Laren, Fanfare Tahar Tag'l, Divers par Joshua
Marseille, le 21/06/2013
Ma deuxième fête de la Musique ! L'an passé on avait déjà été voir un super concert de musique contemporaine à la bibliothèque municipale La suite
Port de Paimpol, Bretagne : les dernières chroniques concerts
La Femme + Barrut + Orange Blossom + Marina Satti + Adalta + Diridollou Lavigne + LLYM + Selah Sue + Des Lions Pour des Lions + Emel + Djibou (Festival du Chant de Marin 2023 - Jour 1) par Pirlouiiiit
Port de Paimpol, le 04/08/2023
Retour du festival du chant de marin après la pause imposée par la pandémie covid qui semble être un lointain souvenir. Contrairement à la dernière fois, donc en 2019 ou nous... La suite
Les P'tits Yeux, Babord Tribord, the Churchfitters, Sillage, Dom Duff, De la Crau, Red Cardell (Fête des Vieux Gréements) par Pirlouiiiit
port de Paimpol, le 14/08/2022
3ème journée de cette fête des Vieux Gréements, et deuxième pour nous qui ne sommes arrivés que hier. Un peu plus fatigués que la veille ; je me suis battu avec le wifi pour... La suite
Premiers de Bordée, Flashback Station 4, Jessy Morgan, Owen's Friends, Kalakan, les Receneurs, Requin Chagrin, Back Ouest (Fête des Vieux Gréements) par Pirlouiiiit
Port de Paimpol , le 13/08/2022
Il Y a quelques semaines Sam m'envoyer un message me disent que De la Crau était programmé à Paimpol le 14 aout. Mon premier réflexe a été de me dire, waw ils anticipent... La suite
Interview des Frères Morvan entre leurs 2 passages au Festnoz par Pirlouiiiit
Festival des Chants de Marins, Paimpol, le 02/08/2019
Cela faisait des années que je rêvais de les interviewer. Depuis cette première rencontre au Festival du Chant de Marins 2008, je n'ai raté aucune occasion de les voir : en 2013... La suite