Accueil Quatuor Manfred en concert
Jeudi 28 mars 2024 : 6615 concerts, 27064 chroniques de concert, 5409 critiques d'album.


Ce quatuor à cordes fondé en 1986 étend son horizon à d'autres formes musicales à travers divers projets (Bach / Coltrane et Mozart / Ellington avec la Compagnie Nine Spirit).

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Quatuor Manfred en concert

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Quatuor Manfred : les dernières chroniques concerts 3 avis

Heavens

Critique écrite le 23 juillet 2013, par pirlouiiiit

théâtre du Gymnase - Marseille 15 juin 2013

Heavens en concert

On continue la chronique de la soirée de samedi 15 juin ... après M-Jo et Flop à La Criée, puis le duo Al et Cyril B(enson) au Roll'Studio, me voici au théâtre du Gymnase pour découvrir la dernière la super production de la compagnie Nine Spirit, à savoir Heavens qui comme l'indique le sous titre Amadeus & the Duke est une rencontre sinon en tout cas un parrallèle entre Mozart et Ellington (cf la la chronique du très beau disque). Sur la grande scène les chaises prêtes à accueillir les 12 musiciens attendent en arc de cercle : de gauche à droite il y aura donc ce soir Marion Rampal (chant), Thomas Weirich (guitare), Simon Sieger (trombonne), Raphaël Imbert (saxos), Florent Héau (flute), au centre le quatuor Manfred à savoir : Marie Béreau (violon), Luigi Vecchioni (violon), Emmanuel Haratyk (alto) et Christian Wolff (violoncelle), un peu en retrait André Rossi (piano), puis de nouveau sur l'arc de cercle Pierre Fénichel (contrebasse) et Jean-Luc Difraya (batterie et chant) Il fait plutot (carrément) chaud dans le théâtre (surtout quand on vient du Panier en vélo à toute vitesse). Le contraste de taille et de "luxe" entre le Gymnase et le Roll'Studio (où pourtant on retrouve parfois - comme ce soir - les même artistes) est... Lire la suite

Mozart / Ellington (Raphaël Imbert - Compagnie Nine Spirit - Quatuor Manfred)

Critique écrite le 06 avril 2011, par Mardal

Le Grand Théâtre - Aix-en-Provence 5 avril 2011

Mozart / Ellington (Raphaël Imbert - Compagnie Nine Spirit - Quatuor Manfred) en concert

Initiateur d'un projet longuement mûri, Raphaël Imbert était entouré hier soir, pour la première du programme Mozart - Ellington, comme suit : COMPAGNIE NINE SPIRIT Raphaël Imbert, saxophones André Rossi, piano Jean-Luc Di Fraya, percussions, voix Pierre Fénichel, contrebasse QUATUOR MANFRED Marie Béreau, violon Luigi Vecchioni, violon Emmanuel Haratyk, alto Christian Wolff, violoncelle Invités : Florent Héau, clarinette Marion Rampal, voix Simon Sieger, trombone, piano Le programme alterne des compositions de Mozart et d'Ellington, qui parfois s'enchaînent en fondu, parfois se superposent dans un entrelacs savamment orchestré. Abolir les frontières entre divers styles musicaux, c'est bien parfois. Si beaucoup d'artistes excellent dans cette pratique aujourd'hui, Raphaël Imbert va plus loin en bâtissant des ponts temporels, il tend des fils a priori invisibles entre les deux grands compositeurs. Son travail de recherche sur les liens qui les unissent est conséquent, et quelques clés d'écoute nous sont données entre deux morceaux pour tenter d'appréhender les liens possibles entre Mozart et Ellington, à travers les formes que prend la spiritualité dans leur musique, qu'elle soit sacrée ou profane. Il semble que la... Lire la suite

Sirènes & Midi Net : Raphaël Imbert & Cie Nine Spirit

Critique écrite le 07 mai 2009, par Mcyavell

Parvis de l'Opéra - Marseille 6 mai 2009

Sirènes & Midi Net : Raphaël Imbert & Cie Nine Spirit   en concert

Premier mercredi du mois. Midi. La sirène sonne. Sur la scène dressée devant l'Opéra, 6 musiciens (un piano, deux violons, un alto, un violoncelle et une contrebasse) attendent le signal de départ que Raphaël Imbert va donner depuis l'autre bout de la place. Fin de la sirène. Début du concert. Depuis quelques années, Sirènes & Midi Net ne déroge pas à la règle. Mais aujourd'hui, c'est grandiose. Raphaël Imbert se fraye un passage entre les nombreux spectateurs et rejoint la scène. Son saxophone a avantageusement remplacé la sirène. Les cordes derrière lui jouent une partition très classique. Nous sommes bien à l'Opéra. Un opéra à ciel ouvert. Et il fait beau. Et c'est beau comme du Bach. Si ça se trouve ça en est. L'opéra se change en cathédrale lorsqu'une voix surgit de nulle part. Elle appartient à Jean-Luc Di Fraya qui s'installe à la batterie. Voix céleste pour une Oraison. Puis, Raphaël Imbert sort le grand jeu. Solo à trois volets : pour tout public d'abord lorsque son saxo joue un thème mélodieux avec un son pur, expérimental ensuite lorsqu'il démonte son instrument pour n'en utiliser que le bec, free enfin lorsqu'il le fait bégayer et crisser dans les aigus. C'est beau comme du Coltrane. Si ça se trouve, ça en est. ... Lire la suite