Festilam 1ere édition - jour 2 - 9 Septembre 2023 : It it anita, Bender, Catalogue, La flingue, Kriegelstein, Lullies, Mumuse, Jul Giacco, Eden Cosmo - voir chronique sur jour 1 par ici -Deuxième jour, même lieu, presque même public mais de nouveaux groupes à (re)découvrir. L'accueil toujours avec une éprouvette de Jager fait son petit effet (l'abus d'alcool est dangereux pour la santé). On est content de revenir pour une belle soirée. Jul GiaccoC'est Eden Cosmo qui ouvre le bal et qui va nous accompagner en musique tout le long de la soirée sur la 360. Dès 18h Jul Giacco prend place pour nous faire découvrir son univers... très particulier décalé, barré enchainant textes et musiques électroniques. BenderOn passe ensuite à l'intérieur avec Bender, trio post punk psyché avec des passages assez léger et planant puis plus énervés par moment avec un léger côté Nirvanesque. Au chant principalement le bassiste mais ses deux compagnons se prêtent également au jeu sur quelques morceaux ou chœurs. CatalogueOn enchaine dehors sur la 360 avec Catalogue. Malgré quelques petits soucis techniques ils font un bon set, le trio sait nous faire remuer ça fonctionne toujours. Ambiance super agréable avec un petit gout de vacances estivales sous le... Lire la suite

Un hélicoptère passe au dessus des canyons de béton, puis deux, puis trois. Chacun vole avec lenteur, scrute, verifie, stationne, éclaire, produit un son de moustique trop gros, persistant et agaçant. La ville est mise en scène pour que le citadin/spectateur/acteur se sente comme dans une dystopie à la mode. Nous sommes en guerre, nous sommes en guerre, nous sommes en guerre, martèle le presid'ordre, et il appuie sur un bouton pour que les sirènes résonnent dans les couloirs de la cité. Les petards ont des tonalités de bombes. Les ennemis de la démocratie rôdent sur les places. Il ne manque plus que la réalité pour se croire le héros d'une fiction bas de gamme.Au milieu de l'actualité qui brûle, le LAM s'occupe de sa vie. Les gens payent leur entrée pour le concert, s'achètent à boire au comptoir, fument des cigarettes sur le trottoir nain de la rue étroite, frolés par des voitures pleines de dingues. Tout le monde se... Lire la suite

Une belle affiche des activistes d'Humeur Massacrante associés aux Catalogue ce lundi soir à l'Intermédiaire, où Anaëlle la taulière et Alexis le sondier reçoivent toujours de façon classe, que ce soit en terme d'accueil humain ou de qualité du son. Le concert débute peu après 20h, attention appréciable pour les prolos qui se lèvent avant l'aube pour aller au turbin, ou occuper un piquet de grève.Catalogue attaque la soirée peu de temps après avoir fêté de façon magistrale la sortie de leur dernier album Modern Delusion dans ces mêmes murs. Et leur set, plus court ce soir, est issu en grande partie de cet opus. Toujours dans la veine classieuse, une rage froide dans un riff de velours comme chroniqué en 2012. Mais avec 10 ans de plus dans les pattes, et toujours pas bon pour l'Epahd. Le groupe a même gagné en urgence. Certes le trio est toujours dans une veine post-punk, terme aujourd'hui galvaudé, mais plus dansant qu'à ses débuts à l'image d'Ageing qui emporte déjà l'adhésion des mouvements de hanche du public (voire des hochements de tête). Le morceau Fragments avec Raphaël au chant se montre même cold punk (punk des banquises ça fait moins sérieux, quand à Pinguin Punk, enfin passons ...), avec une belle voix profonde et ambiance... Lire la suite

Très chouette soirée ce samedi dans un lieu privé un peu magique, et en tout cas très accueillant, à Ventabren, dans la pampa aixoise profonde... Soirée privée, me direz-vous, alors pourquoi en parler ici ? Ben oui mais ... une chronique a été officiellement exigée par le jeune quinquagénaire et bien sûr, pas question de la lui refuser ! D'autant que l'oeil numérique de notre sbire historique pour ce faire, Pirlouiiiit, n'en a évidemment pas perdu une miette non plus. Commençons en tout cas par dire qu'on s'y est (très agréablement) crus chez Gatsby Le Magnifique : belle réception, ô combien stylée selon nos standards : sangria et bières, pizza et gâteaux à volonté, soirée au climat doux sur la terrasse, et chaleur de quelque 70 ou 80 amitiés pinguinesques dans un salon à fort caractère, où rentrerait presque 2 fois mon appart, à vue d'oeil... Le tout plein de visages familiers et ravis donc... Mais dont on en est reparti vers 1h30 sans avoir pu remercier le propriétaire, au joli pseudonyme de François-de-la-Crypte, qui semble s'être peu montré... En tout cas, mettre une telle propriété à disposition d'un punk cégétiste, agitateur notoire, pour que ses potes lui fassent sa fête, et se retrouver potentiellement avec un piquet de... Lire la suite