Hellfest, édition XVI, et troisième pour nous ! Assez, on l'espère, pour avoir un avis à peu près informé, et donc pour nous être autorisé à rédiger par ailleurs un teaser en forme de disclaimer, destiné à écarter toutes les choses qui fâchent les gens (ou pas..) à propos de ce festival, et pouvoir mieux consacrer ces chroniques à son contenu et à son expérience unique... Expérience qui a commencé dès Avignon ce matin, quand on a croisé un premier hellbanger, en grande tenue 100 % merchandising du festival, dans le Marseille-Lyon !On finit le voyage par la traditionnelle traversée piétonne de Clisson (où l'on se perd toujours un peu, surtout quand "Barbaud a fait bloquer des rues" - comme nous a dit un riverain !), et contrairement aux fois précédentes, ce n'est pas à l'entrée du site qu'on attendra des plombes... Puisque le bracelet-magique-qui-rend-tout-gratuit y est vite obtenu, vers 16 heures, tout comme ensuite la tente en carton à l'Easycamp (voir notre chronique de 2022 pour plus de détails sur cette modalité de camping pas donnée, mais foutrement pratique quand on vient de loin). Mais c'est à l'entrée du festival, face à la Cathédrale, qu'il y a un moulon (comme on dit à Marseille) digne d'un rassemblement syndical, un lendemain de... Lire la suite

"Eh, les copains ! Si on se sortait les doigts avant d'être trop vieux, et si on arrêtait d'aller flâner ici ou là dans des festivals metal, du Sonisphère au Graspop ou au Download, qui sont parfois tout moches, ou à l'organisation merdique, et en tout cas souvent pluvieux et boueux ? Et si pour une fois on se faisait celui de la jolie cité de Clisson, le Hellfest, la Mère de tous les festivals de metal, comme on en a tous envie depuis des années ?" Je ne sais plus trop qui l'a proposé en premier mais je sais qu'on a pas hésité longtemps à s'acheter tous les huit des Blindpass, en octobre dernier, pendant les 24 heures qui ont suffi à tous les vendre... Pour ma part, ça impliquait juste de monter de Marseille (TGV-métro-métro-TGV-TER...marche), et pour les autres de venir d'Alsace ou de Belgique. Rien d'insurmontable, quoi ! Plus, bien sûr, de se prendre la grosse galère commune à tous les festivaliers : à l'arrivée au Rond-point de la Guitare, des heures de queue chargés et en plein cagnard avant de pouvoir enfin chausser le bracelet Pass 3 jours tant convoité... et de pouvoir l'arroser enfin d'une bière, avant de gagner le camping. Point facilitant, grâce à nos relations amicales avec l'un d'entre eux, un campement de metalleux à... Lire la suite