Chronique de Concert
the Wayners + Jules Henriel
Mieux vaut tard que jamais ? oui mais disons que quand trop de temps s'est écoulé et qu'on a pris des notes aussi peu "self explanatory" l'exerciez de la chronique de concert devient un peu difficile. Cette année pour la fête de la musique j'étais dans le Trina qui me ramenait de Grenoble. Du coup quand j'ai vu quelle 22 juin il y avait les Wayners et ce cher Jules j'ai sauté sur l'occasion.
Pour ceux qui ne connaissent pas Jules c'est le chanteur de Parade trio pop rock plus que carrément sympa. Lorsqu'il est tout seul la musique de Jules n'est pas très différente, elle est juste plus folk, et donc peut être un peu plus intimiste. Lorsque j'arrive (pense-je) en retard, le concert a commencé mais visiblement pas depuis si longtemps que cela. Les gens se tiennent au comptoir du bar ou sur les ranger de tabourets hauts le long de la pièce si bien que Jules parait un peu tout seul perché sur la petite scène qui ce soir parait immense.
Qu'importe il assure ... et quand il chante il me fait penser à David Bowie (c'est ce que j'ai noté) ainsi que Oh! Tiger Mountain. Quelques morceaux plus tard je noterai aussi Pearl Jam (carrément !). Entre les morceaux m'intimide mi-craneur il s'adresse pas mal au public de façon plutôt amusante. Comme lorsqu'il nous raconte que cette chanson là il l'a écrite en croisière ("n'y allez surtout pas !").
Tous les 2-3 morceaux il se raccorde. Un des nouveaux morceaux qu'il nous joue ce soir fait très the National (j'aime). Après avoir annoncé qu'un chapeau circulerait pour ceux qui le souhaitent il jouera un morceau qui devait s'appeler Flowers (là où une bonne partie du public qui avait l'air de bien le connaitre lui demandait "Anemo" en phonétique). Pas énormément de monde mais quand même pour un set très plaisant.
A la pause les Wayners s'installent en vitesse, bien conscients que chaque minute qui passe augmente les chances de départ d'un membre du public. Le gros de la salle se vide en effet lentement vers l'extérieur pour prendre un peu de frais ou on contraire aller s'empoissonner un peu. Si je suis venu ce soir c'est aussi parce qu'en faisant ma chronique du groupe Delirium Talpa au Café du Cours à Reillanne, j'étais tombé sur une ou deux vidéo des Wayners qui m'avait bien plus.
C'est que les deux groupes partagent la même section rythmique (batterie - basse) composée des frères David. Lorsqu'ils sont enfin sur scène nous ne sommes plus très nombreux. Quelques fans, Jules, moi ... on se compte presque sur les doigts des deux mains. Qu'importe, le groupe ne semble pas trop touché et prêt à en découdre. Il attaquent par ce que j'ai noté comme We learn nothing from history un long morceau bien rock.
Là le chanteur fera remarquer qu'il est bien conscient qu'il n'y a pas grand monde, mais comme il me dira en français avec son accent anglo saxon "On joue quand même !". les Wayners ont un beau gars son, un peu à l'ancienne, avec juste ce qu'il faut de solo, ce qui n'est pas pour me déplaire. Watching you (a little thing mama said), j'essaie de noter/inventer les titres au fur et à mesure ... Go to work ... Nous ne sommes plus très nombreux ... les fumeurs ne sont pas tous revenus. Qu'importe, le chanteur joue de l'harmonica il faut dire que ce Go to work est très blues (tu m'étonnes avec un titre pareil). Un des gars du public (Zouzou ?) aura le droit à une dédicace (
Le groupe a une petite soif et demande gentiment des bières ... (là j'ai noté "Bom bom food inside joke" peut être que eux comprendront). Encore un morceau plutôt reggae (Walker ?) et je repense à Winston McAnuff de ce que je connais de ses collaborations avec Fixi. Le suivant est plus planant (à la Pink Floyd) .. je repense au concert de Reillanne. Plusieurs fois je crois que c'est la fin mais le groupe continue. Il n'y a pas grand monde mais ça ne les empêche pas de s'amuser et de se faire des blagues sur scène. En résumé des conditions de concerts un peu dures mais qui n'ont pas entamé leur bonne humeur. Bref il joueront le jeu jusqu'au bout (écourtant tout de même un peu leur set je crois). Et même si j'ai encore 3 soirs de yeah à chroniquer ce soir là je resterai jusqu'au bout sans le regretter.
Chapeau pour le professionnalisme et la bonne musique qui sonne vraie notamment dans le chant (pas besoin de jouer à l'être quand on est naturellement anglo-saxon
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Critique écrite le 23 juillet 2019 par Pirlouiiiit
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