L'ex-leader des Pixies, Frank Black aime à retourner aux sources de la musique américaine en écrivant des titres country/folk, blues/rock et soul. Charles Michael Kittridge Thompson IV, plus connu sous son nom d'artiste Frank Black ou à présent Black Francis, est le leader et l'un des membres fondateurs du groupe Pixies. Après l'album "Trompe le Monde", il quitte le groupe et entame une carrière solo. Son rock est plus classique que celui de son ancien groupe mais garde parfois quelques teintes caractéristiques des Pixies.
Frank Black en concert
Frank Black : l'historique des concerts
Sa.
16
Fév.
2008
Sa.
07
Juillet
2007
Hippodrome de Navarre - Evreux (27)
Sa.
30
Juin
2007
parc de Guéramé (61)
Ve.
29
Juin
2007
Base de loisirs des étangs - Cergy (95)
Ma.
26
Juin
2007
Lu.
25
Juin
2007
Lu.
25
Juin
2007
Ve.
22
Juin
2007
Frank Black : les dernières chroniques concerts 20 avis
Pixies
Les farfadets de Boston, alias les Pixies, terminent leur tournée relevé des compteurs par trois dates sold-out à l'Olympia, un an pile après avoir rempli la même salle deux soirs de suite... Comme quoi ça mène à tout, le rock alternatif.Le tour de chant est axé sur les deux albums d'avant la séparation, soit Bossanova et Trompe le Monde, déroulés sans surprise en entier et dans l'ordre. Ce qui fait que le concert bat un peu de l'aile pendant la face B de chaque LP... Mais le public, excité tout du long, ne semble pas s'en rendre compte. Une fois la setlist terminée, on a eu droit à un nouveau... Lire la suite
Frank Black And The Catholics + Serafin
Critique écrite le 06 novembre 2003, par Pierre Andrieu
La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand 5 novembre 2003
L'écoute du premier disque du groupe anglais Serafin (No Push Collide, un disque estampillé "Rock Sound") n'avait pas particulièrement convaincu, on attendait donc le concert pour se faire une idée. Dès l'apparition du groupe dans une grande salle de la Coopé bien garnie, on remarque que Serafin sait jouer et faire le spectacle. Cependant, il y a un léger problème : ces jeunes gens ne savent pas écrire de chansons. Les mêmes ficelles sont utilisées encore et encore et ce n'est que le début, d'accord, d'accord... Tout d'abord, pour que ça marche, il faut un chanteur torturé à la Matthew Bellamy de Muse, Ben Fox Smith fait l'affaire mais il a une voix monocorde sans intérêt particulier. Après, il faut composer des chansons avec le son de Placebo, c'est ce qui marche en ce moment. Nous avons donc droit à de grosses lignes de basse et des riffs de guitare trop souvent entendus ces jours-ci. Enfin, en ces temps de soi-disant retour du rock ‘n roll, il faut en faire des kilos dans le style déjanté. Ronny Growler, le batteur, choisit donc de se coiffer comme Liam Gallagher (une preuve de goût assurément). Le bassiste Ben Ellis, sosie improbable de Thom Yorke, nous gratifie, lui, d'un t-shirt Bruce Lee, d'un bandeau anti transpiration à la... Lire la suite
Frank Black And The Catholics + Fun Lovin' Criminals + Eagle Eye Cherry (Free Wheels 2001)
Le Free Wheels est un "Bike show-rock festival" qui a lieu depuis 14 ans dans un petit village auvergnat : Cunlhat. Il est organisé par les délicats Hell's Angels. Souvenez-vous, Altamont en 1969, le noir poignardé devant la scène où jouaient les Rolling Stones, c'était eux. Des gens charmants appréciés principalement en Auvergne pour les innombrables recettes touristiques qu'ils amènent le temps d'un week-end. Les ignobles soli de guitare de Gwyn Ashton, un hard-rocker fan de blues, sont les premières notes de musiques entendues par nos oreilles à Cunlhat, le fief des anges de la mort. Ici, les musiques appréciées sont le blues très gras et le hard rock moisi mais, là, malgré les efforts de Gwyn pour être le plus lourd possible, tout le monde s'en fout. Les gens veulent de la bière, des motos et du cul... A Cunlhat, la musique est réellement un alibi : elle sert à patienter entre deux jeunes femmes qui se broutent le minou et se couvrent de chantilly. Le Free Wheels est un festival de strip-tease subventionné par le conseil général du Puy-de-Dôme... C'est normal finalement car les valeurs véhiculées sur la manifestation sont louables : le machisme, le racisme, l'auto défense, la loi du plus fort, le bon goût vestimentaire, la prévention... Lire la suite
Frank Black
Après 900 km pour voir Frank Black, le concert à été génial malgré la mauvaise foi des gens, leur intolérance et surtout leur manque de respect envers cet artiste qui a bien évidement tout déchiré. Il est un peu réservé mais qu'est ce qu'il en jette : guitare, harmonica, et en... Lire la suite
Frank Black : les chroniques d'albums
Frank Black : Fast Man Raider Man
Chronique écrite le 30/07/2006, par Pierre Andrieu
Les lucratives tournées avec les Pixies et les rumeurs - persistantes - de composition de nouveaux morceaux avec Kim, David et Joey n'empêchent pas Frank Black de poursuivre son bonhomme de chemin en solo... Dans un style radicalement différent de celui des elfes ; en effet, notre homme aime à retourner aux sources de la musique américaine en écrivant des titres country/folk, blues/rock et soul. Si cela énerve copieusement les fans exclusifs des géniaux Pixies , il faut reconnaître à Honeycomb, paru l'année dernière, et au double album dont il est question ici, Fast Man, Raider Man deux qualités : une véritable passion pour la musique interprétée (qui transparaît dans chaque note jouée) et un talent surprenant pour se mettre dans la peau d'un soul man. Exit les hurlements de putois en rut qui font la renommée de l'auteur de Gouge away ; sur ses derniers disques solo Mr. Black chante comme Otis Redding, Wilson Pickett ou Salomon Burke. C'est avec un velouté sensuel et captivant que le très doué Frank vocalise... Lire la suite
Frank Black Francis : Frank Black Francis
Chronique écrite le 13/01/2005, par Pierre Andrieu
C'est de notoriété publique depuis les débuts des Pixies : en plus d'être habité quotidiennement par le démon du rock ‘n roll sauvage, Frank Black aime bien gagner de l'argent (et il a toujours eu la franchise de l'avouer). On se dit donc que le monsieur abuse sérieusement quand on voit arriver un énième album posthume des Pixies (cette fois, les premières démos enregistrées par celui qui se faisait alors appeler Black Francis)... Et puis, surexcité par le triomphal et tonitruant retour scénique des Pixies, on se dit qu'il serait bête de passer à côté des versions dépouillées de titres désormais rentrés dans l'histoire. La récente publication du coffret de Nirvana - With the lights out - l'a prouvé une fois de plus : avec une guitare et une voix, les bonnes chansons sont souvent encore meilleures. Le héros (parmi d'autres) de Kurt Cobain le prouve à son tour avec quinze titres captés en 1987 par le futur producteur de Come on Pilgrim, Gary Smith. Et là, ô surprise, il y a déjà tout alors que les Pixies s'apprêtent à pénétrer dans un studio pour la première fois : la voix écorchée, les compositions à rebondissement, les atmosphères tordues... Malgré l'enregistrement sur un Walkman (amélioré sans doute... ) et le relatif manque de coffre du... Lire la suite
FRANK BLACK AND THE CATHOLICS : SHOW ME YOUR TEARS
Chronique écrite le 19/09/2003, par Pierre Andrieu
Après une thérapie pour exorciser la fin de son mariage, Frank Black est de retour et il n'est pas super content : "Vous n'aimerez jamais un seul de mes putains de disques si vous ne les écoutez qu'une fois." Mais on le sait déjà Frank : on écoute tes uvres le plus souvent possible (et c'est vrai qu'elles ont tendance à se bonifier). Toujours accompagné par ses fidèles Catholics, le prolixe Charles Thompson livre ici treize nouvelles chansons qui n'apporteront sans doute rien de plus à sa légende de songwriter tordu et génial. Mais, en injectant un peu de country et de blues dans son moteur rugissant, l'ex Pixies démontre qu'il sait encore écrire de bons morceaux qu'il se contrefout de vendre ou non. Si la tonalité est plus triste qu'habituellement, on revient volontiers vers ces tranches de vie prenantes et sincères. On compatit aisément quand le monsieur noie son chagrin... Lire la suite
FRANK BLACK AND THE CATHOLICS : BLACK LETTER DAYS
Chronique écrite le 15/10/2002, par Pierre Andrieu
Ces 18 titres s'écoutent d'une seule traite sans problème, ce disque est parfait pour un trajet sur autoroute de 65 minutes ! L'ambiance générale est plutôt rock country (pedal steel) et rappelle un peu le précédent album de Frank Black And The Catholics, Dog in the sand. Les fantômes persistants de Mick Jagger, Keith Richards, Brian Jones, Bill Wyman, Charlie Watts, Mick Taylor, et Ron Wood rôdent sur ce Black letter days :... Lire la suite