Retour aux showcase de Lollipop, après une durée d'absence assez déraisonnable au vu du plaisir généralement retiré. Mais il est vrai que le vendredi soir nous est souvent la rampe de lancement d'un week-end d'escapade réussi... Heureusement, on y retrouve des visage amicaux, ceux des tauliers autant que ceux des copains historiques du rock : les usual suspects d'ici, sont des gens pas rancuniers de nos coupables absences. Le groupe du soir s'appelle Sandcastle, il comporte 5 filles dont 4 garçons, on y pratique du post-punk sous les influences (revendiquées) de Idles, Slowdive, Cure. En effet, on jurerait avoir entendu un peu des trois, et certes ce sont de belles références ! De toutes façons rien que le fait de jouer à autant chez Lollipop et d'être tous audibles sans pour autant esquinter les oreilles, est déjà une belle performance technique, voire artistique.Par ailleurs tout y est pour constituer... Lire la suite

Aujourd'hui Cyril à 12 ans. Aujourd'hui la Salle Gueule à 12 ans. Aujourd'hui le Santo Cachon à 12 ans. C'est fou comme le temps passe vite. Aujourd'hui c'est aussi (presque) le dernier jour du mois d'août (en tout cas mon dernier concert). Après avoir eu des hauts le coeur en voyant que la pollution (visuelle et tout court) a encore gagné du terrain (quand on sait ce que ça coûte comme argent public c'est vraiment a minima tristissime), nous voilà devant Lollipop. J'ai dit à Cyril qu'il pourrait choisir ce qu'il voulait dans le magasin. Personne devant, signe qu'il ne fait pas trop chaud dedans et que le concert a commencé. C'est si doux que je n'en étais pas sûr. En effet ayant déjà vu et écouter Nathan Hégo au sein de Sovox (voir chronique par ici) et de Crache (voir chronique par ici), je ne croyais q'à moitié la com' du Lollipop lorsqu'ils annonçaient "folk pop rock"). Je me faufile tout devant. A peine suis-je accroupi que je sens le tissu de ma chemise qui commence à se coller à ma peau. Nathan, perché sur le tabouret piqué au bar est en train de jouer Oublier dont je capte la fin en vidéo (ne sachant pas à ce moment là que ce n'est que le premier du set). Chant en français délicat. D'ailleurs si on devait lui coller une étiquette,... Lire la suite

The hand that wrote this letter...C'est la mienne.Bé-attitude totale pour cette soirée de juillet pendant laquelle Le Trio redoutable nous a fait le chaud.Encore une fois, sous l'oeil ravi du beau David, les morceaux se promènent dans le temps, sans prise rapide, dans le béton de ma... Lire la suite

Joli Disquaire Day à Lollipop, avec THE Tony Truant des Dogs et Wampas, etc..., Ah, le Tony, qui s'agite, qui s'interrompt pour annoncer qu'il n'est pas sûr du solo à venir (mais qui ne le foire finalement pas), qui redemande aux tauliers de l'eau chaude pour sa voix, qui rajoute ensuite un peu de gnôle dedans, puis qui se sert du mug comme d'un bottle neck... Qui s'amuse, en somme. Autant que nous, on se... Lire la suite

On est bien décidé à affronter ce soir le vent et la pluie pour aller jusqu'au Lollipop Music Store assister au show case de Maxwell Farrington & Le SuperHomard. Depuis le début de leur collaboration il y a un peu plus de trois ans, ces musiciens connaissent un succès critique et public croissant. Le multi instrumentiste Christophe Vaillant, alias Le SuperHomard, et Maxwell Farrington, chanteur australien installé depuis quelques années en France, ont de très nombreux concerts à leur actif et ont même été invités par Paul Weller en personne pour assurer sa première partie lors de sa dernière tournée européenne. Leur premier album Once et le mini LP I Had it all ont été unanimement salués par la presse française et étrangère. Les voilà désormais lancés dans une tournée consécutive à la sortie de leur nouvel album Please, Wait, une merveille de pop orchestrale et élégante, dans la lignée des précédents, qui révèle toutes ses richesses au fur et à mesure des écoutes. Conditions matérielles obligent, c'est sans groupe d'accompagnement que se produisent ce soir Maxwell Farrington & Le SuperHomard, mais c'est tout de même un vrai privilège d'assister à ce concert en petit comité, sachant qu'ils jouent de plus en plus souvent dans des salles à... Lire la suite

Le gros avantage de saisir quasiment toutes les dates de l'agenda concertandco c'est que quand il y a un truc vraiment inratable on peut le marquer dans son agenda longtemps à l'avance. Et le showcase de ce soir en faisait partie. Showcase un peu particulier puisqu'il s'agissait de rendre hommage, au cours d'une exposition (du 16 au 24 février), à Iain Docherty, artiste écossais disparu l'été dernier. Pour les plus jeunes c'était l'un des 2 (et parfois 3) chanteurs du groupe (culte dirait on maintenant) Attendez qui a défrayé la chronique à une époque (pre-digitale) où on en faisait moins (ou des moins longues) (voir chroniques d'un copain à moi par ici).Organisé par sa fille et ses amis, qui de mieux pour assurer le showcase que Olivier Chevillon plus connu sous le nom de Laurent Boudin, l'autre donc, figure emblématique de la scène marseillaise bien qu'exilé comme peut l'être un Hakim Hamadouche ou un David Lafore par exemple. Bref descendu tout droit de Bruxelles (où il est parti se cacher, fâché, depuis près de 15 ans), comme ça lui arrive quand même quelques fois (son dernier passage documenté remonte à 2014 - voir chronique par ici), il est venu et pas tout seul puisqu'il partageait la scène avec une autre marseillaise exilé : Magali... Lire la suite