Algiers est un très rafraîchissant groupe américain évoluant entre post punk, No Wave et soul/gospel... Afin de présenter en live son deuxième album sorti en juin 2017, "The Underside Of Power", le combo de post punk/gospel Algiers était en concert le 14 novembre 2017 à Paloma, à Nîmes, le 16 novembre 2017 au Marché Gare, à Lyon, et le 20 novembre 2017 à La Maroquinerie, à Paris. De retour en 2020 avec l'album "There Is No Year" et des concerts ! En concert en France en 2023 pour promouvoir l'album Shook (qui contient le titre "Irreversible Damage", featuring Zack De La Rocha)...
Algiers en concert
Algiers : l'historique des concerts
Ve.
27
Oct.
2023
Ma.
07
Mars
2023
Je.
05
Mars
2020
Me.
04
Mars
2020
Ma.
03
Mars
2020
Me.
12
Fév.
2020
Sa.
17
Août
2019
Patinoire Le Locle - Le Locle
Je.
08
Août
2019
Obuda Island - Sziget (Hongrie)
Algiers : les dernières chroniques concerts 5 avis
Ask The Light - Algiers
Les Américains d'Algiers viennent présenter ce soir sur la scène du Molotov leur quatrième album Shook. En activité depuis une bonne dizaine d'années, ce groupe a été perçu assez vite dans le milieu " indie " comme un combo post-punk qui jouerait les meilleurs titres des productions Tamla Motown. Le combo originaire d'Atlanta peut en effet compter sur les capacités vocales du chanteur afro-américain Franklin J. Fisher, à la voix puissante et expressive, digne des grands soul men. Ask The LightAlgiers est précédé ce soir de Ask The Light, autre ensemble post-punk que l'on peut voir régulièrement sur les scènes marseillaises. Au départ un duo et désormais un trio, les deux membres d'origines, Olivier B. au chant et à la guitare, et Olivier L. à la basse, ont été rejoints par Pascal aux claviers (et qui tient parfois la seconde guitare). La musique d'Ask the Light est très référencée aux groupes des années " cold wave " du label Factory, Joy Division / New Order ou les plus obscurs The Wake et Section 25, avec une basse très en avant, un chant incantatoire et une guitare au son saturée et sombre. Le clavier apportent des sonorités " synth pop " bienvenues que l'on avait plus entendues depuis 1982 avec des groupes comme Soft Cell ou Fad Gadget.... Lire la suite
Hiro Kone + Algiers
Concert enthousiasmant à la Maroquinerie ce lundi soir : l'explosif groupe de, euh, (pour simplifier) "indus/gospel" Algiers, dont on est encore loin d'avoir épuisé l'époustouflant 2e album, tourne pour la première fois en son nom propre en France ! En découvrant cette salle super agréable et son joli patio, on tombe d'ailleurs sur le gang qui dîne sans façons, dans le petit resto qui fait très envie. La Maroquinerie a fort bonne réputation et on comprendra vite pourquoi : c'est une magnifique petite salle en amphithéatre, disons 250 places à tout casser (j'avoue que je l'imaginais 3 fois plus grande...). Du coup, on y voit parfaitement de presque partout, sans énorme pilier porteur au milieu, avec tarifs raisonnables, accueil sympa, barmane très accorte, jolies lumières et super son (vérifié surtout à la première partie car la deuxième jouait 10 % trop fort). En première partie donc, une jeune fille aux cheveux longs qui mixe en direct des sons électro étrangement beaux, pas très rapides à part quelques emballements. Bien cachée derrière sa frange, elle s'active sur un invraisemblable bordel de fils et autres potards, qu'elle maîtrise heureusement à la perfection dans un éclairage aux tonalités sombres. Au final, résultat un peu... Lire la suite
The Kills + Algiers
Brooklyn Steel. C'est d'abord l'histoire d'un voyage et d'un cadeau. Comment venir à New York City sans assister à un spectacle sur Brodway m'avait-on dit ? Et pourquoi pas un concert rock à NYC, m'avait-on soufflé ! Pour entrer dans la salle de Brooklyn Steel, il faut faire la queue tout autour d'un bloc. Au cur de ce qui ressemble à une zone industrielle. Dépôts et immeubles de briques rouges, immenses volets métalliques. Sorte de Marché Gare à la sauce NYC. Pas d'idée de ce qui nous attend à l'intérieur. Le lieu ne peut qu'attirer un public rock/punk new yorkais. La queue s'allonge, les styles vestimentaires du public aussi. L'accueil est rugueux. On ne rigole pas avec les règles aux USA. La majorité absolue est à 21 ans. Pas d'alcool avant la date anniversaire. Les pièces d'identité sont vérifiées. L'interdit est marqué d'une croix, d'un marqueur noir et large sur chaque main. Quand tu présentes tes mains au bar, tu sais à quoi t'en tenir. La salle est comme toutes nos SMAC. Du noir, des bars, un balcon pour les moins téméraires. On y sert de la Mobelo en canette. Valstar locale ? Je choisis la Brooklyn Blast en pression pour rester au contact. Avant même que le concert ne démarre, une jeune fille aux deux mains marquées de... Lire la suite
Shellac, Ty Segall & The Muggers, Dinosaur Jr, Algiers, The Mystery Lights, Nots, Metz, Cavern Of Anti-Matter, Quetzal Snakes, Parquet Courts, Girl Band, Dirty Fences, Steve Gunn, Daddy Long Legs, Dilly Dally (This Is Not A Love Song Festival 2016)
Prog démente, site impeccable (superbe salle, jardin éphémère avec deux scènes extérieures bucoliques), soleil garanti, tarifs modérés, le This Is Not A Love Song Festival, qui a lieu à Paloma, à Nîmes, est un véritable must pour tous les fans d'indie rock au sens large mais aussi de noise, de punk, de rock 'n roll etc. Comme les deux années précédentes où nous avons eu la chance d'être présents, l'édition 2016 a été l'occasion d'apprécier en live moult groupes classieux, rares et stimulants dans des conditions optimales. On vous raconte tout ça... Dès notre arrivée sur le lieu des " hostilités ", où règne une ambiance cool et ensoleillée, le groupe de punk 'n blues électrocuté Daddy Long Legs nous met instantanément de bonne humeur et sur de bons rails pour 3 jours de rock et de roll... Les mecs sont énervés à souhait et sont en mode Bluuuuuuueees Explosion, yeah ! Moins gai friendly, les très torturés et grunge Dilly Dally dévoilent des morceaux anxiogènes vociférés d'une voix suicidaire. La chanteuse ne respire pas la joie de vivre, c'est clair, mais en grand fan canal historique de Nirvana et Hole, on ne peut qu'acquiescer, en espérant que la meuf ne va pas péter les plombs en sortant de scène et se faire sauter le caisson.... Lire la suite
Algiers : les chroniques d'albums
Algiers : There Is No Year
Chronique écrite le 17/01/2020, par Pierre Andrieu
Même s'il a déjà joué au Stade de France (il a assuré la première partie de Depeche Mode à Saint-Denis, comme sur une dizaine de dates en Europe en juin et juillet 2017), le groupe américain originaire d'Atlanta Algiers reste encore trop méconnu alors qu'il sort son excellent troisième album, "There Is No Year", un sidérant mix futuriste de rock, gospel, soul, electro, noise, R&B, indus, jazz et punk. Il faut dire que, comme le laissent supposer les "ingrédients" utilisés dans sa musique, le combo formé par Franklin James Fisher, Ryan Mahan, Lee Tesche et Matt Tong se plaît à chercher de nouvelles pistes pour le rock en faisant moult expérimentations en studio. C'est une très bonne idée pour créer des titres qui tuent, certes, mais ce n'est pas exactement le meilleur moyen de vendre des disques à court terme. Quoique, comment résister à un tel déploiement de talents concentré en un seul disque ? Sur "There Is No Year", la superbe voix, très soul, de Franklin James Fisher et les textes intelligemment politisés (plus "Black lives matter" que "Make America great again"... ) se marient impeccablement avec l'impressionnante qualité de l'écriture des morceaux, une science des arrangements assez bluffante et une parfaite maîtrise des instruments... Lire la suite
Algiers : The Underside Of Power
Chronique écrite le 21/09/2017, par Philippe
Le gospel et le rock, en partie consanguins à leurs origines, sont souvent mariés pour des raisons évidentes : le premier apporte le prêche endiablé, le deuxième y ajoute l'énergie électrique qui décuple la force du message... Le dernier exemple en date, sans doute le plus abouti en la matière, est ce deuxième album du groupe Algiers from Atlanta, Georgia, ville à la fois pauvre et de culture sudiste, pas précisément un endroit où il fait bon être noir et pauvre. Son chanteur Franklin J. Fisher a donc toutes les raisons d'être en colère, une colère exposée dès Walk Like a Panther, d'abord dans un mode hip-hop sur guitares qui n'a rien à envier au grand Saul Williams, sauf qu'en plus, il chante. Mais c'est au deuxième titre, Cry of the Martyrs, que se dévoile l'ADN et le son (sauf erreur) tout à fait inédit qu'a créé le groupe : gospel déchirant autant que lyrique donc, posé sur une cavalcade rock à grosses machines saturées, un son post-punk industriel dans l'esprit de Suicide. Mix enthousiasmant et inédit qui alimenterait déjà de quoi enregistrer un album entier ! Grisé par le mélange ainsi créé (et que leur premier album avait seulement ébauché), le groupe l'emporte pourtant encore plus loin avec The Underside of Power, qui dévoile... Lire la suite
Algiers : Vidéo