Zach Condon et sa troupe de musiciens bigarrés formant Beirut réussissent à mélanger harmonieusement la folk music, la pop mélancolique et les sonorités slaves des orchestres réunis pour les mariages et les enterrements dans les Balkans... Le résultat est magnifique, saisissant, envoûtant et permet de passer du rire aux larmes comme dans un film d'Emir Kusturica. C'est si beau qu'on voudrait que la folle sarabande des ukulélés, des trompettes, des orgues, des accordéons, des cordes et des voix ne s'arrête jamais. Beirut est en concert au Grand Rex, à Paris, le 5 avril 2019 pour dévoiler en live son album Gallipoli (sortie le 1er février 2019, premiers extraits, les titres Gallipoli et Landslide, vidéos à visionner ci-dessous). Chronique album Gallipoli en un clic ici.
Beirut en concert
Beirut : l'historique des concerts
Ma.
08
Oct.
2019
Sa.
17
Août
2019
Patinoire Le Locle - Le Locle
Di.
30
Juin
2019
Presqu'île de la Filhole - Marmande (47)
Ve.
28
Juin
2019
Je.
27
Juin
2019
Presqu'île de la Filhole - Marmande (47)
Me.
17
Avril
2019
Le W - Bourges (18)
Ve.
05
Avril
2019
Ma.
02
Avril
2019
Beirut : les dernières chroniques concerts 6 avis
Beirut
Beirut au Zénith, c'était bien même si une salle plus petite leur aurait rendu beaucoup plus justice. En effet, on sentait le sextet mené par Zach Condon assez impressionné de jouer devant une telle audience, ce qui a peut-être un peu enlevé en spontanéité au concert. Probablement désireux de bien faire dès le début du show, les musiciens sont concentrés à l'extrême et la communication avec le public s'en trouve assez réduite, surtout si l'on prend en compte le fait que le chanteur parle très bien notre langue. Après, la set list est sans accroc, panachant à merveille chansons phares des albums précédents tout en mettant en avant le dernier effort du groupe : No No No. Pendant 1 heure 30, ils parviennent... Lire la suite
Klaxons + Beirut + Camille + Micachu & The Shapes (Festival We Love Green 2012)
Samedi 15 septembre, deuxième jour du festival We Love Green 2012 au Parc de Bagatelle dans le 16ème arrondissement de Paris, avec Micachu & The Shapes, Camille, Beirut et Klaxons sur la superbe scène située au milieu de la verdure et des arbres... Hier, nous étions là pour communier avec Norah Jones, un concert renversant de beauté, aujourd'hui nous sommes principalement là pour voir Zach Condon et Beirut à l'uvre dans un cadre intimiste, deux ans après une prestation un peu expéditive sur une scène trop grande à Rock en Seine. Compte rendu : Micachu & The Shapes Après avoir malheureusement loupé la prestation de La Femme à cause du rodage de la ligne 1 du métro, c'est Micachu & The Shapes qui nous accueille dans un parc baigné de soleil et truffé de hippies bobos hipsters, très en joie car ne connaissant visiblement pas la crise... Au risque de faire retomber l'ambiance et de choquer les fans de pop songs bien habillées et peignées, le trio se lance dans un court show, débraillé, dissonant, assez mou et un peu fainéant. Malgré la clémence du temps, la très borderline et approximative chanteuse guitariste du groupe tire une tronche de deux mètres, s'emberlificote joliment dans ses cordes de guitare (assez... Lire la suite
Refused + Beirut + Mudhoney + Purity Ring + Reignwolf + Unicornibot (Festival Primavera Sound 2012)
Les Espagnols n'ont jamais su se coiffer ni s'habiller mais une chose est sûre, ils savent faire des programmations de festivals. Un des premiers et des plus illustres de l'année dans ce pays de mangeurs de tapas étant le Primavera Sound festival de Barcelone, voici un petit résumé du premier jour, le jeudi 31 Mai. Tout d'abord un petit mot sur l'atmosphère générale et l'organisation, ou plutôt trois "de puta madre", ça cartonne tout simplement. Le staff est cool, on entre facilement, on trouve de la bouffe partout, de la bière partout (le nom du festival c'est le "San Miguel" Primavera festival...), les scènes sont grandes...très grandes et tout est en plein air, pour ne rien gâcher, le temps est parfait. Toutes les conditions sont réunies pour une bonne nuit de violence et de rock'n' roll. Unicornibot On commence gentiment par un groupe d'Espagnols bien énervé qui a retenu une bonne leçon : la langue de Cervantès n'est pas adaptée au rock roll. En effet bien que très adapté au ska à crête et à la célébration de but (si ils gagnent encore l'euro je vais me pendre..) ce langage rigolo n'a jamais su se rock'n'rolliser et mis à part Mécano (genre Téléphone en pire...oui ç'est chaud) peu de leur groupe ont su s'exporter.... Lire la suite
Beirut
Et bien oui, j'avais sauté le pas ! Aller voir en concert le groupe Beirut dont les albums m'ont fait voyagé, m'ont donné le sentiment d'aimer la vie encore plus et me transportaient dans une seconde vie cinématographique ! Allons vivre tout ça sur scène ! A vrai dire, j'en ressors déçu. Oui, j'ai eu plein de frissons dans le dos et sur tout le visage quand ils ont entonné mes chansons préférées. Oui la voix est superbe. Oui c'est poétique. Mais ce fut honnêtement peu convaincant. A vrai dire je me croyais en face de ma sono en train... Lire la suite
Beirut : les chroniques d'albums
Beirut : Gallipoli
Chronique écrite le 21/01/2019, par Pierre Andrieu
Grand voyageur devant l'éternel doté d'une sensibilité le rendant parfois instable (tout en suscitant sa créativité), Zach Condon du groupe Beirut envoie à ses fans une touchante nouvelle carte postale d'Italie nommée "Gallipoli", un disque écrit entre New-York et Berlin avant d'être finalisé dans un studio niché dans la région rurale des Pouilles... Longtemps après la renversante et inoubliable "Postcards From Italy" qui figurait sur son génial premier album, "Gulag Orkestar", l'auteur de l'intemporel et élégiaque "Nantes", LE tube de "The Flying Club Cup" (en Loire-Atlantique et dans le monde entier), poursuit aujourd'hui sa route plus sereinement. En utilisant à peu près les mêmes ingrédients, mais en réussissant à repousser les limites de la formule qui a fait son succès planétaire grâce à ses expérimentations sur le son. Composé sur l'orgue Farfisa ayant servi à faire jaillir l'inspiration des deux premiers albums de Beirut, on retrouve sur "Gallipoli" la voix céleste du dénommé Zachary, ses mélodies permettant de tutoyer les étoiles et sa passion pour les cuivres bricolo, comme sur le très beau titre qui donne son nom au disque. Adeptes du bidouillage empirique en studio, l'homme et ses acolytes Nick Petree, Paul Collins, Ben Lanz,... Lire la suite
Beirut : The Rip Tide
Chronique écrite le 10/08/2011, par Pierre Andrieu
A la fois concis, mélancolique, enlevé et évocateur, The Rip Tide, le nouvel album de Beirut, a l'intelligence de se situer dans la lignée des précédentes réussites révélées au monde par son songwriter chanteur, Zach Condon, tout en cherchant des lignes de fuite vers des terrains de jeux différents... Si le son reconnaissable entre mille de Beirut (voix en apesanteur de crooner illuminé, arrangements de cuivres venus d'Europe de l'Est, accordéon, ukulélé, bluffantes mini symphonies pop folk world balkaniques... ) est immédiatement identifiable sur la plupart des morceaux - cf le bon premier single, East Harlem - et si l'écriture reste passionnante, soignée et marquante, le brillant leader de la troupe réussit à surprendre (un peu) et à séduire (beaucoup) avec le titre Santa Fe, une électro pop song absolument renversante, où les synthétiseurs tournoient autour de la voix et de la mélodie. Ici ou là, on remarque également des tentatives bienvenues d'ajouts d'éléments dissonants colorant joliment le son (The Rip Tide)... Lire la suite
Beirut : March Of The Zapotec...
Chronique écrite le 16/02/2009, par Pierre Andrieu
Regroupés avec de superbes enregistrements récents en compagnie du groupe mexicain The Jimenez Band, les premiers travaux de Zach Condon, le magicien se cachant derrière le nom de Beirut (projet qui s'appelait alors Realpeople), permettent de constater que dès ses débuts le petit génie au physique lunaire savait pertinemment où il allait : son destin était bien de tutoyer les étoiles de la pop. Si la tonalité de sa musique était plus électronique à l'époque, l'on constate déjà sur les cinq morceaux de l'album Holland - signés Realpepople - que sa voix d'ange survolant le monde des humains bouleverse, que le mélodies marquantes sont au rendez-vous et que ses premiers travaux renfermaient de belles promesses pour... Lire la suite
Beirut : The Flying Club Cup
Chronique écrite le 14/11/2007, par Pierre Andrieu
Brillant deuxième album pour Beirut, le projet musical de Zach Condon, entre folk des Balkans, pop follement luxuriante et orchestre de world musique déglinguée... et francophile. Habitant désormais à Paris, le jeune songwriter américain qui avait fait sensation avec son génial premier album (inépuisable Gulag orkestar) a rempli son nouvel album de clins d'oeil appuyés à notre beau pays. Titres de chansons en français dans le texte - Nantes, La banlieue, Un dernier verre pour la route, Cliquot, Cherbourg... -, extraits de dialogues de films made in France, visuels vintage extraits d'un album photo trouvé à Paris, Zak Condon a mis un peu de son amour pour son pays d'adoption dans sa musique... Lire la suite
Beirut : Vidéo