Accueil Chronique de concert Luciano Pavarotti
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Chronique de Concert

Luciano Pavarotti

Stade Vélodrome - Marseille 15 juin 2002

Critique écrite le par


Nouvelle occasion ce soir de mettre les pieds dans le stade Vélodrome pour aller voir autre chose que du foot. Peu d'artistes peuvent se vanter d'avoir jouer ici : j'avais raté Pink Floyd, mais vu les Rolling Stones, Jean Michel Jarre, U2, Johnny Halliday ... alors que d'autres avaient du annuler souvent faute de remplissage : ces même Rolling Stones (souvenez vous Keith Richard qui s'était fêlé quelques cotes en descendant de son escabeau) , Céline Dion et prochainement Manu Chao (reporté au Dôme) ...



Ce soir c'était donc au tour de le légèrement excentrique Luciano Pavarotti. Pourtant les places n'étaient pas données (Gold : 310,00 Euros 1ère série : 152,00 Euros 2ème Série : 99,00 Euros 3ème Série : 77,00 Euros 4ème Série : 59,00 Euros 5ème série : 43,00 Euros) la mairie n'ayant cette fois pas mis la main à la poche comme pour Johnny ...
Cette fois les consignes ne sont pas 3 premières photos sans flash, mais plutôt les 3 dernières (en fait le rappel). Du coup après avoir récupéré mon accréditions et croisé une nouvelle fois mes confrères d'un soir (qui me rappellent certains épisodes de "Frank Chasseur de Fauves"), je suis rentré chez moi, et ai eu un mal fou à justifier mon refus lorsque le Pinguin m'a invité à venir boire un coup aux Maraîchers avant d'aller voir le concert punk (organisé par les Ratakans) à la Machine à Coudre ...



J'arrive à l'heure au rendez vous 22h30 entrée Gold. Un bonhomme bien sympathique et tout classe nous attend. On nous conduit à une consigne pour poser notre matériel (un Olympus C-200 en ce qui me concerne, mais pour les autres cela correspond à des sacs et valises avec des bêtes à XXXXX euros "plus cher que ton éducation" aura la finesse de penser tout haut un des photographes à propos d'une des filles de la consigne). On nous emmène ensuite voir un bout du concert avant de revenir nous chercher. Et c'est ainsi que je me retrouve à l'entracte dans la loge n°15 (celle de l'OM paraît il) c'est à dire en plein devant la scène situé devant les tribunes "gané" de l'autre côté du stade ... sans appareil pour vous montrer la belle vue. Champagne, sandwich, pizza, ... je souris intérieurement en pensant au prix qu'ont du payer les gens à côté ... mais bon pas trop à l'aise non plus.



Après quelques morceaux où alterne Pavarotti et une chanteuse, on nous appelle : on récupère les appareil, fait le tour du stade et on se retrouve au pied de la scène sur le côté. Dernière recommandations : pas de flash, ne bouger pas trop pendant les chansons, si les gens rouspètent derrière vous abaissez vous, restez accroupis ...



Notez que je n'ai pas encore vraiment parlé de Luciano c'est qu'en fait je ne suis pas du tout impressionné. Je m'attendais pas à un truc fabuleux, mais au moins un gros son bien puissant sortant d'un mec qui à la pèche.



Là je vois plutôt quelqu'un d'imposant mais qui semble forcer un peu. Il sourit et tout, mais il peine on dirait (bon je n'y connais rien mais quand même). Je prend donc un paquet de photos jetant des petits coups d'œil furtif sur un Gaudin plutôt souriant juste derrière moi ...



C'est assez impressionnant d'être au pied de la scène, mais franchement ça ne vaut pas un bon concert de rock avec des mecs qui bougent sur scène. Je pense que tout le concert j'aurais trouvé cela un peu long, mais j'imagine que les gens qui sont venus le voir ont été enchantés ... Je trouve quand même que pour un concert dans un stade ça manquait d'effets spéciaux.



En effet si c'est pour regarder deux écrans géants d'une mec absolument immobile avec un son moins bon qu'à la maison ... je n'en vois pas trop l'intérêt ...
En tout cas niveau temps ils ont eu vraiment de la chance car une semaine avant ils auraient du annuler à cause du temps.



Sur la fin il fait participer le public en lui demandant de chanter (et non pas d'applaudir). Ce soir pas de rappel. Bouquets de fleurs , salut avec le chef d'orchestre et au revoir.



En repartant j'ai fait un tour à la Machine à Coudre et suis malheureusement arrivé trop tard (juste fini) mais quelle chaleur à l'intérieur !

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