Emilie Simon allie dans sa musique électro pop sa petite voix mutine et angélique à des sons électriques et électroniques tout droit venus de l'enfer... Le tout saupoudré de textes poétiques en français ou en anglais.
Emilie Simon : tous les concerts
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Emilie Simon : l'historique des concerts
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Emilie Simon : les dernières chroniques concerts 34 avis
(mon) Rock en Seine 2014, 2/2 : Junip, St Paul & the Broken Bones, Thee Oh Sees, The Ghost of a Saber Tooth Tiger, Cheveu, Lucius, Emilie Simon & ONDIF, Portishead, Frànçois & the Atlas Mountain, The Horrors, St. Vincent
Le vendredi, c'est par ici ! Deuxième (et hélas dernière journée) pour nous dans cette bonne ville de Saint-Cloud, pour communier avec quelques 39 999 autres personnes dans un parc trois fois centenaire, au son d'une affiche roborative et qui va tenir toutes ses promesses, sinon davantage, en ce samedi 23 août 2014. On commence néanmoins trèèèèès calmement avec Junip, un groupe jouant un très beau rock tranquille et mélodique (donc) à tendance comme qui dirait prog'. Quelques montées gentiment prenantes certes, et ça finit (un peu) plus énervé que ça n'a commencé. Pour l'aprème, c'est bien adapté, mais dans l'ensemble ça ressemble quand même dangereusement à Barclay James Harvest, un groupe qui était déjà vieux quand j'étais petit et que je l'aimais. Il y a environ trente ans. Le plus beau choc, au moins visuel, de 2014 viendra de St Paul & the Broken Bones, combo inattendu de soul de l'Alabama. Inattendu surtout parce qu'exclusivement blanc de peau ! Après l'intro menée par le mini big band de musiciens (des petits mecs en costume), on voit arriver avec circonspection le chanteur, un petit joufflu blond à lunettes engoncé dans un costard, qui salue négligemment, balance une bouteille, prend le micro et... en sort une voix assez... Lire la suite
Interview avec Emilie Simon
Une rencontre avec Emilie Simon n'est jamais anodine. Elle l'est d'autant moins quand, comme moi, on l'a suivie avec passion sur la banquise immaculée de La Marche de l'Empereur, dans la jungle luxuriante de Végétal, dans les rouages infernaux de The Big Machine et, enfin, au creux des mots délicats de Franky Knight. Emilie Simon est de ces artistes uniques, dont chaque album est une porte vers un univers singulier, complexe, dans lequel on prend plaisir à plonger puis à revenir encore et encore, parfois des années après y être entré pour la première fois. Enfin, Emilie Simon est une artiste rare, et c'est un privilège en soi de pouvoir la rencontrer et échanger avec elle. Plantons le décor : nous avons rendez-vous tous les deux, juste elle et moi, dans le cadre feutré du Café de la Musique. La musique, forcément. C'est un samedi de grisaille parisienne, comme tant d'autres. Et pourtant, celui-ci n'a rien de commun, à la veille du concert que la jeune femme s'apprête à donner à la Salle Pleyel. Une date unique, où elle jouera l'intégralité de "Franky Knight", son dernier opus. Un album à fleur de peau, extrêmement personnel, dédié à son compagnon disparu. Un album composé aussi pour le film "La Délicatesse", de David et Stéphane... Lire la suite
(mes) Eurockéennes 2010 2/3 : Omar Souleyman, Emilie Simon, Airbourne, General Elektriks, The Specials, The XX, The Hives, Ghinzu, Vitalic
Critique écrite le 06 juillet 2010, par Philippe
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert 3 juillet 2010
Le vendredi, c'est par ici ! Chaque année, au moins un projet excitant est programmé à une heure indécente, pour qui doit faire la grasse-matinée, récupérer, partager un bon repas entre amis voire faire une sieste, et venir seulement ensuite sur le site des Eurocks. Et donc, raté à coup sûr. Cette fois-ci c'est tombé sur Le Prince Miiaou, 16 h 15 (ouch !), dont le disque Safety First est pourtant l'une des choses les plus étonnantes qu'une chanteuse ait produit en France au 21ième siècle... A rattraper sans fautes (la jolie Maud-Elisa n'a pas été chroniquée pour l'instant en live sur concertandco, si des fois un lecteur ponctuel peut en dire un mot...). On arrive pour les 5 dernières minutes de Broken Social Scene, où il n'y a pas foule dans l'herbe de la grande scène - ça a pourtant l'air pas trop mal, dans le style rock collectif. Petit problème à résoudre ensuite, choisir entre tout ce qui passe à cette heure-là. On commence avec Omar Souleyman, dont la musique assez irritante en disque a en tout cas titillé notre curiosité. Un clavier et un exotique instrument à corde au manche effilé (un buzok ?), lui font une intro toute en douceur qui monte en puissance, avec l'arrivée du bonhomme, en costume traditionnel, annoncé par un... Lire la suite
Iggy & The Stooges + Archive + Emilie Simon + Izia (Printemps de Bourges 2010)
Une démonstration de punk rock Après trois premières parties plutôt anecdotiques (Izia fatigue en un clin d'oeil avec ses hurlements et ses compos de Janis Joplin du pauvre, Emilie Simon ne provoque pas beaucoup d'émotions sur scène - même si de nombreux titres sont bons et si sa version à la guitare sèche d'I Wanna Be Your Dog est réussie - et Archive déroule son sempiternel set Floydien avec un peu d'électro et de hip hop dedans), les sauvages membres actifs d'Iggy & The Stooges ont fait une démonstration de punk rock au Printemps de Bourges. Et ce avec une classe lubrique, une puissance brute (vous l'avez ?) et une envie de jouer digne de gamins ayant atteint un âge avancé sans s'en rendre compte un seul instant. Si les trois premiers concerts ont reçu un accueil très favorable de la part du nombreux public réuni dans le Phénix, le traditionnel chapiteau de 5000 places érigé pendant le festival berruyer, c'est bien Iggy Pop et son redoutable combo qui ont recueilli les plus belles ovations de la soirée pendant leur set stratosphérique et malsain d'une heure vingt. Iggy & The Stooges montent progressivement en puissance. Malgré un départ poussif sur le pourtant génial Raw Power, Iggy & The Stooges montent... Lire la suite
Emilie Simon : les chroniques d'albums
Emilie Simon : Franky Knight
Chronique écrite le 10/01/2012, par Jacques 2 Chabannes
"Pas Cette Fois..." Une pathétique tentative de plus, que ce "nouvel" "effort" d'Émilie Simon. Quelles que soient les raisons invoquées en amont - BO, illumination de cortex musical à base de voix divine ou naturelle, nouvelles possibilités technologiques étendues, espèces en danger de disparition, ou deuil intime jeté en pâture à l'adresse des medias et critiques (en guise de Brise-Glace installé à la proue du vaisseau "promo", destiné à amadouer les esprits malins ou retors) Emilie Simon ne fait jamais que "taper" allégrement et "creuser" à chaque fois un peu plus (loin) dans le capital génétique de l'immense KATE BUSH !!! À ce titre, SA façon de chanter Something More, par exemple, est ahurissante de plagiat complet, non assumé, pas plus admis, ou revendiqué ! Pour tout dire, les droits de ce single devraient même être divisés en deux parts (très) inégales... Sorti il y a deux années, et quelques, The Bone Machine(09) était déjà fort inquiétant - sans même avoir à remonter ENCORE plus loin ! Pas le temps, ni l'envie... - et se baladait déjà en liberté et sans vergogne aucune, au sein des paysages risqués, défrichés, innovateurs, éthérés et poétiques de The Sensual World(89), Hounds of Love(85), ou The Dreaming(82) ; bénéficiant au... Lire la suite
Emilie Simon : The Big Machine
Chronique écrite le 29/11/2009, par Pierre Andrieu
Sur son nouveau disque inspiré par sa vie à New York, Emilie Simon devient une artiste électro pop aspirant à un succès international : The Big Machine permet de la retrouver à la tête d'une collection de chansons quasi exclusivement chantées en anglais (avec une voix - parfois crispante - très proche de celle de Kate Bush) produites pour passer sur les radios américaines... Si au premier abord le virage parait négocié de manière un peu rapide et rude pour ceux qui avaient aimé ses premiers travaux, plusieurs écoutes permettent de révéler les points forts d'un disque clairement destiné à cartonner, mais pas honteux pour autant. Désireuse de fricoter avec le milieu musical de New York, Emilie Simon a choisi de s'acoquiner avec des musiciens, auteurs et ingénieurs du son américains (dont le collaborateur de Bowie, Mark Plati, qui a des habitudes de travail trop consensuelles à notre goût), tout en gardant un grand contrôle sur son travail puisqu'en tête des crédits détaillant chaque participation, on peut lire que le disque a été composé, écrit, arrangé et produit par ses soins. Ceux qui étaient tombés amoureux de son... Lire la suite
Emilie Simon : Végétal
Chronique écrite le 23/05/2006, par Philippe
Après la glace et la très jolie B.O. de la Marche de l'Empereur, la douce Emilie Simon s'intéresse à la chlorophylle avec ce joli album simplement intitulé Végétal. Enchanté par son style électro-pop, ses talents de sorcière du son et sa voix caressante, on l'avait peut-être hâtivement comparée à Björk ; elle n'a cependant pas (ou pas encore), le même potentiel de renouvellement à chaque album. Les premières écoutes donnent une forte impression de ressemblance avec les précédents opus d'Emilie Simon, avec des morceaux très typiques comme Le vieil amant ou En Cendres... ce qui ne pourra bien sûr que réjouir les fans ! Après la fantasque Lise, voici donc une galerie de personnages de femmes, végétales et souvent mortifères, dans un album-concept déclinant le thème ad libitum : un brin de trip hop pour la belle Alicia (fille végétale aux bras de lierre qui peut vous tuer), une branche de rock pour la... Lire la suite
Emilie Simon : La Marche de L'Empereur (bandeoriginale)
Chronique écrite le 19/01/2005, par Philippe
La vue de la bande-annonce de ce film sur les manchots m'avait plongé dans la surprise puis la transe... mais oui, cette musique qu'on entendait était bien tirée de Flowers, le premier et superbe album d'Emilie Simon (2003) ! De superbes images d'oiseaux s'ébattant sur la banquise sur lesquelles on avait plaqué l'intro de Lise, une de ses plus belles chansons au niveau de l'arrangement, mon épiderme n'y avait pas résisté : chair de poule !... Comme d'habitude, la bande originale de ce film est déjà dans les bacs, et ce avant la sortie du film (28.01.2005). Habituellement cela m'agace prodigieusement, mais pour ce cas précis, c'est plutôt un grand bonheur : tout un vrai nouvel album d'Emilie Simon, quand bien souvent les artistes se 'reposent' en faisant des bandes-son baclées (je pense notamment à la bien nommée BOF de Michel Vaillant par Archive). Ici il n'y a qu'une seule chanson, To the dancers on the ice, qui est un remix de "To the dancers in the rain", tout le reste est neuf. Ce changement de... Lire la suite