Accueil Chronique de concert Placebo + The Kills
Jeudi 28 mars 2024 : 6614 concerts, 27064 chroniques de concert, 5409 critiques d'album.

Chronique de Concert

Placebo + The Kills

Caen zénith 20 juillet 2004

Critique écrite le par

Pour commencer la critique de ce dernier concert de Placebo en France, j'en profite pour cracher un énorme vas-te-faire-enculer au vigile qui a aimablement bloqué notre file d'attente au moment de l'ouverture et à cause de qui on s'est retrouvé deux mètres derrière (on attendait depuis 11h du mat' merde !).
Bon voilà la salle est rempli rapidement et le groupe de première partie THE KILLS monte sur scène : quelle claque dans la gueule ! Malgré un set dépouillé (une guitare et une boîte à rythme), ce duo délivre une des meilleures premières parties qui m'ai été donné de voir : la fille complètement déjantée a un petit de quelque chose de PJ Harvey ou de Patti Smith et se montre d'une agressivité sans précédent (spéciale mention au FUCK PEOPLE qui ressemblait étrangement au BEAUTIFUL PEOPLE de Manson).

La tension monte pour Placebo, on espère une setlist différente de celle de Bercy ainsi qu'un Brian plus en forme.
Dès que ça commence, l'écrasement se fait sentir et il devient difficile de voir quoi que ce soit, le trio investit la scène, accompagné de ses deux musiciens complémentaires (qui il fait bien le dire se tapent les 3 quarts du boulot). TASTE IN MEN ouvre le bal : Brian est vêtu simplement d'un jean fashion et d'un débardeur blanc. Avec son habituel accent, il balance un "Bonsoir Mesdames et Messieurs". Et là ... coupure de courant : la gratte de Stéphane ne fonctionne plus. Notre leader balance quelques vannes pendant 10 minutes puis se ridiculise en nous débitant un discours politique digne d'un rebelle du quartier de commerce, enfin il paraît qu'on était là pour lutter contre le fascisme.
On attend encore un peu pour THE BITTER END qui réveille l'ambiance, voire l'hystérie générale. On se fait de plus en plus broyer (j'ai eu la chance de pouvoir attraper une barrière). Ensuite EVERY YOU EVERY ME est envoyée dans sa version agressive pour être suivie par ALLERGIC (to thought to mother earth). Brian se met torse nu (hystérie sexuelle pour tout le monde, fille et garçons) et entame PROTÈGE-MOI ; pendant le solo d'harmonica on peut le voir se rouler par terre. PLASTICINE relance la pêche avant la déception de la soirée : SOUL MATES, la merveilleuse version rock de Sleeping with ghosts est massacrée par un son abominable où l'on entend que la basse, dommage...
L'enchaînement qui suit est le même qu'à Bercy : BLACK EYED, I'LL BE YOURS et SPECIAL NEEDS. La version de ENGLISH SUMMER RAIN a été légèrement retouchée et rallongée pour une espèce d'impro vocale bizarre après le "Start again !". On ne quitte pas l'extase de ce soir pendant WITHOUT YOU I'M NOTHING, même si le petit prince se recouvre "Désolé mais il m'est impossible de jouer la prochaine chanson torse nu, par contre je vois que vous avez chaud, je vous invite à vous dévêtir". Pour THIS PICTURE, l'ambiance est du feu de Dieu et les petites groupies de la dernière se déchaînent (tiens, on les avait pas revu depuis The bitter end). Steph nous fait un solo de gratte, puis SPECIAL K, le morceau le plus vivant de la soirée termine les hostilités.
Premier rappel sur SLAVE TO THE WAGE (un peu saoulant) ou le groupe a heureusement amputé le "Run away" de la fin. Puis pendant PURE MORNING, Stéphane descend au contact des premiers rangs... escorté par 4 vigiles (rock star un jour, rock star toujours, un roadie nous a dit qu'ils avaient encore 10 000 balles d'alcool dans leur tour bus... faut voir aussi la vodka pure qu'ils descendent sur scène).
Installation du piano pour le second rappel. Malgré quelques excités du DVD qui réclament Peeping Tom, c'est TEENAGE ANGST en acoustique qui sera jouée, pour le plus grand bonheur des vrais fans. Seulement voilà, personne dans la salle ne semble connaître le morceau, évidemment il n'est pas sur Soul mates never die. Cette déception s'accentuera sur NANCY BOY, dernier titre du show et meilleur morceau jamais écrit par Placebo : la fosse est restée plate et on souffre désespérément de ne pas voir un seul pogo sur cette hymne. En tout cas, moi je peux crever maintenant que j'ai entendu ce morceau sur scène ; le caprice de Brian semblant terminé de ce côté-là.

Bref, une tuerie. Je ne suis pas le seul à être habité par ce sentiment d'avoir vu le meilleur concert de Placebo. Il paraît qu'ils étaient nuls à Brest la veille, en tout cas ici, ils ont mis le feu ! Les seules déception venaient du public, visiblement pas à fond et du tracklisting des chansons où l'on peut dire qu'ils se sont pas foulé. Génial quand même.
P.S : si vous souhaitez obtenir des photos de l'événement (du superbe torse de Brian), demandez-les parce que je n'arrive pas à les mettre sur ce site.

Taste in men
The bitter end
Every you every me
Allergic
Protège-moi
Plasticine
Soul mates
Black eyed
I'll be yours
Special needs
English summer rain
Without you I'm nothing
This picture
Special K (guitar solo intro)

Slave to the wage
Pure morning

Teenage angst (piano version)
Nancy boy

 Critique écrite le 02 septembre 2004 par Lord Panzer


The Kills : les dernières chroniques concerts

(mon) Rock en Seine 2017 : DBFC, Lysistrata, Timber Timbre, The Kills, Frustration, Sleaford Mods, Deluxe, Ty Segall, Mac Demarco en concert

(mon) Rock en Seine 2017 : DBFC, Lysistrata, Timber Timbre, The Kills, Frustration, Sleaford Mods, Deluxe, Ty Segall, Mac Demarco par Philippe
Saint-Cloud, Parc de Saint-Cloud, le 28/08/2017
Hélas, trois fois hélas, l'été se termine déjà, puisque son marqueur de fin, le toujours aimable festival Rock en Seine (15 ans déjà ! on a pas vu le temps passer depuis les... La suite

The Kills + Algiers en concert

The Kills + Algiers par Daddrock
BROOKLYN STEEL - NYC, le 21/07/2017
Brooklyn Steel. C'est d'abord l'histoire d'un voyage et d'un cadeau. Comment venir à New York City sans assister à un spectacle sur Brodway m'avait-on dit ? Et pourquoi pas un... La suite

Rock Werchter - Jour 4 : Foo Fighters - Cage the elephant - Thuston Moore Group - The Kills - Benjamin Clementine - Alt-J en concert

Rock Werchter - Jour 4 : Foo Fighters - Cage the elephant - Thuston Moore Group - The Kills - Benjamin Clementine - Alt-J par Cabask
Werchter, le 02/07/2017
Toutes les bonnes choses ont une fin et on entame le 4ème et dernier jour du festival Rock Werchter ce dimanche 2 juillet. Pour ne pas revivre le cauchemar de la veille et... La suite

The Kills (Festival Art Rock 2017) en concert

The Kills (Festival Art Rock 2017) par Ludmilla
Saint-Brieuc, le 03/06/2017
Si j'étais un garçon, je serais définitivement amoureux d'Alison Mosshart... Arrivée des Kills sur scène, grosse excitation dans le public (et dans les slips de mes... La suite

Caen zénith : les dernières chroniques concerts

Indochine - Black City Tour 2 en concert

Indochine - Black City Tour 2 par Rémy B
Zénith de Caen, le 21/10/2013
21 octobre 2013, ambiance rock devant le Zénith de Caen pour le concert d'Indochine. Une foule attend devant les portes d'entrée... Et devra patienter plus longtemps que... La suite

Indochine + Asyl en concert

Indochine + Asyl par grainedeschmoule
zénith de Caen, le 09/10/2009
Je n'ai jamais été un inconditionnel du groupe Indochine. J'aimais quelques morceaux, mais pour dire vrai, je n'aime pas trop la façon de chanter de Nicolas Sirkis, mais je... La suite

Jacques Dutronc par Valou de IFS
Zenith de Caen, le 23/04/2010
Une ambiance magique, du Dutronc pur jus !!! Il n'a pas changé toujours une pêche d'enfer, de l'humour, de la présence et cette proximité avec le public qui lui a fait un accueil à sa mesure ! Il sait, de plus, laisser de la place à son équipe : musiciens et choristes/comédiens hyper pros, une choriste solo qui l'accompagne en duo (avec une... La suite

Jacques Dutronc par Valou
Zenith Caen, le 27/04/2010
Je voulais voir Dutronc, et j'ai vu Dutronc. Soirée magnifique, rien à critiquer. J'ai adoré "fais pas ci, fais pas ça" version "rap". Du grand, grand Jacques... Musiciens et choristes au top, sans oublier la petite dame en rouge. Bravo, encore plein les yeux et les oreilles. La suite