Accueil Chronique de concert The Bewitched Hands on the Top of our heads, Libelul
Lundi 2 décembre 2024 : 6328 concerts, 27240 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Chronique de Concert

The Bewitched Hands on the Top of our heads, Libelul

Excalibur, Reims 14 juin 2007

Critique écrite le par



Ah, ah, ah. Le Brian Jonestown Massacre peut aller se rhabiller. On a mieux, nous, ici à Reims, The Bewitched hands on the top of our heads. ON THE TOP OF OUR HEADS, c'est un peu dur de s'en souvenir et pour le prononcer correctement, à la coule, il faut s'accrocher. Je ne crois pas trop me tromper en disant qu'il s'agit d'un hommage aux Rolling Stones. En 1965, au mois d'août, les Anglais ont publié un album intitulé Out of our heads. Dessus on peut trouver, (I can't get no) Satisfaction et aussi un Under Assistant West Coast Promotion Man.

Les Anglais étaient cinq. Les Rémois sont huit (dont un chien).

Au premier jour, il y avait Ben. Et ça ne s'appelait que The Bewitched hands, un truc aride avec des guitares, pas de rythme, une musique de hippy en pleine descente, le genre qu'on imagine composée par Charles Manson dans sa cellule.
Puis d'autres sont venus le rejoindre. Ca s'est passé sous mes yeux, en novembre 2006, lors d'une soirée à l'Appart (un bar, avenue de Laon). Il y avait Guillaume, Antonin, Samuel, Seb Adam, un peu plus tard Nicolas et Julien sont venus compléter la brochette. Car pour une brochette, c'est une belle brochette.

Tous fiers représentants de la scène rémoise à travers des groupes comme Le ciel se couvrit de bombes, Les Manchots, The Film, Alb, The Girls, Lisa Portelli. Et j'en oublie.
Là-dedans, on trouve un sosie de Charlie Watts, un fan de Damo Suzuki, un arrangeur arrangeant, un tchékiste frustré, un type qui a huit filles sous la main, un autre qui emprunte des itinéraires bis pour ne pas croiser celle qui si "elle me trouve, je me laisserais faire comme une merde", des gars formidables, qui seuls sont déjà attachants, mais qui réunis cassent la baraque.



Un super groupe, dans tous les sens du terme.

Jeudi dernier, c'était leur troisième concert. J'ai raté les deux premiers. A mon corps défendant. J'attendais celui-là le cœur battant.
Et j'ai été subjugué. Pas comme avec Lisa Portelli. Je ne bandais pas. Mais wouah. Tout de même. Ca m'a surpris. Je m'attendais à moins bien. Un truc distrayant, sans plus. Or, ce groupe est plus qu'une distraction. Ca ne saute pas forcément aux yeux, ni directement aux oreilles. Le démarrage fut laborieux. Le micro de Ben ne voulait pas l'entendre. Guillaume n'avait pas de retour. Le saxo de Julien n'était pas chaud. Et Samuel commit un beau raté à la batterie.



Ce fut un enchantement. Des guitares, un clavier et des tambourins. Des tambourins omniprésents tout au long du set. Des guitares et un clavier dont les sons se confondaient. Des voix qui se répondaient (en anglais). Des refrains simplets au possible. Des rythmes très nettement plus sophistiqués et entraînants que ceux des Rolling (Stones) ou des Brian (Jonestown Massacre). Et des morceaux qui se terminaient toujours trop tôt.

Il faut absolument que je retourne les voir.

Je vais le faire. Le 7 juillet à Montcy-Notre-Dame, à côté de Charleville-Mézières, dans les Ardennes.





En première partie. Oui, il y avait une première partie. D'autres rémois. Mathieu Rondeau aka Libelul, accompagné d'Alio. C'est la troisième fois que je le vois et le troisième dispositif différent. C'est doux. Gentiment torturé, cotonneux, de la guitare et quelques touches d'électronique.




 Critique écrite le 19 juin 2007 par Bertrand Lasseguette


The Bewitched Hands : les dernières chroniques concerts

The Bewitched Hands + Concrete Knives en concert

The Bewitched Hands + Concrete Knives par sami
Cabaret Aléatoire, Marseille, le 07/12/2012
Surprise en arrivant au Cabaret, un panneau nous annonce que contrairement à ce qui était prévu Bewitched Hands, retardé par la neige, jouera après Concrete Knives. C'est l'inverse... La suite

(mon) Rock en Seine 2012, 2/2 : Maximo Park, Caravan Palace, dEUS, Bass Drum of Death, The Bewitched Hands, Eagles of Death Metal, The Black Keys, Mark Lanegan  en concert

(mon) Rock en Seine 2012, 2/2 : Maximo Park, Caravan Palace, dEUS, Bass Drum of Death, The Bewitched Hands, Eagles of Death Metal, The Black Keys, Mark Lanegan par Philippe
Parc de Saint-Cloud, Saint-CLoud, le 25/08/2012
Le premier jour, c'était par ici ! Deuxième et pour nous, dernier jour de ce Rock en Seine 2012 : le dimanche n'a pas retenu notre attention au point qu'on pose une RTT pour... La suite

Interview de The Bewitched Hands en concert

Interview de The Bewitched Hands par Pierre Andrieu
Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand, le 11/05/2011
The Bewitched Hands : groupe composé de six trublions country pop folk rock basés à Reims, ayant fait très forte impression lors de sa prestation à Bourges en avril 2009... La suite

Ratatat, The Bewitched Hands, Does It Offend You, Yeah ? (Rock 'n Beat Party, Printemps de Bourges 2011) en concert

Ratatat, The Bewitched Hands, Does It Offend You, Yeah ? (Rock 'n Beat Party, Printemps de Bourges 2011) par Pierre Andrieu
Phénix et Palais d'Auron, Bourges, le 23/04/2011
Grosse journée au Printemps de Bourges 2011, ce samedi 23 avril, puisqu'après les très beaux concerts de Timber Timbre et Agnes Obel à l'Auditorium dans l'après midi, se... La suite

Excalibur, Reims : les dernières chroniques concerts

Sheriff Perkins, Lover ! par Bertrand Lasseguette
Excalibur, Reims, le 17/10/2007
Elle s'appelle Daphne. Elle joue de la basse. Elle en a troublé plus d'un. Elle m'a fait penser à Michelle Mae, de Make Up, Scene Creamers et actuellement dans Weird War. Le même nez légèrement en trompette, la même moue, le même instrument. Daphne joue dans Lover !, une formation américaine. Lover ! joue du punk bubblegum, un... La suite

Block Out, Vortex of end, Tchikentai et Biribirum par Bertrand Lasseguette
Excalibur, Reims, le 17/02/2007
Beurk. Pas beau. Caca. Voilà, pour résumer, tout ce que m'inspire en général la musique métal. L'écoute successive de ces trois groupes fut pour moi, une longue descente aux enfers. Dignes porte-étendards de leur mouvance esthétique, Block Out, Vortex of end et Tchikentai et Biribirum, nous ont offert tout ce qu'il y a de plus abject dans cette... La suite

Illegal Process, Aido Music System, Brazilian Fever par Bertrand Lasseguette
Excalibur, Reims, le 05/02/2007
Brazilian Fever, c'est en fait 12225 Chacals sans Pims leur bassiste, soit les deux frères Payart. Aido, déjà vu, déjà entendu. C'était comme une répétition avant leur soirée historique du 7 février (trois spectacles enchainés et déchainés mélangeant rock et théâtre). Illegal Process, une découverte pour moi,très intéressant, du power rock... La suite

The Sliping Kangooroos, Les Poseurs par Bertrand Lasseguette
Excalibur, Reims, le 19/01/2007
Les Poseurs. Excellents. Anthony (Petit, guitariste et créateur du groupe) nous a présenté un nouveau tee-shirt. Rose, une nouvelle fois. Il a déboutonné un peu son pantalon. Cette fois-ci nous ne fîmes qu'entrevoir sa raie. Il n'y eut encore que des reprises (Sex Pistols, Clash, T-Rex, Hives, Kings of Leon, Stooges). Mais... La suite