C'est la première année que je me rends aux Nuits de Fourvière pour voir un concert - et pas des moindres- avec le grand Nick Cave et sa troupe. Deux premières parties sont annoncées : La compositrice américaine Julia Holter, suivie de l'auteur-interprète français Bertrand Belin. Le cadre est fantastique en cette période estivale, puisque nous sommes installés dans les ruines du théâtre antique de Fourvière, en plein air. Aux alentours de 20h, entrent donc en scène Julia Holter et ses musiciens. La chanteuse, originaire de Los Angeles, deux albums à son actif ( Tragedy, 2011 et Ekstasis en 2012) lance la soirée. Dans un mélange de modernité et sons plus classiques (des airs celtiques, du piano... combinés à des sons électroniques) elle nous transporte dans une atmosphère fragile ou sa voix douce et chétive se transpose. Le timbre de voix, dans la lignée de PJ Harvey, nous suivons les rythmes riches d'influences variées d'Ekstasis, terme tiré du grec ancien, signifiant " être ou rester en dehors de soi". Chaque morceau est très immersif et agréable à l'écoute. Cependant l'ensemble rassemblant tellement d'éléments variés, on s'y perd un peu. Cela rend l'interprétation un peu "hachée" et j'avoue avoir un peu décrochée au bout d'un certain... Lire la suite