Accueil Marseille - Aix Moulin à Jazz - Vitrolles
Mercredi 24 avril 2024 : 6287 concerts, 27084 chroniques de concert, 5411 critiques d'album.

Moulin à Jazz - Vitrolles

Allée des artistes
Domaine de Fontblanche
13127 Vitrolles

Plus d'info :

Moulin à Jazz - Vitrolles : les concerts

Il n'y a pas concert actuellement annoncé dans ce lieu.

Moulin à Jazz - Vitrolles : l'historique des concerts

Ve.

29

Mars

2024

Dmitry Baevsky en concert
Dmitry Baevsky Dmitry Baevsky

Ve.

15

Mars

2024

Madeleine Et Salomon

Sa.

24

Fév.

2024

Tineke Postma Aria Group

Ve.

09

Fév.

2024

Gilles Coronado

Sa.

27

Janv.

2024

The Bridge

Sa.

16

Déc.

2023

Fur

Sa.

14

Oct.

2023

Yvan Robilliard Trio

Sa.

13

Mai

2023

Oan Kim And The Dirty Jazz

Ve.

07

Avril

2023

Yoann Loustalot

Ve.

24

Mars

2023

Fabrice Martinez

Ve.

24

Fév.

2023

Gauthier Toux Trio

Sa.

21

Janv.

2023

The Bridge

Ve.

06

Janv.

2023

Nguyen Le Et Gary Husband

Ve.

16

Déc.

2022

Teis Semey Quintet

Ve.

18

Nov.

2022

Csaba Palotai Et Steve Arguelles

Ve.

14

Oct.

2022

Peter Bernstein Quartet

Sa.

01

Oct.

2022

Jean-marc Larche Quartet

Sa.

14

Mai

2022

Das Kapital

Moulin à Jazz : les dernières chroniques concerts 8 avis

Claudia Solal Quartet 'Spoonbox'

Critique écrite le 16 juin 2011, par Mcyavell

Le Moulin à Jazz - Vitrolles 21 mai 2011

Claudia Solal Quartet 'Spoonbox' en concert

Un des derniers concerts de la saison au Moulin à Jazz avant que l'association Charlie Free ne prenne ses "quartiers d'été" pour la fête de la musique d'abord avant l'incontournable Charlie Jazz Festival du premier week-end de juillet. Claudia Solal arrive avec une flatteuse réputation vocale. Son album Room Service a un an déjà. Salomé en est le premier extrait qui m'évoque immédiatement Marion Rampal ‘Own Virago'. D'abord parce que l'héroïne décrite dans le texte d'Oscar Wilde est l'un des archétypes féminins chers à Marion, ensuite parce que les deux univers sont comparables, enfin parce qu'elles sont toutes deux entourées de musiciens inspirés. La comparaison se poursuit dans le morceau suivant puis s'estompe peu à peu. Ici, le propos est le plus souvent beaucoup plus jazz, aidé pour cela des saxophones de Jean-Charles Richard et du Rhodes de Benjamin Moussay. Il peut se rapprocher des comédies musicales sur Tara's Room ou être résolument moderne pour susciter l'imagination lors de l'accompagnement d'un poème de Claudia Solal au titre qui laisse songeur : Des Œillets Pour Mon Nombril. La performance vocale laisse pantois lorsque survient une série de notes parmi les plus aiguës qu'il m'ait été donné d'entendre, lorsqu'une... Lire la suite

Pierre Durand Roots Quartet

Critique écrite le 22 avril 2011, par Mcyavell

Le Moulin à Jazz - Vitrolles 9 avril 2011

Pierre Durand Roots Quartet en concert

On comprend aisément la présence du terme "roots" dans le nom de la formation de ce guitariste : Pierre Durand Roots Quartet. Le set débute en effet par l'histoire des origines du jazz. Une pièce somptueuse, Tribute, qui naît en Afrique, construite autour de percussions tribales, et s'achève dans le delta du Mississippi, enrichie par les musiques des Amériques. Pierre Durand semble fasciné par les mutations puisque la pièce suivante, Le Regard Des Autres, est également plurielle. Elle évoque un homme caméléon qui change d'attitude selon l'interlocuteur qu'il a en face de lui. Les musiciens y adoptent divers langages du free jazz au be bop. Suivent une douce ballade, Les Noces De Menthe, et une prenante pièce que la batterie jalonne de ruptures, où la contrebasse est puissante et le saxophone inspiré. La difficulté est grande de coller une étiquette aux compositions de Pierre Durand même si le son de sa guitare oriente le discours vers le blues. Le second set est émaillé de reprises parmi lesquelles un générique de fin de Lalo Schifrin sublimement arrangé. Mais les compositions originales sont toujours là, comme celle d'inspiration mexicaine et le bien nommé A Bout De Souffle, "un morceau qui parle de gens qui courent tout... Lire la suite

Marion Rampal 'Own Virago'

Critique écrite le 18 mars 2010, par Mcyavell

Moulin à Jazz - Vitrolles 13 Mars 2010

Marion Rampal 'Own Virago' en concert

Le Moulin à Jazz est plein comme un œuf lorsque nous nous installons à notre table où nos étiquettes côtoient celle de "Rampal M." Marion Rampal va-t-elle s'asseoir à nos côtés pour chanter ? Non, c'est sa tante, charmante aussi, qui nous tient compagnie. Marion est là-bas, sur la petite scène. Elle débute par une tendre pièce de Duke Ellington qui semble parler d'elle : A Flower Is A Lovesome Thing. Elle s'échauffe la voix et Bruno, qui la découvre ce soir (il l'avait juste vue en guest avec Little Big) ne se doute toujours de rien. En ce qui me concerne, c'est ma troisième rencontre avec elle. Les deux premières, à la Mesón et au Cri du Port étaient très différentes. Marion va encore me surprendre ce soir. Pourquoi ? Parce que certaines interprétations ont pris du volume, pas seulement de son fait à elle. Il semble que les archétypes féminins qui l'ont inspirée ont désormais envoûté ses musiciens : le piano de Fabien Ottones s'évade sur Iokanaan's Mouth, la batterie de Cédrick Bec explose sur Dido's Lament, la guitare d'Aurélien Arnoux se libère sur Hè Séléné. Et que dire de My Oh My ? C'est simple, je ne reconnais pas ce titre dont l'émotion se trouve décuplée. Parce que la... Lire la suite

Francesco Bearzatti Tinissima Quartet

Critique écrite le 25 mai 2009, par Mcyavell

Le Moulin à Jazz - Vitrolles 23 mai 2009

Francesco Bearzatti Tinissima Quartet en concert

Tout est prêt dans la coquette salle du Moulin à Jazz pour accueillir Francesco Bearzatti. Sur les petites tables rondes figurent des étiquettes avec le nom des habitués ayant eu la bonne idée de réserver et le programme du Charlie Jazz Festival qui se déroulera ici-même mais en plein air du 3 au 5 juillet. Au programme de ces trois jours, rien moins que Baptiste Trotignon, David Murray et le Paris Jazz Big Band. Avant le début du set, Francesco Bearzatti nous parle du coup de foudre qu'il a eu pour Tina Modotti, photographe italienne du siècle dernier. Il nous raconte plusieurs étapes de la vie de cette femme à la vie romanesque : née à Udine en 1896, émigrée en 1913 à San Francisco, mariée en 17, actrice à Hollywood en 20, veuve en 22, découvre la photographie avec Edward Weston, Mexico en 23, expulsée en 30 (communiste), Berlin, Moscou, France, Espagne et enfin retour au Mexique où elle meurt en 42. S'il prend le temps de nous raconter tous ces détails, c'est parce que la suite qu'il nous propose est un hommage à Tinissima (ainsi l'appelait sa maman). Connaître sa vie va nous aider à trouver les clés de la symbolique émaillant les compositions. Sur Adieu Udine, Danilo Gallo (guitare basse acoustique) joue huit notes en... Lire la suite

Thomas Savy Trio

Critique écrite le 05 mars 2011, par Mcyavell

Le Moulin à Jazz - Vitrolles 22 janvier 2011

Thomas Savy Trio en concert

Deux ans déjà que je m'étais promis de voir Thomas Savy dans son projet personnel après le choc émotionnel qu'il avait suscité chez moi au sein du Christophe LeLoiL Sextet ‘E.C.H.O.E.S.' . C'est l'occasion ce soir au Moulin à Jazz, "un endroit qui a été un lieu de la Résistance et qui le reste en un sens" dit-il. Les sept mouvements de la French Suite, enregistrée à New York sont joués ce soir. Sur la pochette, Thomas Savy brandit sa clarinette basse comme un haltérophile sa barre. Les efforts déployés seront comparables à ceux d'un leveur de fonte, le souffleur terminant chacune des pièces exténué. Thomas Savy Trio : Thomas Savy : clarinette basse / Stéphane Kerecki : contrebasse / Fabrice Moreau : batterie. Fabrice Moreau et Stéphane Kerecki ont la lourde tache de remplacer respectivement Bill Stewart (batterie) et Scott Colley (contrebasse), les deux Américains à l'impressionnant parcours présents sur l'album. Mais plus que des substituts, ces partenaires habituels du clarinettiste nous ravissent. La batterie par exemple qui suit les mêmes sentiments que la clarinette basse sur l'Ouverture, une pièce variée tour à tour complainte tourmentée, libérée, apaisée débouchant sur un rapide thème final. La clarinette devient... Lire la suite

Charlie Jazz festival : Les enjoliveurs + Manuchello Septet + Richard Galliano Quintet Tangaria

Critique écrite le 03 août 2007, par Frédéric Bloise

Domaine de Fontblanche - Vitrolles 06 Juillet 2007

Dès la sortie de l'autoroute, nous retrouvons, comme l'an passé, les panneaux jaunes estampillés "Jazz" qui nous amènent sans détour au domaine de Fontblanche. Arrivés quelques minutes en avance pour la première partie annoncée à 19h00, nous devons patienter à l'entrée encore une demi-heure avant de pouvoir pénétrer dans le parc. La scène de fin de soirée, que l'on devinait depuis les barrières, est là, déjà occupée par les instruments, face à des tables et des chaises vides. Juste après sur la droite, un espace dînatoire à ciel ouvert, entouré de comptoirs face à un pan de mur décoré des différentes affiches du Charlie free jazz, mémoire de dix années de festival. Nous traversons le jardin en contrebas, tapis de gazon dans lequel est planté un somptueux buffet garni de champagne et de petits apéritifs, gardé par quelques personnes bien habillées. Nous arrivons alors sous l'ombre des immenses platanes, face à la scène principale où Manuchello Septet semble en répétition. Au hasard d'une conversation, j'apprends de façon indiscrète mais instructive, que Richard Galliano a eu un problème de train, un retard d'une heure qui s'est répercuté sur le réglage des balances. Ceci explique la présence des musiciens sur scène et sans doute... Lire la suite

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