Accueil Marseille - Aix Grand théâtre de Provence - Aix en provence
Vendredi 29 mars 2024 : 6566 concerts, 27064 chroniques de concert, 5409 critiques d'album.

Grand théâtre de Provence - Aix en provence

380 , avenue Max Juvenal
13100 Aix en provence

Plus d'info :

Grand théâtre de Provence - Aix en provence : les concerts

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Grand théâtre de Provence - Aix en provence : l'historique des concerts

Ma.

24

Oct.

2023

Ensemble Musical Du Sud

Me.

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Mars

2023

Shen Yun

Ve.

24

Fév.

2023

Shen Yun

Di.

18

Déc.

2022

Noël Fado

Sa.

24

Avril

2021

Shen Yun

Sa.

24

Avril

2021

Shen Yun

Ve.

23

Avril

2021

Shen Yun

Je.

22

Avril

2021

Shen Yun

Me.

21

Avril

2021

Shen Yun

Me.

21

Avril

2021

Shen Yun

Ma.

20

Avril

2021

Shen Yun

Lu.

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Avril

2021

Shen Yun

Grand théâtre de Provence : les dernières chroniques concerts 16 avis

Abd AL Malik

Critique écrite le 30 mars 2013, par Boby

Grand Théatre de Provence - Aix en Provence 12 Mars 2013

Abd AL Malik en concert

Abd Al Malik rend hommage à Camus, "son grand frére" Résultat d'une semaine de résidence et de longs mois de préparation, l'Art et la Révolte le nouveau spectacle d'Abd Al Malik, était présenté au Grand Théâtre de Provence. Un discussion poignante entre deux artistes de talent. "Albert Camus devenu un grand frére, comme les grands de ma cité que je regardais du haut de mon immeuble". Dans l'Art et la Révolte, bien plus qu'un simple hommage à Albert Camus, Abd Al Malik slamme une ode à l'homme, à l'artiste, au modèle. Naturellement ce sont les mots du prix Nobel de Littérature qui résonnent en guise d'incipit dans l'immense enceinte du Grand Théâtre. Chaque terme, chaque pensée, chaque raisonnement sonnent juste et restent plus que jamais d'actualité. "J'essaie en tous cas solitaire ou non de faire mon métier et si je le trouve parfois dur c'est qu'il s'exerce principalement dans l'assez affreuses société intellectuelle où nous vivons. Où l'on se fait un point d'honneur de la déloyauté, où le reflexe a remplacé la réflexion, où l'on pense à coup de slogans et où la méchanceté essaie trop souvent de se faire passer pour l'intelligence." Lance t'il avant de laisser voix à Abd Al Malik. Dans cette liaison entre Camus et Malik on se... Lire la suite

Michel Portal 'Baïlador'

Critique écrite le 22 février 2012, par Mardal

Grand Théâtre De Provence - Aix-en-Provence 21 février 2012

Michel Portal 'Baïlador' en concert

Une anecdote évoquée récemment (lors du concert Texier Sclavis Romano, à Porquerolles) revient encore : Ahmad Jamal qui répondait à l'invitation de Miles Davis "Nous sommes tous deux des leaders, et il n'y a la place que pour un seul sur scène". Le pensait-il ou n'était-ce qu'une façon polie de décliner l'invite de Miles ? Toujours est-il que le groupe qui se produit ce soir, au Grand Théâtre De Provence a donné tort au pianiste. Le concert débute par une entrée discrète du piano, longue, qui se construit lentement, Bojan Z pince les cordes à même l'intérieur de l'instrument. Ça commence en Afrique, ça ressemble à une kora. Un rythme s'installe peu à peu, plus précis. Dès qu'il est posé, la contrebasse et la batterie effectuent leur entrée, d'abord discrètement elles aussi, telles des contreforts qui étayent une architecture en construction. Le morceau monte en volume et atteint son climax à l'entrée de la clarinette basse, qui énonce sa phrase, son thème tout en puissance. La délicieuse et impressionnante sensation d'avoir affaire à des pros, à des boss, est là, immédiate et évidente. Ambrose Akinmusire, jeune trompettiste Nigérian n'interviendra que quelques minutes plus tard pour le confirmer. Les morceaux qui se succèdent sont... Lire la suite

Les Grands Choeurs des Amateurs de Provence

Critique écrite le 15 février 2012, par Mcyavell

Grand Théâtre de Provence - Aix-en-Provence 3 février 2012

Les Grands Choeurs des Amateurs de Provence en concert

Quelle fraîcheur ! Une cinquantaine de petits lapins blancs vient d'investir la scène du Grand Théâtre de Provence et nous voilà déjà conquis. Ils se disent pourtant carnivores et ont menacé de nous manger. Leur chant est si attendrissant, certainement pour mieux nous approcher afin de nous croquer. Mais nombre de ces lapins ont reçu la visite nocturne de la petite souris et l'absence chez eux d'incisives décrédibilise quelque peu le propos. Ce sont les plus jeunes participants des Chœurs des Amateurs de Provence au programme de cette soirée. Ils en ont créé la première partie avec l'aide de Julien Joubert, compositeur, sous la direction de Marie-Noëlle Maerten, chef de choeurs - deux des rares professionnels du projet - avec pour seule consigne d'y insérer un Kyrie de Bach et un Te Deum de Mozart. Derrière eux d'autres amateurs, adultes de tous âges, également sélectionnés par les professionnels de la Maîtrise de Radio France. Le piano de Sofi Jeannin, directrice musicale, pour tout accompagnement, le rendu est impressionnant. Pour les deux œuvres classiques, bien sûr où la maîtrise de la polyphonie est remarquable mais aussi pour L'Enfant Qui... Lire la suite

Orchestre Philharmonique de Radio France / Jean-François Zygel

Critique écrite le 10 février 2012, par Mardal

Grand Théâtre De Provence - Aix-en-Provence 5 février 2012

Orchestre Philharmonique de Radio France / Jean-François Zygel en concert

Accompagné de l'Orchestre Philharmonique de Radio France, dans le très prestigieux Grand Théâtre De Provence, Jean-François Zygel démonte et explique les Danses Symphoniques de Rachmaninov. L'œuvre est présentée comme une allégorie de la vie, en trois parties : la journée, le soir, la nuit. Comme un horloger Suisse démonterait, pièce par pièce son coucou, ou plutôt, la grande horloge de Strasbourg, Jean-François Zygel isole chaque partie des Danses Symphoniques de Rachmaninov, puis chaque phrase, chaque instrument, seul ou par petits groupes pour nous faire appréhender la mécanique complexe de ce vaste rouage. Il est question de cellules rythmiques répétées, puis de variations, de développements, d'ornementations. Et le miracle s'accomplit, sous nos yeux, et nos oreilles, ébahis : la sensation délicieuse de se sentir musicologue, mélomane éclairé, savant, s'insinue en nous au fil des exposés, des thèmes reproduits, consécutifs, puis superposés. Voir et écouter un orchestre symphonique... l'acoustique parfaite du Grand Théâtre... Lire la suite

L'Homme A Tête De Chou

Critique écrite le 11 mai 2011, par Mcyavell

Grand Théâtre de Provence - Aix-en-Provence 5 mai 2011

L'Homme A Tête De Chou en concert

Alain Bashung a enregistré une version inédite d'un des albums les plus cultes qui soit, L'Homme A Tête De Chou de Gainsbourg. Une chaise de bureau comme seul élément de décor au centre de la scène. C'est la chaise de Bashung. Il aurait dû l'occuper et déambuler assis à travers la scène pendant les danses. La bande-son de sa voix était juste terminée lorsque Jean-Claude Gallotta apprit, un soir de mars 2009, que la chaise serait vide. Les quatorze membres de sa troupe défilent l'un après l'autre et rendent hommage en saluant, chacun à sa manière, au siège inoccupé. Et puis on entend sa voix, qui resta merveilleuse jusqu'au bout. Va-t-elle rendre fidèlement le texte original ? Ca commence mal : "Je suis l'homme à LA tête de chou". Ce sera le seul frisson négatif de la soirée avec plus tard "Festival DE Woodstock". C'est mon côté obsessionnel. On ne touche pas à un texte de Gainsbourg. Bashung y compris. Mais il fait bien claquer les [k] dont l'allitération est un ingrédient essentiel de la musicalité de l'œuvre. Une chorégraphie sur ce texte ? Ma curiosité est grande. Comment illustrer par la danse des paroles aussi crues, aussi pornographiques ? Gainsbourg y fait rimer carlingue avec cunilingue, les couplets de Marilou... Lire la suite

Carla Bley Trio 'Songs With Legs'

Critique écrite le 24 décembre 2010, par Mcyavell

Grand Théâtre de Provence - Aix-en-Provence 29 novembre 2010

Carla Bley Trio 'Songs With Legs' en concert

Quel contraste entre l'heure de bonheur que Carla Bley avait procurée en juillet 2009 au Nice Jazz Festival et cette heure et quart sans saveur ! Certes, les conditions ne sont pas les mêmes : un big band d'un côté, une formation réduite de l'autre : ici, ça s'appelle "Songs With Legs", chansons avec des jambes, entendez qui ont fait du chemin. Du chemin, Steve Swallow et Andy Sheppard en ont fait avec la pianiste californienne, et pas qu'un peu : 50 ans pour le premier, presque la moitié pour le second. Toutes les pièces jouées sont ses compositions, exception faite d'une reprise de Monk qu'elle a arrangée. Mélodiquement, rien à dire, c'est varié et beau comme du Carla Bley. C'est au niveau de l'instrumentation que ça pêche : peu de relief, pas d'émotion. Les premiers solos réellement applaudis (saxo ténor puis piano) le furent seulement lors du cinquième morceau, Awful Coffee. Jusque là, on espérait qu'il allait se passer quelque chose : Tropical Depression et Valse Sinistre portaient trop bien leur nom, la pièce... Lire la suite

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