Accueil Marseille - Aix Newletter Live In Marseille 30 Octobre 2017 : Pardon my french
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Newletter Live In Marseille 30 Octobre 2017

Pardon my french



Frènche axante

C'est en écoutant la radio que m'est venue l'idée de cet édito, sur un sujet qui me titille depuis longtemps en musique : ce que j'appelle, à longueur de chronique, le "frènche axante". En bon anglais US : "De fwench'axeunte" ! Ce petit truc tellement typique des françaises et français qui font du rock (et autres musiques actuelles d'ailleurs)... Bien évidemment, on ne peut pas leur reprocher de vouloir chanter en anglais. D'abord parce que ça leur ouvre potentiellement 12 milliards d'oreilles qui n'entendent rien à la langue de Molière, et qu'il faut bien vendre hors des frontières ou essayer, pour faire tourner sa musique. Ensuite parce qu'il faut bien constater que chanter du rock en français pose directement une réelle difficulté, si on a pas au moins des textes littéraires (exemple, Noir Désir) ou militants (exemple, Lofofora) à vendre. Et encore... "Les flaques de peinture sur les murs ont parfois, la couleur des sons que tu vois !", bien sûr c'est quelque peu pataphysique voire complètement idiot, mais c'est historiquement ce qui s'est le mieux vendu en France au rayon rock... depuis l'invention du rock !

Les Beatles du début ont pourtant cartonné en chantant "She Loves You, yeah, yeah, yeah" et personne ou presque n'a moqué à l'époque la nullité de leurs paroles. Mais essayez donc de chanter "Elle t'aimeu, ouais, ouais, ouais" et vous ne récolterez pourtant que des quolibets... Le rock sonne génétiquement mieux en anglais, c'est un fait. John Lennon lui-même disait : "Le rock français, c'est comme le vin anglais, ça n'existe pas !". Reste alors au chanteur de rock français mais aspirant anglophone, une difficulté majeure : trouver sa juste dose de frènche axante ! La chanteuse Hollysiz, invitée du jour à la radio, a pourtant fait l'effort d'aller passer du temps en Californie mais rien n'y fait : quand elle chante, même sur une production américaine, j'entends directement, absolument, définitivement une française. Ne parlons même pas de Charlotte Gainsbourg... Mais au final, notons que ce n'est pas forcément une mauvaise affaire commerciale : les françaises et français qui se vendent le mieux outre-Atlantique (exemple : Phoenix), sont souvent ceux qui arrivent à chanter bien en anglais tout en sonnant "un tout petit peu français", ce qui pour une oreille américaine est à la fois réconfortant (elle comprend les paroles...) et agréablement dépaysant (la voix lui paraît exotique...)

Si ça se trouve, plein de gens en France ne font pas la différence entre ces subtils niveaux de frènche axante entendus à la radio. Vous même ne voyez peut-être pas du tout de quoi je parle, si vous parlez peu l'anglais ? Mais de même qu'un anglais même très "fluent" en français, se trahira pratiquement toujours en disant le simple mot "rue" (qui comporte à la fois une consonne et une voyelle imprononçables dans sa langue !), un chanteur français aspirant anglais trahira toujours ses origines au détour d'un vers, d'une intonation foirée ou d'un accent tonique mal placé. Ou pour dire "je", du tristement célèbre "Hi" prononcé à la place de "I", ce qui n'était évidemment tolérable que chez David Bowie... Car je crois que nous les francophones, sommes génétiquement incapables, de toutes façons, de parler anglais ou américain parfaitement. La seule fois de ma vie où j'ai cru y arriver, après avoir passé plus de 3 semaines d'affilée sur la Route 66, a finalement été une déception. Je m'y croyais, je parlais comme Walter White, j'avais l'impression que je parvenais enfin à formuler sans qu'on me démasque le terrifiant "Hi ! How'a'you today ?", formule de politesse de rigueur là-bas, à la californienne... C'est en regardant ensuite nos petites vidéos de voyage, où je commentais évidemment en V.O., que j'ai du me rendre à l'évidence : moins que d'habitude certes mais quand même : frènche axante, dude, definitely !

A partir de là, les groupes de rock de France non génétiquement modifiés (par exemple avec un chanteur d'origine étrangère) ont peu d'alternatives. Certains enfoncent délibérément le clou en l'empirant, leur frènche axante, et le résultat peut être marrant, voire réussi (Dionysos fait forcément exprès de chanter si franglais !), d'autres avouent leur impuissance mais mettent le paquet sur la musique ou la texture de la voix, et du coup ça passe (Frustration doit bien se rendre compte qu'il est très très loin de Shakespeare !). Une bonne solution peut aussi être d'inviter des copains d'outre-Atlantique pour des featuring anglophones (exemple : Nevchehirlian), plutôt que de risquer de se ridiculiser... Une autre peut être de s'en foutre complètement (localement, La Flingue, qui massacre allègrement l'anglais mais aussi au besoin, l'allemand). Malheur pourtant aux groupes de cuistres qui, se poussant du col, essayent de sonner anglais sans y parvenir (pour ne pas être méchant, je ne citerai pas le nom de ce trio électro rock local qui m'a toujours donné des boutons). "Tu vuò fa' l'Americano, 'mericano, 'mericano"... Parfois c'est juste pathétique, parfois c'est carrément exaspérant !

Et puis heureusement, il y a quand même quelques rares élu.e.s, dont je pense que cela relève peut-être d'abord d'une excellente capacité d'imitation (ce qui est un vrai talent artistique, hein !). Comme par exemple, le très jeune et bluffant rappeur Killason (100 %... poitevin !), qui s'il pouvait se retenir de haranguer le public en français, pourrait passer pour un pur kid de Brooklyn, d'autant que physiquement il ressemble nettement plus à Prince qu'à Akhenaton... Ou bien le groupe Rescue Rangers, qui vient de sortir un album stoner de très bonne tenue et d'un américain chimiquement pur à 99,9 %... Ou encore les regrettés Keith Richards Overdose, dont les capacités de chanter/hurler du rock'n'roll dans un anglais parfaitement crédible, m'ont toujours frappé, alors que sauf erreur ils sont tous nés dans les Bouches-du-Rhône...

Donc, si comme à moi ce p....n de frènche axante vous fait parfois souffrir et saigner des oreilles, consolez-vous, car un miracle est toujours possible, même à Marseille dans une petite salle, à la découverte d'un groupe inconnu repéré dans l'agenda Live in Marseille et qui parviendra à vous faire croire qu'il vient d'ailleurs. Un de mes souvenirs pas très vieux en la matière, fut la surprise incroyable de découvrir, seulement au bout de 4 chansons que The Mullins, groupe de punk irlandais tout à fait crédible (et présenté en tant que tel)... venait de Maussane-les-Alpilles !

Philippe

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Cette semaine à Marseille


 
toute la programmation de la semaine (et d'après) c'est par là
https://www.concertandco.com/ville/marseille-aix/billet-concert-3.htm

 
A noter le début du festival RIAM ...
 
Si votre date manque n'hésitez pas à la rajouter via ce lien ici : https://www.concertandco.com/annonce.php

Cadeaux

En cadeau les chroniques (comme si vous y étiez) de :

* la chronique de Jérôme Sabbagh & Greg Tuohey group au JAM (festival Jazz is the Answer) par Pirlouiiiit à lire ici

extrait : "  [...]Un petit coup d'oeil à la setlist qui se trouve à mes pieds me permet de voir qu'il y a 6-7 morceaux de prévus dans les 2 sets composés à part égales de morceaux de Jérôme et de Greg. Il attaquent donc par Heart de Jérôme. Et je repense à cette époque où je n'aimais pas le jazz, où je n'aimais ce jazz, celui qui est tout doux, tout mou, qui se joue avec des balais en caressant la batterie ou en effleurant les cordes de guitare ou de contrebasse pendant que le saxo semble accompagner un générique de fin de soirée. Alors que maintenant curieusement j'y suis sensible [...] "

* la chronique de Shiloh à la Machine à Coudre par Vv à lire ici

extrait : "  [...] Alors, j'ai lu une bande dessinée de Benoit Brisefer, en mastiquant des merguez au wasabi, après je suis allé voir Shiloh, en clopinant, c'était cool, il y avait les copains, ça m'a rassuré sur la réalité, ça semblait tangible, puisque le merlot m'est immédiatement monté au cerveau. En attendant, j'ai lu l'édito du Vortex, ça m'a fait penser à un Artaud ressuscité. Du coup, j'étais content. Mes yeux voyaient sans voir, comme d'habitude, mais mes oreilles entendaient ce qu'il fallait entendre, c'est à dire les contorsions de Cedric, et sa Squier par laquelle le souffle de vie sortant des amplis expulsait la voix rogomme de ce blond cavalier, et les rythmes obsédants tressés par Manu aux beaux favoris. J'étais reconnaissant qu'ils ouvrent ainsi les déversoirs émotionnels, pressant mon torse comme au temps des bistrots du bout du monde, quand la sueur de joie pleuvait sur eux et le public. [...] "
* la chronique de Angus & Julia Stone au Silo par Laurent à lire ici

extrait : "  [...] Courte robe noire d'un côté, casquette et T-shirt débraillé de l'autre, la famille Stone ne s'embarrasse pas de l'étiquette. On est australiens, on est à la cool après tout. Et visiblement heureux de jouer ensemble, comme en témoignent les échanges et regards que frère et sœur se jettent régulièrement, et dont l'apothéose sera la présentation que fera Julia d'Angus lors de l'introduction du groupe. Cette énergie positive transpire sur les morceaux qui s'enchaînent, alternant très naturellement la plupart des morceaux du dernier album et classiques du groupe tels que "Big jet plane". Sur "Nothing Else" les voix sont parfaitement à l'unisson et la sauce prend indéniablement. Julia Stone, qui ressemble parfois à June Carter, minaude sur scène, alternant graves et aigus de cette voix si particulière, tandis qu'Angus, un peu plus en retrait sait prendre sa part quand il le faut. [...] "

* la chronique de Rachmanimation au théâtre de la Criée par Pirlouiiiit à lire ici

extrait : " [...] Rachmanimation comme son nom l'indique est une série de films d'animation (dessin animé, stop-motion de tissus, ...) avec comme musique du Rachmaninov merveilleusement bien joué par le duo violon piano. Vadim et Dimiti on regagné leur place et la salle est à nouveau plongée dans le noir. La magie opère instantanément (dès le générique de l'époque). Comme cela vient de nous être expliqué avec une pointe de malice (le discours s'adressant autant aux enfants qu'à leurs parents) il s'agit là du premier dessin animé pour enfants en URSS. Une histoire d'un bonhomme (bâton) qui essaie (et parvient) à rentrer sur une patinoire public payante. [...] "

* la chronique de Stoo Odom's Odomiseurs à la Casa Consolat par Pirlouiiiit à lire ici

extrait : "  [...] Je ne savais pas à quoi m'attendre (je ne savais pas que le GMEM était en partie responsable à ce moment là) du coup je suis surpris par le côté expérimental de la chose. Surtout sur le début du set (alors que la lumière est encore allumée). Ça joue, ça grince, ça remue, ça crisse, ça couine même ! Cedric et Paul se toisent et sourient. C'est tendu, on attend que ça explose ... Vincent ne semble plus capable de retenir des grand Raaaaaa ou HAAAaaaa. Entre jazz et post rock je dirais pour faire vite.[...] "

* la chronique de Johnny Marre à la Casa Consolat par Pirlouiiiit à lire ici

extrait : "  [...] Fanfare dans l'esprit, textes en français qui traitent du quotidien festif donc à la fois humoristiques et engagés ce qui n'est pas étonnant pour un groupe basé autour de la Plaine, quartier en pleine mutation. Des textes parfois en italien mais souvent en français qui parlent donc de sacs plastiques (de façon un peu surréalistes), des difficultés à se garer dans le quartier (preuve qu'au moins une n'habite pas tout à fait dans le coin), une valse, des "on lâche rien" qui se transforme en "on lâche le chien" et toujours cet invitation à faire la fête : "je te conteste et quand je manifeste je me déguise pour me moquer de toi !" [...] "

* la chronique de La Kamba au Poste à Galène par Pirlouiiiit à lire ici

extrait : " [...] On sort de là avec le sourire, des couleurs pleins les yeux et des mélodies plein la tête ! Je n'aurais vu qu'un tiers je pense de la bonne vingtaine de titres présents sur la set list mais quel plaisir de voir eur pêche sur scène et la réaction qu'ils déclenchent dans le public. C'est dans des moments comme celui là que tout parait évident et beau et où on se dit que si les gens regardaient un peu moins la télé et sortaient un peu plus pour partager ce genre de moments il y aurait moins de problèmes dans la société ... "

Le disque de la semaine

Broken Homeland de Valparaiso écouté par Pirlouiiiit

Il y a plein de raisons qui font qu'il est souvent difficile d'écrire une chronique de disque ... Si le lecteur connait l'artiste il y a des chances qu'il se moque de ce que vous en pensez, si il ne le connait pas, étant donné le nombre de groupes qui existent, comment attirer son attention si ce n'est en utilisant des comparaison forcement réductrices ou plus simplement en l'envoyant écouter des morceaux en ligne voire la video que vous aurez pris le soin de coller en dessous. Bref par moments on na le sentiment que la chronique de disque en ligne ne sert plus à grand chose si ce n'est à donner un peu de visibilité et faire tourner un peu plus le clip. Si je me suis permis cet aparté en intro de la chronique du très bon Valapaiso c'est que celle ci peut se résumer (sans que ce soit réducteur) à en lire la pochette ... en effet une fois qu'on a lu la prestigieuse liste des invités par les anciens musiciens de Jack the Ripper (oui oui les même qui avaient sortir The Fitzcarraldo Sessions) rejoints par Thomas Blehom, on a tout dit : Phoebe Killdeer, Shannon Wright, Rosemary Standley, Julia Lanoë (honneur aux dames), Dominique A., John Parish, Howe Gelb, Josh Haden, Marc Huyghens ... surtout si on ajoute le nom des groupes dont ils sont issus Nouvelle Vague, <>Moriarty, Mansfield Tya, Giant sand, Spain, Venus. Que dire en effet de plus (en dehors du fait qu'on se dit qu'avec un ou deux tutres en plus on se serait peut être retrouvé aussi avec Jennifer Charles et Matt Berninger) ? Qu'on a l'impression de naviguer entre Nick Cave, Leonard Cohen et Jack the Ripper mais sans les explosion de ce dernier, et avec de superbe voix feminines en plus. Très homogène et calme c'est peut être seul petit reproche que l'on peut faire au disque. Après sur scène cela pourrait être tout autre chose !

September 2017 (Zamora - PIAS)


Le livre de la semaine

Les textes (pas si) à l'arrache (que ça) quasi quotidiens de l'ami Vincent Palacio (je cite : "Depressif, parano, en colère, tête de con. Niveau de frustration artistique : hitlerien. Heureux proprietaire d'une sclérose en plaque. Né en 1979. Techniquement mort sans l'être. Habite à Marseille. En Enfer.") ont trouvé un écrin numérique plus décent que facebook ... vous les trouverez désormais ici : https://130decuy.com/

Ci dessous (avec sa permission) le #260 :

Qu'elle est belle cette campagne ! Les champs de blés touffus brossent la brise qui sent bon l'herbe fraîche et la terre. Et autour de ce beau vallon , une forêt nous encercle comme une armée pacifique . Un petit sentier m'emmène vers la seule habitation en vue, une jolie fermette guillerette. Mais l'air est étrange... En quelle année somme nous ? 1986 ? Soit. L'époque de la guerre froide. C'était le bon temps... Naaaann.
Tiens, il y a quelqu'un assis sur le porche, là-bas, allons voir... Oh ! Mais c'est Mojo Nixon en train de gratouiller sa guitare ! Sacré Mojo !

-Hey Mojo, comment tu vas ?
-Yo, salut, pt'it rantanplan, ca biche ? Ca t'dit de prendre cette planche à laver et d'jouer avec moi ?
-Pour sûr !
-Allez, hop alors ! Mon pote Jay va bientot poser des avions de chasse sur des portes-avions, genre pour la Navy, tu sais ? Alors ça fait qu'il va avoir une bombe nucléaire sous les fesses, et y va peindre ma tronche sur c'te bombe nucléaire, et sur le côté y aura marqué "Mojo vous dit bonjour !". Donc j'ai ecrit cette chanson qui s'appelle "J'vais coller ma tronche sur une bomb nucleaire". Ca sonne comme ça... Trois, quatre...

J'vais coller ma tronche sur une bombe nucléaire
Tout les cocos feraient mieux d'se barrer
Une grosse bombe dans les airs
Les gros méchants vont clamser
J'vais coller ma tronche sur une bombe nucléaire

J'veux pas arrêter d'respirer
Juste pour des bobards d'président
Je veux pas du tout etre zigouillé *zigouillé !*
Ces mecs de D.C sont des cinglés
Sur une ogive, j'vais figurer
Très très bientot, on s'ra vaporisé

Ouais à Moscou, ils ont discuté l'plan
Z'ont dit que c'était l'bon moment
Pour les bombes d'remplir le ciel *remplir le ciel !*
Les russkofs sont comme nous, c'est connu
Tous l'monde à la tête pleine de pu
Maintenant faut qu'je change de sous-vêtements *sous-vêtements !*

Captain Au-D'là à dit
qu'on s'raient bientot moisi
Mais il connait un coin super
Z'aurez pas un riquiqui
morceau de not' Q.I
Larguez donc vos bombes loin dans l'cosmos

J'veux pas d'hiver nucléaire
Ni qu'ma peau tourne au vert
J'veux pas qu'mon visage explose partout
Donc, quand tu verras un stalinien
Dis toi qu'c'est la maman d'quelqu'un
Oublie un peu ces bombes... Et péte un coup

J'vais coller ma tronche sur une bombe nucléaire
Tout les cocos feraient mieux d'se barrer
Une grosse bombe dans les airs
Les gros méchants vont clamser
J'vais coller ma tronche sur une bombe nucléaire
J'vais coller ma tronche sur une bombe nucléaire
J'vais coller ma trooonnnNnche...

Bon dieu, m'sieur président, monsieur l'president popov, avec ta drôle de tache sur le front, n'appuyez pas sur le bouton, je n'veux pas mouriiiIiiiiiiiiiiiiaaaaarrrg !

*Tchikitchikitchiki plom plom !*

-Ouais !
-Yahou !

(Gonna put my face on a nuclear bomb, par Mojo Nixon et Skid Roper, sur l´album Frenzy, Restless records.1986)

SOUTENONS

* Voici le message de Ventilo (qui lui aussi a besoin d'aide) : " Gratuit, indépendant et non subventionné, Ventilo paraît grâce à la vente d'encarts publicitaires. Nos clients, majoritairement des associations culturelles, souffrent du désengagement des collectivités et de l'État dans leur subventionnement. Mécaniquement, leur budget de communication s'en trouve amputé. Alors que nos frais de fonctionnement augmentent, les rentrées publicitaires baissent ! Voilà qui laisse un trou de 15.000 euros dans notre comptabilité, ce qui annonce, fin 2017, un arrêt de nos activités. "

https://www.helloasso.com/associations/aspiro/collectes/que-ventilo-continue-de-paraitre  

* Voici le message du Lollipop Music Store : " Notre espace vient de fêter ses 10 ans ! Malgré cela, notre équilibre reste fragile. Nous vous épargnons les détails (concurrence agressive des supermarchés du disque, subvention allouée à notre activité culturelle supprimée etc...). Le fait est que si comme nous, vous êtes attachés à l'activité originale et conviviale de Lollipop, et que vous aimeriez que cet espace d'échanges et de rencontres puisse fêter ses 20 ans en 2026, alors nous avons besoin de vous. La somme indiquée est le minimum nécessaire pour nous aider à relancer la machine, mais tout supplément sera bienvenu ! " Objectif : 5000 €

https://www.kisskissbankbank.com/lollipop-music-store-cafe-culturel

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