Ce trompettiste et saxophoniste jazz remixe des univers musicaux pourtant complexes comme John Coltrane, Wayne Shorter d'un côté ou Berlioz, Stravinski, Schoenberg de l'autre.
Emile Parisien en concert
Emile Parisien : l'historique des concerts
Ve.
03
Fév.
2023
New Morning - Paris 10ème (75)
Ve.
29
Juillet
2022
Ve.
15
Juillet
2022

Théâtre de Verdure (Espace J. Cotta) - Nice (06)
Je.
26
Mai
2022

Parc des Expositions du Comminges - Saint-Gaudens (31)
Sa.
21
Mai
2022

Théâtre Municipal - Coutances (50)
Ma.
19
Avril
2022
Je.
03
Mars
2022
Ve.
10
Déc.
2021

L'Imprévu - St Ouen l'Aumone (95)
Emile Parisien : les dernières chroniques concerts 3 avis
Onefoot + Jeff Mills & Emile Parisien + GoGo Penguin + Cory Henry & The Funk Apostles (festival Marseille Jazz des Cinq Continents 2018)

Cette année bien faille complètement passer à côté du Festival Marseille Jazz des Cinq Continents. Non pas que l'affiche ne me plaise pas mais plutôt faute de temps ou de savoir qui est qui dans les artistes que je n'avais encore jamais vus. Du coup j'ai sauté sur la dernière soirée pour voir cette nouvelle étape dans le parcours vers le succès inéluctable de Onefoot, et aussi pour découvrir Jeff Mills en version jazz. Ma sur et ses enfants étant de passage en famille (et les entrées gratuites jusqu'à 12 ans) c'est à 4 adultes et 7 enfant que nous débarquons au Parc Longchamp ce vendredi soir après une journée de boulot écourtée par le fait que le centre aéré (situé juste en face du Parc d'ailleurs) finissait à 16h30. Le temps de faire des sandwichs pour tout le monde et de decider qui vient en vélo ou en voiture, et nous arrivons alors que Onefoot est déjà sur scène et si j'en juge par la position dans laquelle se trouve Yessai, bien dedans. Onefoot pour ceux qui ne connaissent c'est un peu la nouvelle coqueluche du jazz marseillais avec Yessai Karapetian au piano, son frère Marc à la basse, et Matthieu Font. 5 ans après leur formation les voici en ouverture de cette dernière soirée du Festival. Au loin je devine que... Lire la suite
Herbie Hancock, Émile Parisien, Vincent Peirani (Festival Jazz des Cinq Continents)

Nous voilà ce soir peut-être pour le point d'orgue de cette édition 2017 du festival de Jazz des Cinq Continents, qui accueille une légende du Jazz : Herbie Hancock dans son joyaux : le magnifique cadre du Palais Longchamps. Avec une scène public et un tel cadre, le public est venu nombreux, il en aurait d'ailleurs été dommage autrement. La soirée débutera avec Émile Parisien et Vincent Peirani, venu rendre hommage à un autre pianiste génial ayant collaboré avec Miles Davis , le regretté Joe Zawinul. Accompagné de Paco Sery à la batterie et de Linley Marthe à la basse, membres de l'ancienne section rythmique du Zawinul Syndicate, d'Aziz Sahmaoui et Mino Cinelu aux percussions, eux aussi compagnons de route de Joe Zawinul, l'hommage s'annonce sous de bonnes hospices. Dès les premières notes, il ne fait aucun doute qu'il ne s'agit pas d'un simple tribute band mais de musiciens proches du compositeur qui perpétuent la musique de ce musicien de génie, un peu comme on pourrait le voir dans la musique classique finalement. Lorsqu'il y a autant de talents réunis sur la même scène on est certain d'assister à un show de grande qualité où se mêlent émotions et virtuosité pour nous faire voyager dans l'univers de Joe Zawinul. La... Lire la suite
Eric Longsworth Quartet et Daniel Humair Quartet

Le Festival Jazz à La Tour bénéficie d'un cadre exceptionnel, celui du château de La Tour d'Aigues, ou de ce qu'il en reste : de magnifiques façades, des tours et un portail Renaissance qui limitent une cour intérieure ajourée. La scène et des gradins y ont été dressés. C'est Eric Longsworth Quartet qui ouvre les festivités avec un programme éponyme de son dernier album : A Ciel Ouvert. Jean-Charles Richard, saxophones Eric Longsworth, violoncelle Rémi Charmasson, guitare François Verly, percussions et batterie L'entame se fait par un long solo de violoncelle électrique, cordes frottées à l'archet, ponctué de pincements des cordes de la main gauche : Eric Longsworth assure à la fois la mélodie et la basse qui l'accompagne. Lorsque la guitare de Rémi Charmasson effectue une entrée discrète, le violoncelle passe en mode accompagnement. Le tempo s'accélère sur l'entrée de la batterie, puis c'est au saxophone entrant que revient la mélodie. Celui-ci attaque avec un phrasé d'une grande souplesse. On retrouvera cette entrée progressive, lente, sur plusieurs autres morceaux. La musique d'Eric Longsworth qui semble très "écrite" prend son temps, elle s'inscrit dans un espace qui est vaste, un espace qui ne manque pas dans... Lire la suite