Accueil Neptune en concert
Vendredi 26 avril 2024 : 6284 concerts, 27085 chroniques de concert, 5412 critiques d'album.


Rock expérimental. Leurs instruments fait maison sont dignes des hallucinations les plus folles des milles et une nuit.... La musique de Neptune est noisy et foutraque, un savant mélange de garage déjanté et de math-rock aléatoire. Leur vaste instrumentarium est construit à partir d'objets hétéroclytes : morceaux de vélos, scies, chaises en métal, ressorts, interrupteurs, tuyaux, bidons d'huile et autres ustensiles de récupération, au hasard des trouvailles.
Originaire de Boston, Massachussetts (Etats-Unis), Neptune a initialement démarré comme un projet de sculpture en 1994, avec un premier concert au fond d'une cave. Composé de trois membres, Daniel Paul Boucher, Mark William Pearson et Jason Sidney Sanford, Neptune tourne depuis maintenant plus de 12 ans (ou plus, comme ils l'indiquent sur leur MySpace : "We've been alive for a total of 102 years") partout dans le monde et collabore avec d'autres musiciens et artistes jouant eux-męmes sur des instruments "faits-maison" ou modifiés.
A sa création à Boston, Neptune était un projet de sculpture moderne, mais rapidement le trio s'oriente vers une musique bruitiste à base d'instruments de leur propre fabrication. Neptune construit ainsi des guitares, des oscillateurs et des percussions à base de pièces de bicyclettes, de parties de chaises métalliques et d'autres objets de récupération. Le rock déglingué de Neptune sonne en conséquent comme aucun autre, entre garage, noise, indus et grosse dose de folie personnelle.

Site

Neptune en concert

Il n'y a pas de concert actuellement annoncé pour cet artiste.

Neptune : l'historique des concerts

Ve.

15

Nov.

2019

Je.

05

Avril

2012

Neptune + Rorcal + Jason Van Gulick Rorcal | Neptune
Magasin 4 - Bruxelles (B)

Sa.

31

Mars

2012

Ve.

23

Mars

2012

Tonnerre Mécanique en concert
Neptune + Tonnerre Mécanique Neptune | Tonnerre Mécanique
Embobineuse - Marseille (13)

Me.

21

Mars

2012

Ve.

16

Mars

2012

Hoquets en concert
Hoquets + Neptune + Baby Fire + Arno Bruil Neptune | Hoquets
Péniche l'Excelsior - Allonnes (72)

Di.

11

Mars

2012

Pneu en concert
Neptune + Pneu Pneu | Neptune
Batofar - Paris 13eme (75)

Me.

01

Avril

2009

NLF3 en concert
Nlf3 + Patton + Neptune NLF3 | Neptune
Maroquinerie - Paris 20ème (75)

Neptune : les dernières chroniques concerts 3 avis

Neptune + Tonnerre Mécanique + ???

Critique écrite le 02 avril 2012, par Mystic Punk Pinguin

Embobineuse - Marseille 23 Mars 2012

Neptune + Tonnerre Mécanique + ??? en concert

La soirée commence dans une Embobineuse clairsemée et finira dans une salle quasi complète. La première première partie, non annoncée d'où mon ignorance de leur identité, est des plus surprenante. Imaginez, ou détaillez la photo ci-dessous, une table immense, où sont posés des multitude de robots de cuisine, le tout relié à différentes machines à bidouiller le son (ouaip, je suis pas un connaisseur). J'avoue que lors des premières minutes, je ne me consacrerais pas sur la musique, mais j'essaierais plutôt de reconnaitre les appareils que j'ai à la maison .... L'ambiance commence avec un ventilateur, branché sur capteurs et micros donc, qui va entrainer un ronflement répétitif, du genre climax de film oppressant (ouaip ce putain de ventilateur là !). Peu à peu (c'est pas une expression le rythme est lent, histoire que l'on entre dans une espèce de transe) d'autres robots vont être mis en route dans un gros ouvre boite électrique et un mixeur à main (j'ai le même, j'ai le mê.. pardon...). Le tout bien évidement amplifié, trituré, etc.. Étrangement, on passe d'une ambiance industrielle un peu obsessionnelle à quelque chose de plus dansant, même si c'est un peu difficile à croire vu les instruments. Je lâcherais le premier rang... Lire la suite

Lee Zeirjick + Neptune

Critique écrite le 18 novembre 2008, par Senti

L'Embobineuse - Marseille 17 novembre 2008

Lee Zeirjick + Neptune en concert

Grand bien nous en a pris, on débarque un peu plus tôt que prévu à L'Embobinoize, lieu qui a l'habitude de faire débuter ses concerts à des heures plutôt très tardives. Pour le coup, le coin étant déjà bien peuplé, Lee Zeirjick (projet instru-solo du guitariste de *25*), presse le bouton Play de son magneto-beatbox avant 22h. A même le sol, la guitare oscille sur un segment rythmique itératif et puissant. Ça bourdonne, ça grésille dans le micro et les amplis. Le visage crispé, Lee joue à l'intensité, tout en progression, jusqu'au claquage sur une paire de morceaux longs et saturés. Les oscillations de la guitare se détachent puis se rattachent au beat dans une course sans but véritable qui semble laisser une part variable de son existence à l'improvisation. Le set est très court, pas vraiment le temps de se laisser totalement happer par ce déluge drone-robotique à souhait. On en aurait bien voulu une dose plus et surtout, que le volume de la guitare soit revu à la hausse par rapport à celui des machines. Cymbales mâchouillées par des dents de fer, pistons graisseux, grosse caisse plastifiée, guitare-asterohache aux cordes de fer parasitées par un petite cuillère en travers de la gorge, tableau de bord... Lire la suite

Neptune

Critique écrite le 20 octobre 2004, par Pierre Andrieu

Le Raymond Bar 16 octobre 2004

Il y a quelque temps déjà, un lieu alternatif a vu le jour à Clermont-Ferrand : le Raymond Bar (palme d'or du meilleur nom !). On peut désormais assister à des concerts, des débats et des rencontres se situant à des années-lumière de la beaufitude crasse que vient rechercher la clientèle du Gormens' café (l'usine à bière capitaliste sise dans la rue Pré la reine, c'est à dire à deux pas). C'est dans ce lieu autogéré ultra roots et peu cosy (en un mot, parfait pour du punk rock), que se déroulait le concert du groupe américain Neptune, programmé par l'inénarrable et fin connaisseur en bruit, Tom Reck. Si dès le premier morceau, on bénit l'inventeur des bouchons d'oreilles, on se félicite également d'avoir eu la bonne idée de se déplacer au Raymond bar : le quartet hardcore punk tribal produit un raffut de tous les diables, aussi jouissif qu'original. Au premier abord, on remarque avec stupeur que les musiciens ont construit eux-mêmes leurs instruments : une basse en tôle en forme de hallebarde menaçante, une guitare en fer presque aussi carrée que celle de Bo Diddley, un bidon servant de tambour tandis que des scies circulaires font office... Lire la suite