Accueil Chronique de concert The Bewitched Hands on the Top of our heads, Libelul
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Chronique de Concert

The Bewitched Hands on the Top of our heads, Libelul

Excalibur, Reims 14 juin 2007

Critique écrite le par



Ah, ah, ah. Le Brian Jonestown Massacre peut aller se rhabiller. On a mieux, nous, ici à Reims, The Bewitched hands on the top of our heads. ON THE TOP OF OUR HEADS, c'est un peu dur de s'en souvenir et pour le prononcer correctement, à la coule, il faut s'accrocher. Je ne crois pas trop me tromper en disant qu'il s'agit d'un hommage aux Rolling Stones. En 1965, au mois d'août, les Anglais ont publié un album intitulé Out of our heads. Dessus on peut trouver, (I can't get no) Satisfaction et aussi un Under Assistant West Coast Promotion Man.

Les Anglais étaient cinq. Les Rémois sont huit (dont un chien).

Au premier jour, il y avait Ben. Et ça ne s'appelait que The Bewitched hands, un truc aride avec des guitares, pas de rythme, une musique de hippy en pleine descente, le genre qu'on imagine composée par Charles Manson dans sa cellule.
Puis d'autres sont venus le rejoindre. Ca s'est passé sous mes yeux, en novembre 2006, lors d'une soirée à l'Appart (un bar, avenue de Laon). Il y avait Guillaume, Antonin, Samuel, Seb Adam, un peu plus tard Nicolas et Julien sont venus compléter la brochette. Car pour une brochette, c'est une belle brochette.

Tous fiers représentants de la scène rémoise à travers des groupes comme Le ciel se couvrit de bombes, Les Manchots, The Film, Alb, The Girls, Lisa Portelli. Et j'en oublie.
Là-dedans, on trouve un sosie de Charlie Watts, un fan de Damo Suzuki, un arrangeur arrangeant, un tchékiste frustré, un type qui a huit filles sous la main, un autre qui emprunte des itinéraires bis pour ne pas croiser celle qui si "elle me trouve, je me laisserais faire comme une merde", des gars formidables, qui seuls sont déjà attachants, mais qui réunis cassent la baraque.



Un super groupe, dans tous les sens du terme.

Jeudi dernier, c'était leur troisième concert. J'ai raté les deux premiers. A mon corps défendant. J'attendais celui-là le cœur battant.
Et j'ai été subjugué. Pas comme avec Lisa Portelli. Je ne bandais pas. Mais wouah. Tout de même. Ca m'a surpris. Je m'attendais à moins bien. Un truc distrayant, sans plus. Or, ce groupe est plus qu'une distraction. Ca ne saute pas forcément aux yeux, ni directement aux oreilles. Le démarrage fut laborieux. Le micro de Ben ne voulait pas l'entendre. Guillaume n'avait pas de retour. Le saxo de Julien n'était pas chaud. Et Samuel commit un beau raté à la batterie.



Ce fut un enchantement. Des guitares, un clavier et des tambourins. Des tambourins omniprésents tout au long du set. Des guitares et un clavier dont les sons se confondaient. Des voix qui se répondaient (en anglais). Des refrains simplets au possible. Des rythmes très nettement plus sophistiqués et entraînants que ceux des Rolling (Stones) ou des Brian (Jonestown Massacre). Et des morceaux qui se terminaient toujours trop tôt.

Il faut absolument que je retourne les voir.

Je vais le faire. Le 7 juillet à Montcy-Notre-Dame, à côté de Charleville-Mézières, dans les Ardennes.





En première partie. Oui, il y avait une première partie. D'autres rémois. Mathieu Rondeau aka Libelul, accompagné d'Alio. C'est la troisième fois que je le vois et le troisième dispositif différent. C'est doux. Gentiment torturé, cotonneux, de la guitare et quelques touches d'électronique.




 Critique écrite le 19 juin 2007 par Bertrand Lasseguette


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