Du folk le plus intime au rock'n roll survolté, Narrow Terrence nous balade dans un univers qui n'est pas sans nous rappeler celui de Tom Waits ou Deus : peuplé de voix rauques et un brin déglinguées, de guitares lourdes et de sons étranges. Ils nous racontent, en français ou en anglais, des histoires qu'on dirait oubliées au fond d'un grenier, des histoires de soldats errants ou de voyages en Hongrie. Le mariage réussi entre songwriting primitif et orchestrations minutieuses.
Du folk le plus intime au rock'n roll survolté, Narrow Terrence nous balade dans un univers qui n'est pas sans nous rappeler celui de Tom Waits ou Deus : peuplé de voix rauques et un brin déglinguées, de guitares lourdes et de sons étranges. Les frères Puaux (Antoine au chant à la guitare et à la batterie, et Nicolas à a guitare et au chant) et leur presque demi-soeur (Christelle Lassort au violon) célèbrent le mariage réussi entre songwriting primitif et orchestrations minutieuses, entre des morceaux oniriques savamment déstructurés et des complaintes énergiques.
Début 2010, le groupe sort Narco Corridos, un album aux références plus cinématographiques (Tim Burton, Jim Jarmush, Sergio Leone, Wim Wenders) que musicales (Nick Cave, Tom Waits, Ennio Morricone). L'instrumental éponyme, Narco Corridos, mélange de surf music et de klezmer est une "road song", comme il y a des road movies. Elle nous emporte du sud ouest américain vers le fin fond des Balkans, du blues et du rock gras vers les mélodies subtiles et les berceuses dansantes...
Sur scène, ils excellent, ils expriment totalement ce talent, que ce soit seuls où lors de leurs nombreuses collaborations (EZ3kiel, Mansfield TYA, Calexico ou Moriarty).
Narrow Terence en concert
Narrow Terence : l'historique des concerts
Ve.
15
Sept.
2017
Jardin de Leveche - Orléans (45)
Sa.
03
Juin
2017
Chateau - Lourmarin (84)
Di.
30
Avril
2017
Sa.
22
Avril
2017
Sa.
15
Avril
2017
Ve.
14
Avril
2017
Je.
13
Avril
2017
Sa.
18
Mars
2017
Narrow Terence : les dernières chroniques concerts 19 avis
The Healthy Boy & Tereglio
Pour changer du punk dans de sombres caves, rendez-vous chez les D. pour un concert "à la maison" plus intimiste. Comme à chaque fois accueil des plus chaleureux par les enfants de la famille, avec participation aux frais, billet de tombola et le petit buffet participatif qui va bien. Le salon est emménagé en mode "chapelle" avec travée de sièges, ce qui ne peut que plaire à notre hôte. A l'affiche ce soir the Healthy Boy vs Tereglio, à savoir Benjamin Nerot (que je ne connais pas) et Nicolas Puaux (qui jouait dans les envoûtant Narrow Terence). Le public s'installe et les deux musiciens finalisent l'accordage de leurs guitares, électrique the Healthy Boy et folk pour Tereglio, et de leurs pédales. Les premiers accords, doux et minimaliste, accompagnent la voix éthérée de Nicolas Puaux. L'ombre de Nick Drake plane sur ce début de concert. Les guitares se mêlent et se rencontrent avec que the Healthy Boy prenne le chant sur un nouveau morceau. Voix d'outre-tombe à la Tom Waits, guitares à la fois blues et dissonantes, l'ambiance s'installe, derrière la musique calme, on sent une tension sous-jacente, le calme avant l'orage. Le concert alterne ces deux chants, entre plages mélodiques, stridences dissonantes et de brèves fulgurances soniques... Lire la suite
Thousand + Alpes + Catfish feat. Narrow Terence + Baxter Dury + Messer Chups (Festival Yeah! 2014)
L'année dernière j'avais vraiment regretté de ne pas être là du 7 au 9 juin 2013 pour la première édition du festival Yeah ! qui accueillait notamment les Hushpuppies, Narrow Terence, ou encore Laetitia Sherif et Luz... Aussi, cette fois nous avons bloqué les 3 jours, loué une voiture et zou direction Lourmarin pour voir ce que nous avaient concocté cette année Arthur Durigon (programmateur de l'Espace Doun à Rognes), Nicolas Galina (ancien du Pop In à Paris) et Laurent Garnier (pas besoin de lien là je pense... ), les 3 fondateurs du festival et leur équipe de bénévoles. 25 groupes ou DJ sur 3 jours... Avec des trucs gratuits dans le village de 14 heures à 18 heures et puis de 19 heures à 1 heures la partie payante au pied du château de Lourmarin. Partis dès que l'école le permettait nous nous tapons les bouchons de Marseille. A Lourmarin, des affiches à tous les croisements mais pour d'autres trucs que le festival ; c'est qu'il se passe beaucoup de choses ce week-end et les prochains dans la région. Nous n'arrivons finalement sur le site que vers 19 heures (le temps de déposer nos affaires à l'auberge et de venir à pieds)... nous avons donc raté Dawn (sur de Raphael Imbert qui semble avoir passé un cap depuis ses premières... Lire la suite
Narrow Terence
Apt est une commune française, sous-préfecture du département de Vaucluse, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Aptésiens ou Aptois. Apt est située sur l'ancienne voie Domitienne. Son centre-ville, groupé autour de la cathédrale Sainte-Anne, occupait jadis une île. Apt est située à 35 km de Cavaillon, 38 km de Manosque, 45 km de Forcalquier, 55 km d'Aix en Provence, 53 km d'Avignon (gare TGV), 780 km de Paris et, à vol d'oiseau, 6 286 kilomètres de New York. La ville est construite dans la vallée du Calavon entre le Massif du Luberon et les Monts de Vaucluse. Intro à la Houellebecq : 95 % du texte ci dessus est un copié collé de wikipédia... Intro incongrue, sans aucun rapport avec cette soirée dans la chapelle baroque de l'école de musique d'Apt... Une splendide école de musique, d'ailleurs, et qui n'est même pas citée sur la page " Apt " du site susnommé. Enfin... Pas si incongrue que ça cette intro : elle permet de situer le lieu du concert, montrer (une fois de plus) qu'il ne se passe pas des choses qu'à Marseille, Montpellier, Paris ou New-York. Elle permet également de montrer qu'à Apt, comme à la Gare de Coustelet, l'Akwaba de Chateauneuf-de-Gadagne, et bien d'autres lieux apparemment... Lire la suite
An Pierlé & White Velvet + Narrow Terence
La salle est déjà bien pleine lorsque les Narrow Terence commençent leur set folk bluesy plutôt classe. Public très réceptif mais paradoxalement dissipé du coté de leurs amis et familles venus en nombre les soutenir. Jamais vu auparavant mais assez d'accord avec les louanges lues ici et là à leur propos : de bons musiciens qui maîtrisent leur sujet et installent une ambiance americana prenante. Dans les meilleurs moments, on pense néanmoins à des groupes britaniques du style The Coral ou Gomez, avec un bon dosage électrique/acoustique qui évite toute monotonie. Un peu tiqué sur la voix d'un des chanteurs qui adopte un style rocailleux qui sonne parfois un peu forcé, un peu comme s'il imitait Tom Waits mais à cause de l'accent sonne plutôt comme Arthur H. Assez touchants quand ils dédient un de leurs morceaux à l'Egypte, et quand ils expliquent leur émotion d'être invités à la dernière minute en première partie d'une chanteuse dont ils adorent les disques. Le plat pays qui est le sien a beau ne plus avoir de gouvernement depuis des mois et inspirer le navet du moment, on est content de revoir ce soir la pétillante An Pierlé. J'avais raté son passage en 2006 mais garde un très bon souvenir de son concert aux Eurockéennes de... Lire la suite
Narrow Terence : les chroniques d'albums
Narrow Terence : Rumble-o-rama
Chronique écrite le 05/02/2017, par Pirlouiiiit
Il aura donc fallu attendre que Rumble-O-Rama soit officiellement dans les bacs pour que je me lance et essaie le moins maladroitement possible de vous dire tout le bien que je pense du nouvel album de Narrow Terence. C'est que je suis attaché à ce groupe "local" découvert il y a maintenant plus de 10 ans chez eux à Rognes et que j'ai continuer à suivre en pointillé depuis qu'ils se sont éloignés géographiquement (j'ai ainsi raté à mon grand désespoir la fameuse tournée dans les églises qui a accompagné Violence with benefits et même le side-project Narco Terror). Du coup c'est avec une certaine fébrilité que je me suis lancé dans l'écoute de ces 12 titres et ce n'est que plusieurs semaines que j'essaie de mettre dans l'ordre dans les notes que j'ai pris ça et là. Est ce que je commence par parler de l''alternance de morceaux très calmes et beaucoup plus énervés qui risque peut-être de déboussoler ceux qui les découvriront par ce disque ? Par le fait qu'ils... Lire la suite
Narco Terror : Ep
Chronique écrite le 14/03/2015, par Pirlouiiiit
Pas franchement rassurante cette pochette dessinée qui représente deux mi-hommes mi-chiens aux regards perdu et menaçant respectivement. Il s'agit en fait du duo batterie-guitare composé de Castor et Pollux Troy alter-égaux de Antoine et Nicolas Puaux qui après avoir évolué sur le fil (entre douceur et fureur) pendant plusieurs années au sein de Narrow Terence risque d'en prendre plus d'un à rebrousse poil. C'est comme si ayant acquis une certaine notoriété et respectabilité auprès des critiques musicaux de bon goût, ils avaient décider de se lâcher vraiment pour laisser s'exprimer leur penchants les plus bestiaux ! Même initiales donc et même colonne vertébrale et pourtant un autre monde (même si sur scène par moments Narrow Terence ...). Sur ce premier disque, la deuxième référence du label Sounds Like... Lire la suite
Narrow Terence : Violence With Benefits
Chronique écrite le 27/02/2013, par Pirlouiiiit
En général quand j'aime beaucoup un disque je n'ai pas trop de mal à pondre quelques lignes pour (d)écrire quelles sont ses qualités sinon en tout cas pourquoi il me plait tant. Mais cette fois curieusement j'ai beaucoup de mal. J'ai toujours beaucoup aimé Narrow Terence sur scène (depuis que je les ai découverts en 2005, je ne rate pas une occasion de les voir) comme sur disque, et je commençais à sérieusement désespérer de voir un jour leur talent enfin reconnu. Allaient-ils, comme beaucoup de gens talentueux qui ne percent pas assez tôt, finir par se lasser et passer à autre chose ? Heureusement, les frères Puaux et leurs acolytes ont la foi... Après le (trop) doux (pour certains) Low Voice Conversation (2007) puis le (trop) violent (pour d'autres) Narco Corridos (2010) les revoici avec ce sublime Violence with benefits où ils semblent avoir trouvé le bon équilibre entre les deux. On retrouve aux côtés d'Antoine (celui qui a la grosse voix à la Waits) et Nicolas Puaux (celui qui a la voix à la E), Christelle Lassort qui bien que très prise avec Camille n'a jamais lâché le groupe et illumine encore les compos des Narrow de son violon enivrant, Alex Viudes (aussi membre d'Erevan Tusk) à la batterie et Kevin... Lire la suite
Narrow Terence : Narco Corridos
Chronique écrite le 14/03/2010, par Chlorophil
Attention talent ! On vous avait déjà prévenu dans ces pages : Narrow Terence est un groupe talentueux. Sur scène, ils excellent, ils expriment totalement ce talent, que ce soit seuls où lors de leurs nombreuses collaborations (EZ3kiel, Mansfield TYA, Calexico ou Moriarty). Malgré cela, Leur premier album avait pu décevoir : un peu trop léché, un peu trop lisse, et surtout privé de l'énergie folle qui émane d'eux sur scène. Malgré de bonne chansons, malgré de très belles mélodies, Low Voice Conversation laissait en effet l'auditeur sur sa faim, en particulier celui qui, comme moi est époustouflés à chacune de leurs apparitions dans une salle de concert. Heureusement pour nous, non contents d'être talentueux, les membres de Narrow Terence sont aussi perpétuellement à la recherche du progrès. Et du progrès, il y en a eu depuis leurs premiers concerts, depuis ce premier album. Les frères Puaux (Antoine au chant à la guitare et à la batterie, et Nicolas à a guitare et au chant) et leur presque demi-soeur (Christelle Lassort au violon) reviennent cette fois avec un album plus que réussi. Dés la première écoute, Narco Corridos attrape l'auditeur, l'assoit et ne le lâche plus. L'ouverture avec le titre éponyme pose le décor et annonce que les... Lire la suite