Bojan Zulfikarpasic : jazz inventif avec des influences de folklore balkanique en dosage subtil.
Bojan Z en concert
Bojan Z : l'historique des concerts
Je.
11
Mai
2023
Théâtre du Vésinet - Le Vésinet (78)
Sa.
21
Janv.
2023
Ve.
16
Sept.
2022
Château Royal - Montceaux les Meaux (77)
Sa.
05
Mars
2022
Me.
12
Janv.
2022
Ma.
11
Janv.
2022
Je.
02
Déc.
2021
Théâtre National de Nice - Nice (06)
Di.
05
Sept.
2021
Grande Halle de la Villette - Paris (75)
Bojan Z : les dernières chroniques concerts 3 avis
Michel Portal 'Baïlador'
Critique écrite le 22 février 2012, par Mardal
Grand Théâtre De Provence - Aix-en-Provence 21 février 2012
Une anecdote évoquée récemment (lors du concert Texier Sclavis Romano, à Porquerolles) revient encore : Ahmad Jamal qui répondait à l'invitation de Miles Davis "Nous sommes tous deux des leaders, et il n'y a la place que pour un seul sur scène". Le pensait-il ou n'était-ce qu'une façon polie de décliner l'invite de Miles ? Toujours est-il que le groupe qui se produit ce soir, au Grand Théâtre De Provence a donné tort au pianiste. Le concert débute par une entrée discrète du piano, longue, qui se construit lentement, Bojan Z pince les cordes à même l'intérieur de l'instrument. Ça commence en Afrique, ça ressemble à une kora. Un rythme s'installe peu à peu, plus précis. Dès qu'il est posé, la contrebasse et la batterie effectuent leur entrée, d'abord discrètement elles aussi, telles des contreforts qui étayent une architecture en construction. Le morceau monte en volume et atteint son climax à l'entrée de la clarinette basse, qui énonce sa phrase, son thème tout en puissance. La délicieuse et impressionnante sensation d'avoir affaire à des pros, à des boss, est là, immédiate et évidente. Ambrose Akinmusire, jeune trompettiste Nigérian n'interviendra que quelques minutes plus tard pour le confirmer. Les morceaux qui se succèdent sont... Lire la suite
Nice Jazz Festival 8/8 : Bozilo + Sonny Rollins + Charles Lloyd + Leela James + Kurt Rosenwinkel Standards
Sur le dernier album de Kurt Rosenwinkel, Deep Song, figurent Brad Mehldau au piano et Joshua Redman au saxophone. Tous les deux étaient présents lors de l'ouverture du Nice Jazz Festival. Alors, on espère qu'ils sont toujours là pour donner un coup de main au guitariste. Pour Mehldau, c'est vite réglé : pas de piano sur la scène. Redman n'est pas là non plus. Guitare / basse / batterie. Autant dire que ça va vite tourner en rond. Ils nous jouent des standards (Back Up de Larry Young, Reflections de Thelonious Monk, More Than You Know de Chépuki) avec un schéma simple : sur le thème qu'il joue à la guitare, Kurt Rosenwinkel développe (abuse ?) des variations. Certes la (très jolie !) contrebasse nous invite constamment à battre la mesure, certes le jeune homme est plutôt doué, mais à la fin de chaque pièce, on est tenté de dire : "Oui. Et ?" Comme Kurt Rosenwinkel annonce toujours les titres après les avoir interprétés, on peut jouer à les reconnaître. Pas évident du tout d'autant que les déclinaisons que le guitariste fait subir au thème sont extrêmes. Kurt semble prendre du plaisir et le partage avec quelques spectateurs. Kurt Rosenwinkel (guitare), Eric Revis (contrebasse), Rodney Green (batterie) Pour Leela... Lire la suite
Bojan Z Piano Solo
Atmosphère feutrée au Cri du Port en ce mercredi 21 janvier 2009. C'est la première des deux soirées pendant lesquelles le pianiste de Belgrade ( je me suis bien renseignée sur lui avant le concert, ne connaissant que son nom et renom... Son site www.bojanz.com/ mérite le détour notamment pour une introduction précise à sa musique et à son univers hétéroclite. On y découvre aussi l'impressionnante collection de prix obtenus par icelui...) C'est aussi l'occasion pour moi de découvrir ( après dix ans de vie ici !!) la salle du Cri du Port, partagée avec Le Parvis des Arts. La salle d'accueil avec son bar et sa petite cour est chaleureuse et on nous reçoit avec une gentillesse et une humilité touchantes. Chacun murmure et se prépare à l'écoute. On entre dans la salle, apparemment un ancien temple, et il semble que le sacré du lieu se soit infiltré dans les parois des murs car tout le petit monde assemblé là fait silence pour la venue de Bojan Zulfikarpasic. Le piano à queue occupe toute la scène et la simplicité de la présence du pianiste s'impose avec beauté. Les chaises craquent, les respirations se suspendent. C'est parti pour deux mains aux doigts d'une dextérité majestueuse. Les deux premiers morceaux sont d'inspiration... Lire la suite