Pour ce deuxième jour de Paléo, le temps est toujours aussi bon, pas trop chaud, ni trop frais !! Donc tout démarre bien !!On démarre ce deuxième jour avec le club Tent avec l'artiste Yoa .Cette jeune artiste nous délivre une pop bien fraiche !!! C'est une sorte de diamant brut de la scène francophone. Elle s'inspire autant de Billie Eilish que FKA Twigs, et elle commence à écrire, composer et enregistrer ses premiers morceaux dans sa chambre. Une bedroom pop planante et singulière, une porte ouverte dans son jardin secret refermant des tas de questionnements, d'envies, d'espoirs. Aujourd'hui regroupés sur ses projets Attente ou Chansons tristes, Yoa embarque dans son univers volontairement juvénile, décomplexé et authentique. Sur scène, elle est seule et est juste accompagnée de bande son, ce qui est bien surprenant sur le coup. Je découvre cependant une bonne prestation scénique où tout est parfaitement calée.Ensuite, je découvre le fameux Pierre de Maere, avec son fameux un jour je marierai un ange . Il est belge, et il fait de la musique délicatesse pop comme le définit le Paléo Festival. Après un EP acclamé et propulsé par son populaire single son sigle Un jour, je marierai un ange, il continue son ascension fulgurante avec... Lire la suite

30 mars 2023 - Je profite de l'attente avant le début du concert de Enrico Macias au Silo pour commencer la chronique de celui de Pomme la veille ici-même. (C'est vrai que je raconte un peu ma vie comme on me le reprochait pas plus tard que ce week-end suite à une chronique dans laquelle je ne montrais pas un grand enthousiasme). Si le concert de ce soir est en configuration toute assise et tarde à se remplir (cf la chronique de Sami à venir) celui d'hier affichait complet dans les gradins et dans la fosse. 29 mars 2023 - Arrivés presque pile à l'heure (merci le tram) nous avons donc pu profiter de la quasi intégralité du set de Lisa Ducasse qui fait la première partie de Pomme à Marseille, comme à Lyon juste avant. Je ne la connaissais pas du tout et j'ai été assez agréablement surpris. Nous la découvrons chantant en français seule debout devant une marée humaine, simplement accompagnée d'un tourne disques valise. Cheveux longs à la Alanis Morissette (quand on est loin les ressemblances restent assez macro), belle voix assurée. Texte poétiques dont je ne me souviens plus là mais que je me rappelle avoir écoutés avec curiosité et sans lassitude. Comme le reste du public. En effet, on aurait pu entendre une mouche voler pendant... Lire la suite

Triomphal concert de Pomme dans la grande salle de La Coopé, bondée, à l'occasion du "Consolation Tour", la tournée organisée pour présenter son dernier album en date, très réussi, comme le précédent, "Les Failles", d'ailleurs... Sur ce nouveau Tour de France, on sent que Pomme a voulu faire les choses en plus grand : elle a "investi" dans un magnifique décor onirique à base de... champignons géants (attention à la drogue les jeunes !) et son groupe s'est étoffé avec de nouveaux musiciens, désormais au nombre de quatre, avec en particulier la très douée folkeuse Michelle Blades à la guitare. Grâce à sa voix très marquante (le mot est faible, c'est un véritable don de Dieu, même s'il n'existe pas... ) et à ses titres bouleversants, Pomme est capable de fédérer un très large public composé de personnes de 7 à 77 ans, quels que soient leur genre ou leur préférence sexuelle. Ce soir, il y a donc beaucoup de jeunes, mais aussi pas mal de gens d'un certain âge. Et l'on note que le public n'est pas majoritairement composé de mâles blancs hétérosexuels, ce qui nous convient très bien ! On s'est toujours senti à l'aise au contact de la communauté gay et lesbienne, voire trans (même si on la connaît peu), et notre expérience de DJ lors d'une soirée... Lire la suite

Après une belle affiche le premier soir (IAM, Georgio, Mustang et The Doug), deuxième journée réjouissante au stade Marcel Michelin pour le Festival Europavox avec La Femme, en forme olympique, et la rayonnante Pomme, mais également Suzane et Hervé en ouverture de programme ultra populaire (un peu trop pour nous... ). Hervé Même s'il a une voix évoquant parfois le grand Bashung et s'il a dans son répertoire un méga tube qui donne envie de se lever le matin ("Si bien du mal"), Hervé a une fâcheuse tendance à trop en faire qui nous fatigue gravement. Son concert hystérique donné à 17h30 sur la grande scène placée sur la pelouse du Michelin confirme notre impression : le mec est hyper actif, voire complètement hystérique, il ne tient pas en place, en fait des caisses ("Clermont, faiiiites du bruit !", "Merci Micheliiiin !") et on est assez vite dans la souffrance auditive. Surtout qu'on est placé en haut de tribunes, clairsemées, avec un son assez innommable : ça résonne sévère. Bref, comme notre partenaire de concert du soir (qui se bouche les oreilles), notre père (grand fan de Pomme), on attend que ça se passe. Signalons tout de même que dans sa grande majorité le public apprécie la prestation d'Hervé et le fait savoir... Lire la suite