"We'll be back, someday, motherfuckers !" - ce que l'on peut évidemment traduire par "Nous reviendrons, un jour, les petits chatons !" : ainsi se terminaient les chroniques de notre toute première venue au Hellfest (2018) et, non de Lemmy, on l'espérait bien en l'écrivant ! 4 ans après (mais avec le COVID, on a finalement raté qu'une édition, en 2019...), nous revoici donc dans ce merveilleux endroit, les patates au fond du sac tellement on a attendu ce moment ! Sans les copains (pour cette fois) mais avec notre Amoureuse, ce qui est très bien aussi. Les 85 minutes un peu pénibles passées devant un écran d'attente pour accéder au précieux Pass 3 jours, en octobre 2019 (!), ne sont plus qu'un lointain souvenir, on en a même eu le temps d'oublier le prix payé ! Alors bien sûr, même en arrivant le vendredi, 9 heures après s'être levé (ouch) mais après la bataille (festival déjà commencé depuis la veille au soir), l'entrée doit encore se mériter, hélas. Après 8 heures de train (en passant par Disneyland !), on a marché de bon coeur pour traverser la belle cité de Clisson, avant de se prendre une belle attente d'une petite heure (ponctuée d'arrosage à la lance incendie par un pompier, et de quelques malaises autour). Quelques paperasses à... Lire la suite

Eagulls Ce soir au théâtre de Fourvière, le groupe Eagulls assure la première partie de The Offspring. 21h30 : Eagulls fait son entrée en scène. Originaires de Leeds en Grande Bretagne, les cinq musiciens prennent rapidement place et balancent leur premier titre devant un public peu attentif et dispersé. Autour de nous on entend de nombreux murmures, beaucoup semblent ne pas connaitre le groupe et cherchent à en savoir un peu plus sur eux, mais une fois le nom en poche ils repartent dans leurs discussions sans trop se préoccuper de ce qui se passe sur scène. Le groupe doit certainement ressentir cette inattention car il enchaine les morceaux sans trop de conviction et sans grand enthousiasme. Apparemment Eagulls ne cherche pas à attirer l'attention sur eux et continue de jouer sans aucun échange avec le public qui reste toujours aussi indifférent mais qui, malgré tout, applaudit à la fin de chaque morceau. Il faut dire que leur concert manque de peps et de chaleur. Les morceaux défilent et donnent l'impression de se ressembler. Quelques morceaux me font penser à The Cure, Killing Joke, My Bloody Valentine ou The Opposition, beaucoup de connotations des années 80. Au bout d'une trentaine de minute le groupe quitte la scène sous les... Lire la suite

C'est la troisième fois que je voyais The Offspring. Bizarrement, je les vois d'ailleurs tous les dix ans. La première fois, c'était à l'Elysée Montmartre, en 1995, la veille de l'élection de Jacques Chirac à la présidence de la république Française. Tout auréolé du succès de leur album Smash et de l'explosion planétaire de leur single Come out and play, ils venaient alors présenter la pelleté de tubes qu'il contenait. J'étais alors un jeune bachelier qui s'intéressait d'avantage aux fêtes étudiantes, aux délires potaches alcoolisées et à ses conquêtes potentielles qu'à ses études et à la vie professionnelle qui n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez. Bref, le concert des inventeurs du Punk joyeux gonflé aux hormones m'avait fait très forte impression, tout comme les dreads blondes du chanteur Dexter Holland. 10 ans plus tard, dans un Bercy lugubre, ponctué d'un son épouvantable, Offspring m'avait paru à bout de souffle. Leurs nouvelles chansons tombaient à plat et les tubes historiques étaient joués sans conviction. Le naufrage était tel que j'avais quitté la salle, fatigué et désenchanté, en rangeant virtuellement Les Californiens dans les tréfonds de mon actualité musicale. Le 28 août 2015, c'est donc sans... Lire la suite

Bonjour, j'ai cru rêver le 31 août 2011... The Offspring au Zénith de Paris, une salle de concerts pas très grande en plus pour un groupe "si grand" !! Quel pied d'enfer !!! Son assez bien hormis sur 2 ou 3 titres, voix parfois couverte par la musique... Bizarrement le groupe d'avant, Royal Républic, avait un son meilleur !! J'ai... Lire la suite