Ce disque, son troisième, Florent Marchet se l'est fait tout seul. Remercié par sa maison de disque, il n'a pas lâché l'affaire, tant mieux pour tout le monde...Surtout nous en fait ! Les chansons de Marchet s'apprivoisent plus qu'elles ne s'écoutent. Du coup avec elles, une drôle de relation s'instaure : intime, passionnelle, presque exclusive. Je ne sais si beaucoup les ont entendues, mais je suis certain que tous s'en souviennent. Les mots de ce gars frappent toujours au bon endroit. Positifs et... Lire la suite

Oh non, le hip-hop n'est pas qu'un bac à graisse bouffi de vieille huile de friture recuite. Il y a de la lumière au bout du tuyau d'évacuation...Sig le sait. Avec ce deuxième album, cet illustrateur sonore, qui a déjà fait ses preuves avec, excusez du peu, un triple album aussi cossu que réjouissant - Free Cinematic Sessions - a décidé de passer au piano et de composer "une sonate classique hip-hop en quatre mouvement opus 32". Ça fait peur, hein ? Pour tout dire, nous aussi on a flippé quand on a vu,... Lire la suite

Très bel album de pop folk teinté de soul/jazz et de rythmes africains pour le groupe Iron And Wine et Sam Beam, son leader barbu touché par la grâce depuis maintenant dix ans... Sur le très beau et apaisant Kiss Each Other Clean, le divin songwriter et admirable chanteur tutoie véritablement les cimes en propulsant sa folk music seventies inspirée par Fletwood Mac, Stevie Wonder, Elton John, Simon and Garfunkel et Crosby, Stills, Nash & Young dans les années 2000. Ses compositions saisissantes,... Lire la suite

Décidément, la Belgique n'en finit plus d'exciter mes oreilles. Après vous avoir fait découvrir en fin d'année Triggerfinger et The Black Box Revelation, voilà que je vous parle à nouveau d'un groupe belge inconnu pour ma part il y a encore quelques mois, My Little Cheap Dictaphone. Mené par Redboy qui est également co-fondateur d'une autre formation Hollywood Porn Stars, MLCD revient sur le devant de la scène avec un troisième album, le merveilleux "The Tragic Tale Of Genius". Un disque qui fut primé... Lire la suite

Fidèle à sa réputation de défricheur, Concertandco avait bien sûr déjà écouté la belle Anna Calvi deux fois en concert depuis juin 2010, mais aussi chroniqué son LP éponyme, lorsque l'ensemble des médias (Libéraminrock'n'folk), date de sortie officielle oblige, s'est enfin enthousiasmé pour ce disque hors du commun, il y a quelques jours (janvier 2011). Pierre Andrieu avait su à l'occasion faire preuve de retenue dans son jugement sur ce premier opus, chose dont l'auteur de cette chronique est bien... Lire la suite

Léonore Boulanger signe son deuxième opus Les Pointes Et Les Détours chez le très pointu label indé Le Saule (bien connu de nos services pour leur travail auprès d'Aurélien Merle) . Onze titres écrits de ces propres mains, mis en musique par d'autres paluches, celle de son fidèle compagnon de route, Jean Daniel Botta. Onze chansons qu'elle interprète d'une voix claire et nonchalante, celle suave d'une chanteuse funambule sûre de son fait. Il y a de quoi : devant, derrière, aux alentours, partout, tout est... Lire la suite

Débarqué de Livorno (Italie), Appaloosa - à ne pas confondre avec le duo électro-pop croisé chez Kitsuné et Italian Do It Better - a la particularité de jouer avec deux basses une musique hybride au groove machiavélique. Déviante et psyché, discoïde et funky, soufflant le chaud aussi bien que le froid, leur musique entretient le mélange des genres non sans une certaine malice, brassant sans pincettes les héritages post-rock des nineties avec la déglingue stoner des années 2000. Puissante et... Lire la suite

Retour de la délicieuse Vanessa Contenay-Quinones, jolie blonde frenchie partie tenter sa chance dans la Swinging London, et qui avait déjà fait une belle impression en 2006 avec son premier disque de pop-rock sixties décalé, sous le classieux patronyme de Vanessa and the O's, qu'un chroniqueur avisé avait alors décrit comme "une rencontre humide entre Lou Reed, Nico, Françoise Hardy, Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg". Ce deuxième album, sous sa couverture faussement ingénue et son titre assez idiot,... Lire la suite

Depuis Wunderkammer, leur impressionnant quatrième album, nous étions sans nouvelles des Suisses de Dead Brothers. C'était il y a quatre ans déjà. Il y avait tout de même de quoi s'inquiéter : ça sentait la mort ! Heureusement, de la faucheuse, ils s'en sont joués. Elle finit d'ailleurs au fronton de leur dernier opus : 5th Sin-Phonie, un disque franchement plus vif qu'inerte. Les Dead Brothers mettent tous leurs talents au service du folklore. Mais plutôt que d'en défendre un seul, comme une chapelle... Lire la suite

Je crois que c'est Frank Zappa qui dans un grand moment de lucidité avait, en substance, fait ce constat : "Le jazz n'est pas mort, il sent juste bizarre" Il y a peu de chance que cet avant-gardiste ait subodoré la rencontre récente, orchestrée pour Ultramarine Records, entre le guitariste Ninni Morgia - déjà croisé pour son travail au sein de The Right Moves - et le contrebassiste William Parker. Pourtant, là encore, le diagnostic est bon...Leur jazz est louche ! Prism, cet album étrange donc,... Lire la suite