Petit théâtre à l'italienne de 200 places, en plein centre de Marseille, le Théâtre de l'Oeuvre accueille toutes sortes de spectacles.
On y retrouve à la fois la nostalgie de décors et de costumes surannés, et la modernité de la chanson française et du théâtre contemporain.
Plan d'accès
Théâtre de l'Oeuvre - Marseille : les prochains concerts
Me.
23
Oct.
2024
Sa.
02
Nov.
2024
Me.
27
Nov.
2024
Théâtre de l'Oeuvre : les dernières chroniques concerts 12 avis
Elysian Fields + Matt Low
La dernière fois que les Elysian Fields étaient passés à Marseille (à la Meson - voir chronique par ici) je n'avais pas pu être là pour cause de festival Yeah (voir chronique par ici). Si bien que ce soir j'avais prévu de m'échapper du stade vélodrome au milieu du concert de Bruce Springsteen pour les voir, mais celui-ci ayant eu une extinction de voix pendant les balances, j'ai pu venir calmement au précieux théâtre de l'Oeuvre pour les voir et même découvrir leur première partie, à savoir Matt Low.Avant cela et après avoir dîné chez Noel (enfin réouvert), nous sommes même arrivés en avance. Stand de merchandising bien fourni avec même le bouquin sur Jean-Louis Murat de l'ami Andrieu. Pris sans frais de port avec un 45t d'Elysian Fields avant le début du concert. Les portes s'ouvrent, on se case au premier rang avec Sophie toujours pas complètement remise de ce lapin posé par Bruce. La salle se remplit doucement mais sûrement jusqu'à être quasi complète. Matt Low"Je suis Matt Low, je suis la moitié de la moitié de la partie auvergnate de Elysian Fields". Et d'attaquer tout en douceur avec un "Quelle en est la cause" (en fait "La ruée vers l'or") qui me fait instantanément penser à du Jean-Louis Murat. Matt Low qui ouvre donc est un... Lire la suite
Hanaa Ouassim
Bien que son tout premier album ne sorte qu'une semaine plus tard, le premier concert marseillais de Hanaa Ouassim attise la curiosité et une belle affluence pour un samedi soir. Découverte sur disque en invitée chez Acid Arab et Leonie Pernet, ainsi que sur quelques jolis morceaux solo envoyés en éclair, la majorité du concert est néanmoins largement inédit à nos oreilles.photo en attente de validationLa Franco Marocaine est donc attendue et pas mal de proches se sont déplacés et le manifestent joyeusement, voire vont se lever et danser sur les cotés de la salle. Tout au long du set, un certain décalage entre la musique, plutôt mélancolique, et la personnalité à l'humour pince sans rire de l'artiste lorsqu'elle explique sa démarche et ses textes, notamment avec l'introduction des évocateurs "Lana del rey", "Romantique" et "Air France".photo en attente de validationElle répète plusieurs fois que "La vie de star" est un titre ironique, mais les étoiles sont alignées pour un succès déjà critique en attendant d'attirer les foules. Un certain charisme (avec un petit air de Rachida Brakni) et une voix touchante, même si l'auto tune n'est définitivement pas ma tasse de thé (à la menthe).photo en attente de validationMusicalement il y a de très... Lire la suite
H-Burns
Une fois n'est coutume notre chroniqueur du soir n'a écouté aucun des neuf albums sortis par H-Burns, mais il l'a déjà vu en concert à deux reprises : au feu Poste à Galène d'abord en première partie de Syd Matters, et bien après en ouverture d'un bel hommage à Elliott Smith à Six Fours (avec Jason Lytle, Troy Von Balthazar et Ken Stringfellow).Pour son premier passage depuis plus de 12 ans, Renaud Brustlein est cette fois accompagné d'un groupe avec un batteur et un clavier sur chaque coin de la scène, et d'une bassiste au milieu avec lui, qui utilise plusieurs guitares. Même si ce n'est qu'au Théâtre de L'Oeuvre à la capacité modeste, je suis agréablement surpris que la salle soit quasi pleine, avec un public connaisseur et très enthousiaste.Je le suis également, et davantage convaincu que lors des deux concerts précités. Difficile par contre d'en dire énormément car ça fait partie des live qu'on apprécie et qui sont tellement maitrisés qu'il n'y a pas un morceau en particulier qui se détachait du lot, si ce n'est peut-être celui chanté avec la bassiste.Que ce soient les ballades les morceaux plus enlevés où il s'approche parfois des premiers rangs, pas de faute de goût, l'assistance le remercie bruyamment entre chaque chanson. Un concert... Lire la suite
Lisa Ducasse
Malgré une très bonne programmation, je n'avais pas encore remis les pieds au Théâtre de l'oeuvre depuis plus d'un an (pour Hakim Hamadouche).Pour ce retour, une jeune artiste qui est passée à Marseille il y a quelques mois au Silo en première partie de Pomme, dont Pirlouiiit et Vincent m'ont dit le plus grand bien.Beaucoup moins de monde ce soir pour Lisa Ducasse mais l'accueil est unanime, cette chanteuse et musicienne devrait faire parler d'elle lors que son premier album sortira l'an prochain.Après un joli morceau a cappella, la Mauricienne demande si on a pas froid, le chauffage dans le hall n'est visiblement ici absent.Le décorum du concert est des plus sobres, au centre le micro, à gauche un clavier et à droite une surprenante valise où sont jouées des vinyles avec ses versions instrumentales, qu'elle nomme avec malice "Appoline La Platine".Sa... Lire la suite
Carte Blanche à Hakim Hamadouche (Jour 1)
Hakim Hamadouche était deux soirs au Théâtre de l'uvre pour des cartes blanches dont j'entendais souvent parler (une bonne dizaine de chroniques rien que sur ce site) mais c'est une première fois pour ma part. C'est évidement complet et un régal de plus de deux heures, autant pour les habitués que pour les néophytes dont votre chroniqueur. Il le dit d'emblée "ça va être un joyeux bordel, mais ça va être bien", sous entendu très éclectique, et pas mal d'improvisations, avec des invités aux univers variés. Le noyau dur du groupe ce soir est de très haute tenue, avec la saxophoniste Christine Roch et la violoniste Mirabelle Gilis (complice de Miossec) entre autres esthètes. Impossible de mettre une étiquette pour cette performance, ça va de la musique Arabo Andalouse en intro au funk avec un hommage à "Jamel Braun" le cousin de James Brown (rires), du free jazz, du chaabi (et un clin d'il discret à Rachid Taha) bien sur et des titres plus ou moins expérimentaux un peu moins facile... Lire la suite
Carte Blanche à Hakim Hamadouche (jour 2)
Critique écrite le 06 novembre 2022, par Pirlouiiiit
théâtre de l'Oeuvre, Marseille 05 novembre 2022
Des cartes blanches à Hakim Hamadouche j'ai déjà eu la chance d'en voir quelques unes : la première c'était en 2012 à la Meson (avec Rachid Taha, Edmond Hosdikian, Ahmad Compaore, Manu Théron, Philippe Forcioli, Raymond & Bastien Boni), la deuxième c'était au JAM en 2016 (avec Philippe Forcioli, Ahmad Compaoré, Francis Livon, Ed Hosdikian, Philippe Jardin, Dominique Brunier, Bencha Abbas, Edouard Thommoret, Christian Zagaria, Bernard Abeille), la troisième c'était à nouveau à la Meson en 2018 (avec David Lafore, Manu Theron, Sam Karpienia, Edmond Hosdikian, Ahmad Compaore, Jean Marc Montera), auquel je peux ajouter ce Hakim Hamadouche All friends sur le haut de la Canebière en 2019 (où j'avais vu ou entendu du loin Blu, Gildas Etevernard, Edmond Hosdikian, Mirabelle Gilis, Èdith Begout, Guy André Lagesse, Medhi, Siska, Manu Theron, Squaaly) ... et je me suis régalé à chaque fois, ce qui explique que nous sommes de retour ce soir avec Svet pour ce deuxième soir Au programme cette fois ci sont annoncés sur 2 soirs Christine Roch (saxophoniste), Mirabelle Gilis (violoniste), Guy Roch (batteur), Edith Begout (clavier), Lucie Land (poétesse), John Greaves (basse) , Jean Marc Montera (guitare), Bernard Abeille (contrebasse), Manu Théron... Lire la suite