Motivés par le dernier album, Hardcore will never die, but you will, nous étions 3 dans la voiture pour cette expédition d'un soir, entre Marseille et Nice. 3 à les avoir déjà vu sur scène, notamment à Marsatac 2006 où ils nous en ont foutu plein les oreilles. Parce qu'un concert de Mogwaï, c'est avant tout DU GROS SON DANS TA FACE. D'ailleurs, les grands fans vont toujours au 1er rang, même après perçage de tympan, etc. Ceux-là jaugent indéfiniment la frontière entre plaisir et douleur. Et oui, le Rock, c'est sexuel, et y'en a qui le pratiquent toujours sans protection, auditive ou autre. Lorsqu'on les croise dans les couloirs après le concert, on sent la ferveur dans leur regard, à la sueur de leur front. Pas d'activité sportive qui justifierait cette transpiration puisque places assise. D'ailleurs, le théâtre Lino Ventura était blindé en ce lundi soir, on a mis 10 minutes pour trouver nos places entre RM Hubbert et Mogwaï, pour finalement nous retrouver au sommet des gradins. Un petit mot sur la première partie, RM Hubbert : ce gars seul à la guitare planté en plein milieu, a su s'attirer la sympathie du public. Réellement sincère, touchant, et doué. Un bon choix pour cette 1ère partie, et non dénué de lien avec la musique de... Lire la suite

RM Hubbert Le concert débute avec RM Hubbert. Un homme équipé d'une guitare acoustique qui joue des airs tintés folk. Une scène sobre pour un joueur chaleureux et malicieux. Malheureusement je ne peux en dire plus, n'ayant pu assister dés le début de la représentation. Fin de la première Partie. Le noir s'installe. Quelqu'un à la batterie. La mise en place commence. On attend quelques instants. Mogwai Au bout d'un quart d'heure, arrivent enfin à la chaine les membres de Mogwai. Dés les premiers morceaux, le groupe nous entraine dans une torpeur installée par le rythme lourd et progressif de la mélodie. De la même manière que Efterklang et The Album Leaf, Mogwai nous propulse... Lire la suite