Accueil Chronique de concert Timek + Caravan Palace
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Chronique de Concert

Timek + Caravan Palace

Timek + Caravan Palace en concert

Usine - Istres 27 Mars 2012

Critique écrite le par

Nouveau concept pas idiot du tout pour cette soirée à L'Usine : La première partie, assurée par Timek, se fera dans la petite salle côté bar et c'est dans la grande que se déroulera le set de Caravan Palace. Résultat, moins de méli-mélo au moment du changement de scène et un timing plus facile à respecter. Très bonne idée.



Par contre, il est bien évident qu'autant de personnes dans ce petit espace fait bien vite monter la chaleur et oblige à sympathiser avec ses voisins (qu'ils le veuillent ou non). Ça ne gâche rien. La déco sur scène plante déjà bien le décor, ambiance saltimbanque façon Big Bazar. C'est rouge. C'est chaleureux. Il y a de grandes étoiles de cirque, une batterie décorée de fleurs et de la musique de fond un peu tzigane pour nous préparer les oreilles.

Ils entrent pour se mettre en place dans le noir ... Ou plutôt dans le rouge. Une musique tintée d'électro-cirque (oui ça n'existe pas, mais ça me plait comme définition de style musical !) commence à monter d'un clavier qui semble tout droit sorti d'un film de Tim Burton.



Leur jeu de scène pourrait faire penser que ce sont de lointains cousins tziganes des Blues Brothers. Les premiers rangs sautent déjà dans tous les sens au son de l'accordéon électronique et quand viennent les refrains violoneux, la salle se met à crier tant et si bien que pour un peu, on se croirait au milieu d'un mariage feuj ! Le chanteur, en bretelles vertes fluo, attrape un mégaphone et harangue un public déjà surexcité par ces rythmes qui appellent la clappe. Il se met à jongler avec un bâton du diable et met le feu parmi les fans (il faut dire que la joyeuse bande aixoise est presque à la maison !).

"Mesdames Messieurs ... Y'a du monde à L'Usine ou quoi ?!! On est pas là pour traire les mouches !!!" Je pense que la question est superflue ;) !! Il fait une chaleur à crever (dans tous les sens du terme). La musique embarque tout sur son passage : une sorte de rencontre entre Sinsemilia et Bratsch, avec un débit impressionnant et un tourbillon de sonorités qui ne peuvent laisser qui que ce soit sur place. Après le jonglage, Arnaud est passé au kazoo ... Je pense que tout ce qu'ils ont pu trouver dans leur imagination débordante va y passer !!



Avec Lui, la chaleur des rythmes tourne au reggae à présent. La salle. Sa voix. La chaleur. La musique ... Tout y est. On est beaucoup dans cette petite salle et il y a vraiment une ambiance de folie. "Vous allez me faire un de ces bruits ..." Apparemment le morceau à venir est annoncé comme dangereux. Il va nous péter le slip et nous retourner le caleçon (je cite !). Et là commence la plus barrée des chansons : l'histoire d'une petite souris qui se livre à une course effrénée pour échapper aux tapettes et surtout "Attention au chat !!" Franchement, on s'y croirait. On a 4 souris speedées devant les yeux et le thème est juste excellent. Du pur délire festif. Ils viennent en tout devant de scène avec leurs percus (seul le batteur est resté à sa place). On est dans du 100% cartoon.



Rupture dans les rythmes. On va ensuite embarquer tout en douceur pour leur planète, accompagné par un piano à vent. Ils font les chœurs à 3, puis à 4, laissant le son de l'accordéon dérouler tout seul derrière eux. Le décollage est réussi, mais la pause est de courte durée. Il faut refaire beaucoup de bruits pour accueillir quelqu'un de spécial : Lion Pico des Bionic Man Sound, qui vient rejoindre Arnaud !! La salle est bourrée à craquer jusqu'au sas (et je ne vous raconte même pas le monde qu'il y a dehors !) L'intensité grimpe encore d'un cran au son de sa grosse voix et au tempo de son phrasé. Ils traversent tous les deux la scène en sautant de droite à gauche.

On est au taquet, mai c'est déjà la dernière qui est annoncée ... Putain, ce mec mettrait le feu dans une fête du troisième âge. Mais là il nous la joue au calme, assis sur un tabouret de bar et pour cause : Il nous raconte l'histoire d'amour d'un homme pour un comptoir en bois et nous on a encore le temps d'une danse pour saluer Timek une dernière fois. Arnaud est parti et la musique de bastringue tourne à la pure électro. Alors il revient sur les cris du public en digne Monsieur Loyal venu saluer, entouré de ses 3 compagnons.



Pourtant, ils ne quittent même pas la scène : "Attendez ... J'adore parler !!" Il se fait plaisir, nous propose des CDs et nous lance : "Vous avez encore un peu d'énergie ? Alors nous on se fait un auto rappel !!" Ils font mine de sortir, puis reviennent genre surpris et ça marche du tonnerre de dieu. Tout le monde a les mains en l'air et qui c'est qui revient ?? .... Ratatak la sourie infernale ! Mais cette fois, il est impossible de tenir le rythme, alors on préfère sauter sur place pour finir en hurlant devant l'horrible chat, une dernière fois (et à mon humble avis, leur album vaut le coup ne serait-ce que pour celle-là) Et aller hop, on grimpe sur scène : les grands, les petits, les jeunes et les moins jeunes ... Tout le monde bouge son boule et Arnaud s'éclate en jetant des confettis qu'il avait dans sa poche. Y'a pas à dire, on est fins prêts et super chauds pour continuer la soirée !!



Arnaud : Chant
Kokorosan : Contrepasse
Jey-Key : Clavier
Spiky The Machinist : Batterie

Setlist
1 - Intro
2 - Toi Jeune
3 - Tic Tac
4 - Lui
5 - Ratatak
6 - Il Etait Une Fois ...
7 - N'oublie Pas (Feat Lion Pico)
8 - Bar Bar
-----------------------
9 - Ratatak

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Après la première partie assurée par Timek, côté petite salle d'une Usine survoltée qui est montée à plus de 100 °C avec ces barjos de l'électro-tzigane, on a droit au deuxième effet Kiss Cool : La réouverture des portes, pour laisser entrer la seconde vague du public (laissé dehors faute de place). Bref, on s'engouffre tous dans la grande salle et on prend place devant une scène déjà installée (c'était ça l'astuce !). Il s'y trouve un nombre impressionnant de machines (ce n'est pas compliqué, on peut en compter une par musicien je pense) et un énorme pavillon de cuivre qui trône au centre, comme pour nous envoyer le son d'un Gramophone géant.

Ils entrent tous en scène tranquillement. Tous sages. Tous classes : Chemises blanches et cravates (voir même nœud papillon pour le clarinettiste), excepté le violon qui est tout de noir vêtu. Par contre, au milieu de cet ensemble si sobre, une étoile fait son entrée. C'est Zoé, qui apparait dans une tenue on ne peut plus glamour, jouant des transparences de sa tenue et nous offrant une gestuelle hyper gracieuse.



Niveau musical, on se retrouve immédiatement plongé dans un monde qui pourrait se définir comme au croisement d'un Gotan Project et d'un Wax Taylor. Après une intro toute lascive, on entre dans le vif du sujet et le rythme s'accélère. Les musiciens jouent les face à face et, à chaque fois, la belle poupée de porcelaine vient troubler ces tête à tête avec son charme désarmant. Ils me font tous penser à des alchimistes penchés sur leurs machines ou leurs instruments, comme au-dessus de cornues. De son côté, Zoé se déchaîne sur la musique et la chaleur monte encore clairement d'un cran.

Elle disparait quelques instants et revient en ayant envoyé balader son jupon de tulle, ressemblant ainsi encore plus à une Betty Boop (avec mention spéciale pour sa paire de bas résilles ornés au dos de paillons ... Très, très sexy !!) La salle ne peut que se mettre à danser sous cette impulsion. Sur scène, ils se croisent et s'entre-croisent ... Chats et entre-chats. On dirait que chacun vit sa vie, allant et venant pour jouer où bon lui semble. Le violoniste vient même proposer une battle vocale à notre joli oiseau de paradis. Ça pétille. On en prend plein la vue et les oreilles !!

Il y a une ambiance incroyable et ils ne semblent jamais se fatiguer. Dire qu'ils s'éclatent littéralement serait un pléonasme. Quand elle fait une pause, ce sont les garçons qui prennent le relais pour faire monter la sauce, avec le violon et la clarinette qui mènent la danse. Chacun y allant de son solo, sous la ligne des autres. C'est un festival. Et lorsque le calme revient (si, si... Ça arrive !), ça fait vraiment tout drôle.



La belle, qui s'était éclipsée quelques instants, fait son retour, toujours vamp et langoureuse, mais pour prendre place sur une chaise de bar cette fois. Image très Cabaret. Elle minaude, nous charme, nous embobine ... Et comment résister ? On est vraiment transporté dans une autre dimension, avec cette musique qui nous envahit la tête comme le feraient des bulles de champagnes. "Vous reconnaissez le morceau ? Si vous chantez, on sera tellement contents !" Notre voyage acoustique continu, avec toujours nos deux stars en devant de scène (Zoé et Hugues mettent vraiment le feu ce soir) et tous les autres autour, qui se donnent tout autant.

Vers le milieu du set, on a même droit à une petite pause 100% électro, avec la choré qui le fait bien ;) ... Mais qui se termine en chabada chabada et en snaps. Tout se mélange. C'est surprenant et savoureux. Rien n'est jamais acquis, ni convenu et à chaque note, on se demande qu'elle sera celle qui va suivre.

Avant d'entamer Clash, elle attrape un second micro et passe de l'un à l'autre pour jouer avec sa voix. Tout cela toujours en dansant avec frénésie. C'est de l'énergie à l'état pur, avec en prime une grâce infinie. Elle descend même exécuter une choré techno, installée sur les plots situés devant les crash barrières. Le public est complètement déchainé. "Il fait chaud chez vous ! Pour la peine on va se calmer un peu ..." Bon, ils ont une conception plutôt personnelle du calme (quand même assez musclée). Cette fois, ce sont les percussions, xylophone & drums, qui ont pris possession de l'espace sonore. Impossible de dire de quoi chacun joue, puisqu'ils ne cessent de changer ... La réponse est de tout en fait ! Et ils savent nous tenir en haleine, toujours sur la brèche, par leurs perpétuels décrochages électro.



Ils sont absolument trempés. En fait, la scène et la salle sont dans le même état. Zoé, quand à elle, nous revient de chacune de ses disparitions un peu plus légèrement vêtue, mais toujours avec ce côté glamour à croquer. Cette fois, le haut est inspiré de celui d'un homme mais le mini-short qui va avec ne gâche en rien sa parfaite féminité (il faut dire qu'il y a un joli décolleté avec). Bref, je vous passe les sifflets des garçons dans le public !! "On va passer à du un peu plus physique ... Même aux choses sérieuses !" annonce-t-elle. Et le Boogie-Woogie qui s'en suit est effectivement décoiffant !!. On gicle la chemise et je fini par me demander dans quelle tenue elle va finir ;) La démo de danse tourne au démoniaque, avec un Be-Bop digne d'un vrai concours de pros, qu'elle termine en s'effondrant sur la scène !

Elle demande à Hugues de nous raconter sa vie pendant qu'elle récupère. Il s'exécute et nous parle de la résidence qu'ils ont faite il y a 3 ans, puis des concerts ... De la poudre aux yeux pour nous faire croire à un faux départ en douceur, qui en cache un vrai et sur les chapeaux de roues celui-ci (encore une fois). Zoé sourit et semble aux anges. L'électro va reprendre une nouvelle fois ses droits et la coquine en profite pour recharger ses batteries. Les autres sont au taquet et je fini par craindre que l'un d'entre eux ne viennent à trépasser sous nos yeux !!

"C'est le dernier morceau, mais il n'est pas vraiment fini : On compte sur vous pour casser la baraque ... Ou plutôt L'Usine !!" Ils foutent carrément le feu, je peux vous le dire. Personne ne reste dans l'ombre et chacun est mis en avant à son tour. Ils terminent en sautant sur place et, sans déconner, je sens le sol bouger ! Je n'avais pas vu ça dans cette salle depuis le concert de Gaëtan Roussel je crois !!

Le premier rappel ne se fait pas trop attendre, sur une intro en forme de pot pourri, avec des voix de robots. Ils habitent cette musique ou bien ce sont eux qui sont habités par elle ... Je ne sais plus. Et qui nous revient toute pimpante, avec une nouvelle petite jupe à poids blancs ? "Alors vous êtes chauds bouillants ou bien chauds bouillants ? C'est maintenant qu'il va falloir le montrer ... On a dit qu'on cassait la baraque !!" Ils se mettent tous à danser comme des fadas et puis reprennent leur petite mélodie, comme si de rien était, avec toujours ce joli grain de folie.

Après ces deux morceaux de rappel, le public hurle, ne veut plus partir et en demande encore. Ils reviennent donc : "Vous avez gagné !" Mais il faut chanter maintenant !! Alors c'est battle de cœur dans la salle cette fois, avec Zoé qui joue les arbitres et qui nous met la pression. Elle va garder le rythme jusqu'au bout, pour terminer sur un French Cancan pudique (elle gardera sa jupe de tulle au moment de nous montrer son derrière !).

Après la photo (le groupe devant, le public en arrière plan ... Souvenir devenu un must sur FaceBook), la salle va continuer seule à chanter pendant un moment, pour saluer ces artistes véritablement brillants, musiciens surdoués et d'une générosité infinie.



Zoé Colotis : Chant
Arnaud Vial : Guitare
Charles Delaporte : Contrebasse
Hugues Payen : Violon & scat
Antoine Toustou : Trombone & Machines
Camille Chapellière : Clarinette
Paul-Marie Barbier : Vibraphone & Percussions

Setlist
1 - Queens
2 - Maniac
3 - Suzy
4 - Bambou
5 - 12 Juin 3049
6 - Je M'amuse
7 - Clash
8 - Cotton Heads
9 - Panic
10 - Glory Of Nelly
11 - Rock It For Me
12 - Chocolate
13 - The Dirty Side Of The Street
14 - Brother Swing
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15 - Star Scat
16 - Jolie Coquine
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17 - Minnie The Mooncher

Chronique réalisée par l'équipe de Concerts en Boîte

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