Le Molotov - Marseille : les prochains concerts
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Le Molotov : les dernières chroniques concerts 327 avis
Ask The Light - Algiers

Les Américains d'Algiers viennent présenter ce soir sur la scène du Molotov leur quatrième album Shook. En activité depuis une bonne dizaine d'années, ce groupe a été perçu assez vite dans le milieu " indie " comme un combo post-punk qui jouerait les meilleurs titres des productions Tamla Motown. Le combo originaire d'Atlanta peut en effet compter sur les capacités vocales du chanteur afro-américain Franklin J. Fisher, à la voix puissante et expressive, digne des grands soul men. Ask The LightAlgiers est précédé ce soir de Ask The Light, autre ensemble post-punk que l'on peut voir régulièrement sur les scènes marseillaises. Au départ un duo et désormais un trio, les deux membres d'origines, Olivier B. au chant et à la guitare, et Olivier L. à la basse, ont été rejoints par Pascal aux claviers (et qui tient parfois la seconde guitare). La musique d'Ask the Light est très référencée aux groupes des années " cold wave " du label Factory, Joy Division / New Order ou les plus obscurs The Wake et Section 25, avec une basse très en avant, un chant incantatoire et une guitare au son saturée et sombre. Le clavier apportent des sonorités " synth pop " bienvenues que l'on avait plus entendues depuis 1982 avec des groupes comme Soft Cell ou Fad Gadget.... Lire la suite
Jackline + Frustration

Rédiger une chronique de ce concert me met face à un problème bien connu des chroniqueur.se.s : la toujours-difficile-huitième-chronique-du-même-groupe ! D'ailleurs j'ai eu un peu le même problème avec - dans un tout autre style - les Queens of the Stone Age, au début de l'été. Que foutre raconter que je n'aie pas déjà écrit (l'auto-plagiat étant interdit et surtout intersidéralement honteux évidemment - surtout on ne se relit pas juste avant !), que dire encore sur Frustration, le tout meilleur groupe de postepunque français du monde depuis maintenant une bonne quinzaine d'années ?En même temps, comme je suis très possiblement la seule personne au monde à avoir lu toutes mes 7 chroniques précédentes, le risque qu'on m'accuse de me répéter est assez faible. A part moi, qui se souvient que ce groupe a joué précisément dans les 3 ou 4 paradis musicaux officiels de mon existence - la Machine à Coudre, le Rock en Seine d'il y a longtemps, et plus récemment le Hellfest (oui oui, faites pas la grimace les snobs !), et les Eurockéennes ? Quelqu'un, à part peut-être l'infatigable organisateur de ces concerts de "FweustwouaÏcheun", Alban Relaxomatic, se souvient-il que je les ai même déjà chroniqués deux fois ... ici, au Molotov ? Probablement pas.... Lire la suite
Brother Junior, Oslo Tropique, Parade

Cette fois je n'ai pas réussi à me faire accompagner par Cyriiiil ou Luciiiie (le concert commence tard et demain ils vont au collège) donc c'est moi qui me colle à la chronique de ce concert qui avait lieu dans un contexte légèrement concurrentiel. La fin de mon échange avec Jullien ex chanteur de the Host et désormais plus connu sous le nom de Brother Junior résume bien la problématique du concept de ce soir. Jeudi (donc on bosse demain), rugby (la France rencontre la Namibie au stade vélodrome) et en plus, comme je le découvrirai dans la soirée l'OM (en pleine crise) joue ce soir.Lorsque je me mets en route vers le Molotov Alice et Cyril sont montés chez leurs grand parents voir le match (de rugby), Lucie vient d'arriver et prépare un gâteau pour le lendemain, Svet est partie essayer un cours de théâtre et les 2 matchs cités ci-dessus ont commencé. Dehors les écrans géants (et les bbq improvisés) sont sortis. Comme à chaque fois que je suis sur la liste à l'entrée j'ai l'impression de faire quelque chose de mal. Mais quand je le demande à l'avance c'est un peu aussi une façon de me forcer un peu plus à y aller quand l'heure passant le rapport envie / flemme est en train de s'inverser. Bref, j'arrive, salue Sarah de la Meson qui tient à... Lire la suite
Bongzilla + Claque + Urethane Damage

Perdu dans ses pensée, Place Notre-Dame-du-Mont, Marseille, France, Raoul Duke cherchait un moyen de qualifier sa patrie aux tétons tristes, un prisme à spectre large pour analyser ceci. Mais ce pays aussi avait les tétons tristes, tout avait le téton triste. Titiller la pointe d'un sein avec une langue aguerrie aux chatouilles déprimait le premier léché venu. Le mot meme de tétons n'était plus qu'une énième barricade derrière laquelle des populations à l'agonie et indéfinies pouvaient se carapater à l'envie, pour bombarder depuis ce bunker de fortune l'inconnu qui, par définition récente, constituait la menace. "Ce haschich local me rend paranoïaque", se disait Raoul en titubant sur la pente qui perçait son tracé vers les entrailles du centre ville. La vague de l'occident était partie de ce port, lieu de liaison vers d'autres départs civilisateurs. A grand coups d'arquebuses et d'esprit de supériorité.Venir suer dans le ventre de Marseille se révélait n'être pas une si bonne idée que ça. Les masses hébétés, exaspérées par toutes lectures excédant les trente minutes de concentration, bave au lèvres, slip en feu, le bousculaient jusqu'à le faire tournoyer sur lui même. A chaque coup d'épaule, le dilemme entre laisser tomber son... Lire la suite
Tel Quel + Ausgang (Festival Les Femmes s'en Mêlent)

Souvent quand je vois la programmation du Molotov sur Concertandco (vous savez ce site sur lequel vous pouvez trouver en quelques clics tous les concerts à venir à Marseille et ailleurs) je me dis que je devrais y venir plus souvent. Cette semaine c'est donc la deuxième fois que j'y mets les pieds (et les oreilles). Après le très chouette concert de Sam Karpienia's Electric Power et Black Ends mardi (voir la chronique par ici), me voici de retour ce jeudi dans le cadre du festival Les Femmes s'en Mêlent (festival qui reprendre sur Marseille cette année et dans le cadre duquel j'ai pu voir Mellano Soyoc - voir la chronique de Philippe par ici - à l'Artplexe). Failli être retardé sur mon chemin en raison d'un attroupement musical devant la Brasserie de Plaine ... En arrivant au Molotov je ne suis qu'à moitié surpris lorsque j'apprends que le concert affiche complet malgré le prix plus haut que ce que pratique la salle habituellement. A mon entrée, dans la salle, déjà plutôt bien pleine, la première partie est en plein set. Il s'agit de Tel Quel duo montpelliérain " réunissant un rappeur et un multi-instrumentiste chanteur, créant une musique nouvelle, poétique, brute, entre deux univers : Le rap flirtant avec la chanson destroy de Cutter,... Lire la suite
Sam Karpienia's Electric Power + Black Ends

Pas forcément le truc le plus raisonnable à faire que d'aller au Molotov ce soir, alors que mes beaux parents et les enfants partent demain matin à Paris et que les sacs ne sont pas tout à fait fait, mais ayant déjà raté les Karp's comme il s'appelle sur fb lors de leur premier* concert chez Data, nous ne pouvions pas passer à côté de cette deuxième occasion. En plus ils partagent l'affiche avec un groupe rock de Seattle que je ne connais bien sûr pas, alors feu !Concert annoncé à 21h ... malgré mes efforts je n'arrive qu'à .... Les Sam Karpienia's Electric Power sont déjà sur scène, et il y a plutôt du monde, surtout pour un mardi soir. J'allais dire que ce "nouveau projet*" Sam Karpienia (ici) à la guitare électrique (et non à la mandole comme dans De la Crau) et au chant bien sûr regroupe Mike Aube à la basse électrique (et non à la contrebasse comme Manu dans De la Crau) et François Rossi à la batterie, *mais j'avais oublié (car je n'y étais pas) que le trio s'était déjà produit il y a quelques années en ouverture de Detroit au Dock Des Suds (sous un autre nom).Bref quoi qu'il en soit, par rapport à De la Crau le groupe de dirty folk transe occitane qui monte qui monte, ce Sam Karpienia's Electric Power est plus frontalement rock,... Lire la suite