Guitariste.
Wim Welker en concert
Wim Welker : l'historique des concerts
Je.
15
Oct.
2020

Cri du Port - Marseille (13)
Me.
11
Mars
2020
Lu.
09
Mars
2020

Rouge Belle de Mai - Marseille (13)
Ve.
31
Janv.
2020
Je.
07
Nov.
2019

Maison du Chant - Marseille (13)
Je.
25
Avril
2019
Ve.
14
Sept.
2018
Ve.
08
Déc.
2017
Wim Welker : les dernières chroniques concerts 23 avis
Trio Pettinelli : Robert Pettinelli, Wim Welker, Eric Surménian.

L'ouverture de la saison 2012/2013 au Roll'Studio se fait en grande pompe ce soir avec une sommité. Ne nous fions pas à son allure modeste et débonnaire, il demeure définitivement une éminence à Marseille, où il a écrit une grande partie de l'histoire du jazz depuis plus de cinquante ans. Robert Pettinelli est accompagné de deux autres musiciens. Eric Surménian, contrebasse / Wim Welker, guitare / Robert Pettinelli, saxophones. La salle est déjà comble quand j'arrive, bon prétexte pour prendre le temps de boire un coup au comptoir avec Claude et Henri dont l'accueil est toujours aussi chaleureux. Juste avant le début, j'aperçois une chaise restée miraculeusement vide au deuxième rang et m'y pose sans délai. Le trio attaque avec une musique calme et enchaîne dans un registre de standards du même acabit : cool jazz, smooth jazz qui s'adapte parfaitement à une fin d'été où la chape de plomb cède doucement la place à un air plus frais, plus léger. Puis il conserve ce répertoire tout au long du concert et entraîne le public dans ses phrases alanguies. Robert Pettinelli expulse de son saxophone un alizé tiède et chaloupé, plein de charme. Son jeu est un peu fatigué, mais la magie du jazz fait que cela ne nuit absolument pas à la... Lire la suite
Jazz des Cinq Continents (FJ5C 2012) : Aftersjazz (1 et 2/6)

En 2011, les Aftersjazz du FJ5C avaient été confiés à Cyril Benhamou. Frustré que j'avais été d'apprendre que Marcus Miller (entre autres) y avait fait le buf, je me suis promis de n'en rien rater cette année. D'autant que pour l'édition 2012, c'est Christophe LeLoiL, trompettiste toujours inspiré, qui anime les six soirées nuits au Radisson Blu avec trois programmes différents : Chronique 1 : soirées des 18 et 19 juillet : Hommage à Gerry Mulligan Sur scène, les deux tiers de son merveilleux sextet E.C.H.O.E.S. Pour la rythmique, ne manque que la légèreté pianistique de Carine Bonnefoy. Mais la complicité naturelle entre Simon Tailleu et Cédrick Bec va se faire encore jour et la charpente sera d'une belle efficacité. Pour les souffleurs, ne fait défaut que l'inventivité débordante de Raphaël Imbert. Mais un duo de choc subsiste, lui aussi complémentaire : la trompette de Christophe LeLoiL et le sax baryton de Thomas Savy qui assumera brillamment la lourde responsabilité qui était la sienne : rendre hommage à celui de Gerry Mulligan. Des variations de toute beauté sur l'appropriation qu'ils se font de Line For Lyons sont les premières notes que nous entendons. Elles augurent de bien belles fins de soirées. Des... Lire la suite
Musique Rebelle Round 12

Pour la première fois depuis trois ans, j'avais prévu de faire une infidélité à ce concept pour le moins original. Pas par lassitude, non, mais parce que Chuck Berry était prévu à deux heures de route de là. Mais les circonstances en ont décidé autrement : le concert de Nice est annulé, ma déception (certainement bien moindre que celle de John Massa, Jean Gomez entre autres qui devaient accompagner la Légende et y travaillaient ardemment depuis deux mois), je vais pouvoir la gommer en assistant à ce Round 12 de Musique Rebelle. Ahmad Compaoré nous concocte toujours une soirée de derrière les fagots à partir d'un thème du même métal. Celui de ce soir n'échappe pas à la règle : "Pulsions primitives : Afrique, Orient, Marseille". Dès la billetterie franchie, tâche la plus pénible de la soirée, l'Afrique est en effet à l'honneur : le stand de l'Association Takita expose les deux axes principaux de son action : percussions africaines et solidarité internationale. Dans la salle, la projection simultanée de films d'une vingtaine de secondes en boucle sur cinq écrans suspendus est du plus bel effet. Les images qui y défilent proviennent pour la plupart du Berceau de l'Humanité. Nous avons donc déjà effectué la traversée de la... Lire la suite
Méandres

Concert de sortie d'album du groupe Méandres au Paradox. Inratable pour ce qui me concerne tant ce qu'exprime ce groupe est beau, original et habité. C'est le sousaphone de Simon Balleyguier qui donne le la, très grave, sur cette merveilleuse composition qu'est Songe, mosaïque de plages successives dont la diversité nous surprend et nous tourneboule les sens. Le violoncelle d'Emmanuel Cremer nous susurre un secret, la rythmique se construit, les neuf notes du thème s'installent et Wim Welker (c'est sa composition) fait pleurer sa guitare sous les coups assénés par Damien Ravnich avant la première prise de parole de la soirée du saxophone de Fabien Genais, pas la plus accessible au quidam de passage, mais riche en intensité. Le ton est donné - pour la moitié du répertoire en tout cas - et le clou enfoncé par Balkan Dance, qui semble être une pièce sortie des années 50 relookée XXIème siècle. Il n'en est rien, tous les morceaux joués sont des originaux. Mais les influences surgissent. L'autre moitié du répertoire apparait lorsque Simon Balleyguier s'allège de son sousaphone et s'approche du micro. Les basses sont toujours présentes, assurées tantôt par le violoncelle qui se mue en contrebasse tantôt par la guitare qui se... Lire la suite