Accueil Chronique de concert Festival ProgSud : Fred Schneider + Guillermo Cides + Ange
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Chronique de Concert

Festival ProgSud : Fred Schneider + Guillermo Cides + Ange

Jas'Rod, Les Pennes Mirabeaux 30 Avril 2008

Critique écrite le par

Pour la neuvième année consécutive, les hauteurs des Pennes-Mirabeau deviennent le lieu de rendez-vous des pèlerins de France de confession (rock-)progressiste. En ce week-end de l'Ascension, ils sont de nouveau rassemblés au JasRod pour écouter les bonnes paroles délivrées par les apôtres, venus de part le monde, d'une musique naît au début des années 70 et revêtant de multiples facettes. Tous viennent avec la ferme conviction que durant cette nouvelle édition du ProgSud, ils trouveront la (ou les) révélation(s). Ce soir pour ouvrir le festival, descendu non pas du ciel mais de l'est de la France, Ange, augure de mauvais temps sur Marseille (voir plus bas) mais surtout pape du rock-progressif français, a déplacé les foules.

La notoriété du groupe semble modifier d'ailleurs le déroulement habituel que l'on connaît des soirées du festival : les rangées de chaises ont fondu comme neige au soleil pour accueillir un plus grand nombre de personnes debout et la durée des sets des 2 premiers artistes sera relativement courte rappelant un concert traditionnel avec premières parties et tête d'affiche. Ceci dit l'affiche n'en reste pas moins celle d'un festival du ProgSud puisqu'on y retrouve d'ailleurs les 2 mêmes protagonistes qu'au dernier soir de l'édition précédente. Spectre d'une redite ? Que nenni...

21h00 Fred Schneider

Habituellement accompagné du groupe Éclat, ce soir le bassiste fait un one man show. Un one man show musical évidemment, mais aussi de comique d'autodérision. Après un "on m'applaudit déjà" à son entrée sur scène, le musicien réclame l'indulgence du public : pour lui c'est "une première en solo total" (rappelons-nous que l'an passé c'était aussi une première mais en duo) et qu'il "apprend à jouer". Pas de doute, 20 ans passés à Marseille ont surdéveloppé le sens de l'exagération du Lorrain.
Le set se déroule sous forme d'une "série de petites pièces selon l'ambiance" : improvisation, morceaux écrits, titres tirés de son dernier album de duos seul à seul. De longs chorus aux inspirations fusion-jazz, des arpèges joués en tapping à deux mains, des slaps, des accélérations et des tensions... Un superbe panorama (non exhaustif) du jeu et des influences du bassiste (Pastorius, Caron, Wooten...) servi avec énormement d'émotion et de sensibilité. On apprécie également les sonorités de l'instrument avec beaucoup de claquant et parfois même des aigus proches d'une guitare acoustique.



Grâce à ses "machins", il s'accompagne de boucles rythmiques tapées à la basse, sonnant parfois comme des sortes de battements mécaniques. Pas de surenchère de parties samplées, des parties sobres pour s'accompagner simplement, utilisées à bon escient et parfois avec originalité lorsque par exemple le thème devient la partie jouée en boucle et l'arpège la partie jouée live.
Poussé aux bords de la scène par l'encombrement du matériel des musiciens à venir, face aux premières rangées de chaises à ses pieds, coincés de part et d'autre par deux caméramans, Fred Schneider utilise la parole comme oxygène entre chaque morceau. Décrivant son nouvel album sans synthé, ni batterie, mais avec uniquement de la basse, il ironise : "rassurez-vous ça ne se vend pas !".
Après 5 titres en 35mn de concert, et après avoir remercié du luthier à l'équipe d'organisation, le bassiste à le temps d'en piocher "une courte" dans "un répertoire large de 15 ans de variétés". Le morceau est diamétralement opposé à tout ce qui a précédé : c'est un feu d'artifice de boucles rythmiques. Superposant couches de slap, de battements, de claps, Fred Schneider termine en chorussant avec un son de distorsion et un phrasé proche de la guitare électrique.

Un petit entracte permet à quelques uns de gratter des chaises supplémentaires et à d'autres d'aller au stand toujours convoité des thérémins, en nombre cette année et habillés de couleur bois.

22h00 Guillermo Cides

Tous ceux qui étaient présents à l'édition précédente se souviennent de Guillermo Cides (et pour tous les autres c'est en ligne ici) : dans ses mains il semblait que seul la parole manquait au stick Chapman. Aussi pour combler cette lacune, le musicien "a invité" (dixit Alain Chiarazzo) une autre joueuse de stick, et non moins chanteuse, Linda Cushma, également présente au ProgSud 2007 au sein du groupe Oxygene8 (voir lien précédent pour les absents).
Dans son rôle d'homme orchestre, Guillermo Cides pose de grosses nappes vrombissantes auquel il ajoute des sons de violons. De là s'échappent quelques notes au délay familier puis deux accords grattés en légère distorsion, le tout sous les tambourins de Linda Cushma. Aux premières paroles de la chanteuse, pas de doute on connaît ce morceau : c'est Still haven't found what I'm looking for de U2. L'instrumentation forcément différente garde en elle la marque des guitares de the Edge, le texte fidèle est parfois parlé sur des ambiances planantes de violonnings et agrémenté de coups de cymbales sur pieds. C'est le concept du set des deux artistes : "reprendre des morceaux célèbres avec un autre point de vue". Une idée originale en ces lieux et fortement appréciée qui nous entraîne sur des sortes de standards revisités que sont Heroes,Make You Feel My Love, Kashmir ou Time After Time.



Sur scène le duo fonctionne à merveille. On est bluffés par l'ubiquité de Guillermo Cides qui occupe ses mains et ses pieds entre instrument, racks et pédales d'effets. À lui seul il fait renaître thèmes, accompagnements et chorus le tout en mélangeant subtilement l'essence de ces succès et arrangements personnels. On est séduit par le côté "nature" de Linda Cushma à la voix habitée et fragile, au chant presque parlé et syncopé qui n'hésite pas à déplier un cd de CCA et se le mettre sur la tête pour en faire la promotion : "si vous n'aimez pas la musique vous pourrez toujours vous en servir comme chapeau !". Derrière la batterie, instrument de ses débuts, elle accompagne le titre de Led Zeppelin, et s'en retire presque gênée pour laisser la place à Jerry Marotta et prendre son stick le temps d'un trio.



Coup de théâtre final : Guillermo Cides abandonne son instrument et sa musique qui se répète en boucle puis réapparaît aux sons des roulements d'une caisse claire qu'il s'est passée autour du cou pour inviter Linda Cushma à traverser le public du JasRod. Le fade out laisse place au commentaire "ça c'est du talent !" du maître de cérémonie qui rappelle le duo. Accompagné d'une jeune joueuse de stick, Marina pour qui c'est le premier concert, ils interprètent le titre de Cindy Lauper dans un esprit proche de celui de Tuck&Patti, les nappes suspendues de violon en plus.

22h50 Après ce "pur moment de bonheur", comme le conclut Alain Chiarazzo, les derniers préparatifs se terminent sur scène pour accueillir le groupe que l'on présente plus... formule utilisée au sens littéral ce soir !

23h15 Ange
Dans le noir, la bande son où se superposent violons et cliquetis rapides et qui tournent depuis quelques instants, est rattrapée par le claquement de mains du public. Une détonation met fin à l'attente du JasRod qui voit débouler, tout de noir vêtus, les musiciens de Ange et son leader en combinaison beige et tétine autour du coup, le tout ébloui par les illuminations des projecteurs. Le set débute sur les chapeaux de roues avec Tous les boomerangs du monde, une entrée énergique qui est accompagnée d'une augmentation substantielle du nombre de watts! Aux devants de la scène on retrouve Hassan Hajdi avec un chorus fantomatique et oriental exécuté au bottleneck : à n'en pas douter le premier d'une longue série. On y retrouve également Caroline Crozat tambourins et filet de percussions en mains, qui enchaîne par le mime du déplacement d'une locomotive sur l'introduction de La Gare de Troyes. Et bien sûr, le Christian Décamps transpirant d'une hargne qui force le respect et qui, une fois de plus, commence sa prise de parole par le mauvais temps marseillais : "il ne fait jamais beau ici. Il a plu ce matin sur l'Estaque, on se serait cru à Brest". Théorie du complot ou méthode Coué, il est vrai qu'il n'a jamais autant plu que ce matin et que l'an dernier le même temps avait accueilli Ange à Aix-en-Provence.



Le groupe poursuit avec l'Exode, duquel on pourrait dire qu'il est le premier morceau progressif pur jus de la soirée. Le titre aux multiples mouvements et humeurs, voit tour à tour Caroline Crozat danser avec un squelette couronné en lambeaux, Christian Décamps se livrer à un air-guitar face au guitariste inspiré et un déchaînement de la totalité des musiciens sur un final qui suscite l'acclamation du public. Retour au dernier album, après une petite citation de Jean Yanne, avec Dieu est un escroc : un titre où se mêle un rythmique électro, riffs hard-rock, texte parlé, canons de voix et chorus alanguis, le tout dans le dos de la choriste qui lit le Canard enchaîné puis froisse des feuilles de papiers qu'elle envoie à l'aide d'un lance-pierres dans la salle. Le titre se termine par un face à face aux claviers des Décamps père et fils. L'atmosphère devient plus calme avec la ballade qui suit, au solo déchirant de Hassan Hajdi qui fait fondre en larmes le chanteur qui se ressaisit pour présenter les musiciens qui personnifient Ange ("Ange c'est...et c'est aussi...encore...toujours").
"Une chanson pleine de poésie en ces temps où il vaut mieux être gérontophile que pédophiles : on a moins de soucis avec le parents !" annonce Aurélia, titre pour lequel Thierry Sidhoum lâche sa basse pour la guitare acoustique, Benoît Cazzulini sort de derrière sa batterie pour se mettre aux percussions et Caroline Crozat joue du tombass. Le guitariste nous assène à nouveau un chorus vibrant...au vibrato. Pour les deux titres suivants Christian Décamps cède le chant. Nouvelles du ciel est d'abord interprété en solo par Tristan Décamps. Le morceau rappelle Harmonie (que certains croient reconnaître aux premiers accords) avec sa voix éclatante et son piano acoustique qui mêlent de superbes tensions à la mélancolie. Ensuite, guitare et accordéon accompagnent Caroline Crozat sur Coupée en deux. Si le titre s'annonce comme une sorte de valse tranquille, celui-ci se durcit au cours de l'interprétation au gré de la voix parfois grave d'une chanteuse plus que convaincante.
Une intro style opéra-rock seventies relance une série de trois titres plus pêchus dont le récent Les beaux restes. L'occasion pour le bassiste de venir aux devants de la scène durant un passage instrumental, faire claquer un slap bien groove ou bien encore oser un chorus à la pédale wha-wha digne de Stanley Clarke. Ce soir Thierry Sidhoum me fait oublier le souvenir d'un bassiste effacé qu'il m'avait laissé au Hot-Brass. À l'image de celui-ci, le groupe entier semble alors se lâcher complètement : roulements de batterie, vocalises, accords quasi punk...le tout finissant crescendo dans un rythme hard-rock endiablé .
Christian Décamps taquine le public avec Ode à Emile en imitant l'accent marseillais "et puis tranquill-heu on peut partir-heu" en guise de conclusion mais le mot de la fin "firmament" lui est soufflé pour la salle.
0h45 Après une standing ovation et des "ho-hohoho-ho" spontanés, Ange revient pour Le Soir du Diable avec sa super ligne de basse et son chorus de clavier pink floydien final. Le temps d'une intro aux toms de Benoît Cazzulini soutenu par le claquement de mains du public, Christian Décamps abandonne son squelette couronné et revient en haut-de-forme fleuri et veste queue-de-pie pour Les noces. Après un passage parlé, le chanteur danse sur une rythmique rock puis s'en va chercher, d'une main, Caroline Crozat enceinte sous sa chemise de nuit blanche, et d'une autre, une poupée gonflable. Christian Décamps termine ses frasques en pissant (avec une bouteille d'eau) sur le premier rang, et laisse Caroline Crozat poursuivre par une fessée donnée à la poupée gonflable à l'aide d'un bâton de majorette prélude à une danse enlacée. Derrière l'instrumentation s'est peu à peu réduite à des roulements de caisse militaire.
Ballon de Billy termine sur une note très rock la prestation et donne à Hassan Hajdi une nouvelle occasion de bravoure.
1h10 Sur une bande son,les musiciens de Ange reviennent saluer le JasRod qui debout applaudit longuement, sans doute caressant l'espoir d'un ultime morceau.

J'avais quelques craintes au fait de voir deux concerts de Ange à moins d'un an d'intervalle. Quelle bonne surprise donc, que de constater que le répertoire de ce soir était complètement différents de celui joué au Hot-Brass. S'ajoute à cela de nouvelles mises en scène, une prestation un peu moins théâtrale et plus musicale...Bref, un autre concert. Il en va de même pour les deux premiers artistes de la soirée qui ont assuré un set bien différent de celui donné il y a un an.

Une nouvelle édition qui démarre bien, et qui ce soir ne se termine pas trop tard (il faut penser à se ménager pour les trois soirs à venir).

Photos : Yoan-Loic Faure

 Critique écrite le 13 mai 2008 par Fred


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