Sur des mélodies lancinantes, des basses profondes et des riffs ravageurs, la voix sourde de Xavier Plumas crache ses mots féroces, durs et désespérés. Le groupe livre des titres noirs, qui mordent cruellement dans le rock français.
Sur des mélodies lancinantes, des basses profondes et des riffs ravageurs, la voix sourde de Xavier Plumas crache ses mots féroces, durs et désespérés. Le groupe livre des titres noirs, qui mordent cruellement dans le rock français. Depuis 1995, le groupe basé dans la Sarthe continue à faire profiter ses fans de ses disques étranges, bien écrits et lancinants. D'ailleurs le groupe tire son nom du lieu-dit Tue-loup, une ferme de la région. Les changements de personnels et de labels n'y changeront rien : Tue Loup continue à faire ce que bon lui semble en mettant en avant la voix lasse de Xavier Plumas et son univers, entre déprime chronique et réalisme sur ses contemporains. Le groupe délivre des titres poignants, entre chanson, folk, pop et jazz, quelques envolées rock un peu plus rythmées, évoquant les ballades à la Neil Young & Crazy Horse signées par Noir Désir. Un univers envoûtant qui évoque à la fois Tanger, Mendelson, Miossec et Jack the Ripper.
Ils sortent leur premier album "La Bancale" en 1998, sur lequel figure une reprise électrifiée de "Mon amant de Saint-Jean". Depuis, les albums se succèdent, dans une veine intègre, bien loin d'une quelconque mode.
Tue-Loup en concert
Tue-Loup : l'historique des concerts
Di.
19
Nov.
2017
Je.
27
Oct.
2016
Je.
12
Mai
2016
Je.
31
Mars
2016
Je.
31
Mars
2016
Sa.
23
Nov.
2013
Ve.
22
Nov.
2013
Ve.
05
Juillet
2013
La Ferme Electrique - Tournan en Brie (77)
Tue-Loup : les dernières chroniques concerts 12 avis
Tue-Loup / Red Rum orchestra
Lorsque nous arrivons au Café Julien pour cette soirée Red Rum Orchestra & Tue Loup, il y a déjà un peu de monde qui attend dehors dans le froid du Cours Julien ... Les portes sont encore closes, alors un petit café bien chaud nous permet de tenir le coup pendant l'attente et nous donne l'occasion de croiser le chanteur de Red Rum sur le trottoir ... J'aime bien ... Plutôt rigolo ;) A peine entrée, je m'installe au balcon, histoire de scruter tout à loisir les drôles d'animaux de ce soir ... La scène est installée façon vintage, avec tapis de chez Mamie, batterie à l'effigie des Red Rum avec une fille en tenue d'Eve, trois guitares, une basse et un violon. Ils passent par la scène pour récupérer leurs instruments et partent s'accorder discrètement. Puis reviennent s'installer tranquillement, toujours aussi classes avec leur look de dandys londoniens (boutons de manchette dorés et tout et tout ...) Alors on démarre juste après un dernier petit accordage ... One, two, three ... Et hop ! Je retrouve ce Folk si festif que j'avais découvert au Théâtre des Salins l'année dernière, un peu à la Belle & Sebastian mais en plus celtique si je puis dire. Le violoniste s'éclate et danse déjà sur place. Guitare et violon se mêlent et s'emmêlent... Lire la suite
Tue-Loup, Red Rum Orchestra
Comme un avant gout intimiste du festival Avec Le Temps qui commence dans quelques jours, le Café Julien propose un concert gratuit de Tue-Loup dont j'ai eu la récente surprise qu'ils existaient encore et qu'ils venaient de sortir leur neuvième album. Raté quelques épisodes depuis leurs premiers disques et pas vu à l'époque où ils étaient (un peu) plus médiatisés, l'occasion de les redécouvrir ne se refuse pas. Cerise sur le gâteau, il y a un groupe qui m'est totalement inconnu en première partie, et pas des plus dégueu. Le quatuor en partie Belge Red Rum Orchestra délivre un concert inégalement plaisant. Une musique aux accents Americana entre folk et country, avec une batterie flottante et un violon omniprésent qui, couplé à la voix pleine d'emphase du chanteur, rappelle un peu Venus. Le guitariste qui l'accompagne parfois les choeurs se lâche pas mal sur la deuxième partie du set, un brin plus enlevée, notamment lors d'un morceau qu'ils annoncent "funky". On regrette alors qu'ils n'aient pas commencé avec un de ces titres pour davantage capter notre attention dès le départ. Pas vraiment retenu de titres en particulier si ce n'est leur reprise très à propos du "I'm deranged" de l'omniprésent ces jours-ci... Lire la suite
Tue Loup + Emily lozeau + Versari
Tue Loup, je les avais vu en première partie d'Eiffel où ils avaient été chahutés. Faut dire c'est pas le même style. Toujours est-il, on aurait envie de mettre un bon coup de pied au cul du petit chanteur : il est mou et à part "city light" seul morceau volontaire de son album "Rachel au Rocher", c'est une succession de poncifs "soit disant littéraires" selon certains critiques qui feraient bien de lire un peu plus, une plongée dans la vie "passionnante" de Xavier Plumas qui n'en finit plus... Lire la suite
Tue-Loup + Quaisoir
Un concert de chanson un dimanche soir et qui commence après 21h30, voici le pari osé qu'ont relevé et réussi Tue-Loup au Poste à Galène ce week-end. En première partie Quaisoir dont la première démo était plutôt réussie et que je n'avais pas vu sur scène depuis belle lurette. Quaisoir rappelons le c'est toujours Guillaume au chant + guitare et Cédric à la batterie (ex-feuJohn), Hervé (ex-feuHommes de Rio) la guitare et ce soir encore Eddy à la basse. Je précise ce soir, car c'était apparemment son dernier concert, Eddy ayant choisi de se consacrer à la BD ... Je dois dire que j'ai été impressionné par l'évolution qua pris le groupe : plus rock, plus pop, plus profond, plus varié, plus intense. Le chant de Guillaume, en français est toujours aussi poignant : le voir tordre sa bouche sans desserrer les dents, avant d'être pris de convulsions lorsque le morceau éclate sur la fin est tout à fait saisissant. Le jeu de Cédric est toujours aussi agréable à regarder à la batterie ... Hervé concentré Une certain nervosité était palpable par moments, mais rapidement oubliée dès qu'ils se lâchaient. Ils me font toujours un peu penser à Dominique A par certains côtés, mais la musique est tellement riche (pas... Lire la suite
Tue-Loup : les chroniques d'albums
Tue-loup : Le Gout Du Bonbon
Chronique écrite le 05/01/2010, par Pirlouiiiit
Depuis que j'ai découvert ce groupe sur scène en 1998 - 1999¬ j'ai toujours cru qu'ils allaient durcir leur son sur disque comme ils sont capable de le faire sur scène ... et puis j'ai du me rendre à l'évidence que non. En dehors de 1 ou 2 morceaux plus nerveux par disque, leur son est resté le même. De même je ne me serais jamais douté que plus de 10 ans après je serais en train de chroniquer leur 8eme album ! Parti au départ pour être un nouveau projet parallèle de Xavier Pulmas (cf Fulbert) avec cette fois Rom Liteau (slammeur qui avait déjà collaboré sur Penya ) et Thomas Belhom (la moitie percussive du Amor Belhom Duo) ce disque s'est finalement transformé en disque de Tue-Loup avec donc Thierry Plouze (guitares), Thomas Fiancette (batterie), Eric Doboka (basse) et Rom Liteau et Thomas Belhom sur plus de la moitié des titres soit deux batteries, deux guitares, une basse et deux voix. Le résultat est un disque de tonalité toujours assez clame mais avec beaucoup de tension et quelques... Lire la suite
Tue Loup : Rachel Au Rocher
Chronique écrite le 20/12/2005, par Pierre Andrieu
"Désolé, la prochaine chanson ne va pas être très rock ‘n roll...", voilà ce qu'avait répondu Xavier Plumas à un spectateur qui réclamait du ROCK lors d'un concert superbe (mais chanson folk pop, c'est vrai) de Tue Loup en 2000, à Issoire... Il y en a qui se trompent dramatiquement de lieu pour faire la fête un samedi soir, il faudrait penser à se renseigner avant de se déplacer, quand même. Cette anecdote est assez révélatrice des problèmes rencontrés par les groupes français quand ils évitent de faire dans le rock de stade ou la chanson réchauffée. Voilà sans doute pourquoi Tue Loup, qui en est à son sixième album, vient de jouer au festival Off de Rennes, Bar en Trans, habituellement réservé aux débutants. Cela importe peu finalement, l'essentiel étant que le groupe basé dans la Sarthe puisse continuer à faire profiter ses fans de ses disques étranges, bien... Lire la suite
Tue-loup : Rachel Au Rocher
Chronique écrite le 09/11/2005, par TACITE
Ma première impression est celle d'une absence totale d'envergure, le gâchis d'un type qui visiblement n'est plus inspiré. Car des "Sardines" à "Penya", de "la Belle Inutile" à "Bancale", sans oublier le side-project "Fulbert", les thèmes sont absolument identiques. La nature, les sentiments amoureux, le ressentiment, tous universels, mais comme seul changement l'unique copier coller du nom des bêtes, des lieux ou des maux, c'est un peu se moquer du monde, surtout que le style, lui, ne va pas en s'améliorant : la légèreté des débuts a... Lire la suite
Fulbert : Les Anges à La Sieste
Chronique écrite le 29/04/2005, par Pirlouiiiit
Xavier Pulmas n'a clairement pas monté ce nouveau projet solo pour laisser chanter le punk qui était en lui ... en effet si vous trouviez que Tue-Loup manquait un peu de patate, ce disque n'est clairement pas pour vous ... en revanche si vous aimiez leurs morceaux les plus calmes avec cette atmosphère un peu sombre voire tristounette (à la Silvain Vanot) il y a de forte chance que vous trouviez ce disque très beau. Entouré de nouveaux musiciens dont Cyril de Sloy (un peu à contre... Lire la suite