Un univers onirique, une ambiance électrique, teintée de saveurs folk et
blues. Tout ici grésille, irradie, bouillonne, crépite et éclabousse de vie. Les chansons de Dimoné nous font sentir vivants ; nerfs en pelote et sourire aux lèvres. Elles nous emportent, nous électrisent, nous rendent imperméables au cynisme de saison contre lequel le garçon semble de tout temps immunisé. Et puis, ceux qui l'on vu sur scène le savent bien, Dimoné a le plaisir hautement communicatif, la joie contagieuse ; un type qui à l'évidence, adore jouer, mais ne sait pas tricher, tiraillé entre pudeur et sincérité qui, de son propre aveu, se tendent des pièges en permanence...
Dimoné en concert
Dimoné : l'historique des concerts
Je.
05
Mai
2022
Sa.
09
Oct.
2021
Ve.
08
Oct.
2021
Ma.
28
Mai
2019
Me.
15
Mai
2019

Espaced Culturel Eole - Craponne (69)
Je.
28
Mars
2019
Ve.
23
Nov.
2018
Je.
15
Nov.
2018
Dimoné : les dernières chroniques concerts 3 avis
Dimoné (Week end French Touch)

Il est des moments de scène que l'on est heureux de ne pas avoir raté. Voir et entendre Dimoné à La Meson, en sera un, indéniablement. Comment La Meson est parvenue à inviter Dimoné dans ce confetti de salle (en comparaison des salles de concert classiques), alors que sa renommée grandissante nous l'éloigne un peu plus à chacun de ses accords et à chacun de ses vers, peu importe après tout. Comme un enfant, je préfère ne pas connaître le secret des cadeaux. Bien entendu, impossible de faire une chronique objective ; ceux qui me connaissent savent que je suis fan. Alors comment vous dire le frisson qui me parcourt dès le premier accord de Chutt Chutt Shut Up, premier morceau du set ? Comment même vous dire le temps qui s'arrête dès l'arrivée de Dimoné face à nous, en " vraie grandeur ", pratiquement à notre hauteur, à portée de main ? Devant un auditoire (bien) trop peu nombreux à mon goût, chemise noire cintrée et cravate fine, Dimoné apparaît avec son habituelle classe légèrement décalée, et sa " moustache en accent circonflexe ". Electrique avant même d'avoir commencé, celui qui dit vouloir vivre chaque concert pleinement tant la chance d'être là est incomparable, veut encore une fois en découdre avec l'instant présent (et avec... Lire la suite
Da Silva + Dimoné

Arrivé malheureusement en retard pour la première partie de ce concert, j'assiste cependant à la fin du set de Dimoné. Heureusement, j'ai déjà eu l'immense plaisir d'assister à une de ses prestations, au Théâtre Denis de Hyères, dont les boiseries et les dorures doivent encore se souvenir ! Car arrivé pour les deux derniers morceaux, je manque effectivement la montée en puissance de ce set fou, mais je me prends de plein fouet LE Phénomène Dimoné, à savoir une sorte de Zébulon électrique à moustache et à l'accent languedocien, un vociférateur survolté, une pile, une gerbe d'étincelles. Un débit de paroles syncopées, effrénées, haranguées, vendeur de rêves dans une foire Lépine du verbe, au rythme d'une guitare nerveuse et tranchante, et d'un accompagnement percutant aux claviers et samples de son complice de route Jean Christophe Sirven. Car si on tergiverse souvent entre l'emploi des deux langues sur du rock, Dimoné sait, lui, faire "percuter" du français "comme" de l'anglo-saxon. Dimoné est un artiste fou, à l'imagination prolifique (qui suit un tant soit peu sa page FB mesurera l'effervescence de ce regard qui observe tout, capte tout, le digère, le malaxe et le ré-arrange), une folie, qui croit progressivement au cours de... Lire la suite
Michel Cloup, Dimoné, Thomas Suel (Gravitations #4)

Ne connaissant pas les habitudes de cette salle que je découvrais ce soir je rate le premier artiste de la soirée Thomas Suel qui ouvrait cette 4eme édition du festival Gravitations. (qui faisait suite aux éditions #0, #0,5 et #1) Le suivant m'est inconnu mais pas un débutant, Dimoné, qui a chanté avec le groupe Les Faunes et sorti trois albums en solo. Un drôle de personnage qui parle énormément entre les chansons, interpelle avec humour les quelques happy few présents. Si sa moustache m'a au départ fait penser à Louis Chedid, sa musique et son phrasé m'ont parfois fait penser au Bashung de "Osez Josephine". Des textes emprunts de poésie, dont une adaptation de Berthold Brecht, et des envolées parfois spectaculaires, comme cette chanson où il quitte la scène pour rejoindre un piano en arrière salle et chanter la suite sans micro, puis revenir. La suite qui a motivé ma venue c'est avec le grand mais visiblement méconnu Michel Cloup. Il semble loin le temps où il faisait la couverture des Inrocks avec son groupe Diabologum, trop peu de monde ce soir pour saluer cette figure importante du rock d'ici. Ca ne l'empêchera pas de livrer un concert intense et intransigeant, à l'image de son album "Notre Silence"... Lire la suite
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