Accueil Chronique de concert (mes) Eurockéennes 2016, 1/2 : Last Train, Elle King, The Inspector Cluzo, Allah Las, Bibi Bourelly, Beck, Otherkin, Air, Foals
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Chronique de Concert

(mes) Eurockéennes 2016, 1/2 : Last Train, Elle King, The Inspector Cluzo, Allah Las, Bibi Bourelly, Beck, Otherkin, Air, Foals

(mes) Eurockéennes 2016, 1/2 : Last Train, Elle King, The Inspector Cluzo, Allah Las, Bibi Bourelly, Beck, Otherkin, Air, Foals en concert

Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert 2 juillet 2016

Critique écrite le par


Il en a fallu, des amitiés fidèles depuis nos lointaines études, des tentes défoncées puis des hébergeurs adorables et constants, des déménageurs compatissants, des mamans gentilles et compréhensives, de la santé et un peu de chance sans doute, mais il a fallu aussi que les Eurockéennes soient un festival terriblement attachant, peu importe que son affiche théorique soit mortelle ou décevante (en réalité on est jamais, jamais encore repartis déçus de notre week-end !), il en a fallu des choses positives, pour qu'à 40 balais désormais sonnés, on puisse écrire, toujours bon pied bon oeil en touchant terre sur la presqu'Ile du Malsaucy après les plus de 4 h de TGV de rigueur, accompagné de la bande habituelle et bien-aimée : "Ces Eurockéennes 2016 seront ma 23ième édition d'affilée !"


Le seul mérite qu'on peut s'en attribuer est une constance à avoir chroniqué les 22 week-ends précédents sans jamais faiblir ni douter de rien, sans jamais savoir si on était lu par 6 ou par 6000 personnes (... on a bien une idée sur la question...), au fil d'errances nous ayant mené : de (nombreux) concerts époustouflants en averses sordides et froides, de (quelques) concerts minables en délicieux après-midi de glande ensoleillée, de joyeuses flammekueche en très suspects kebabs, et de pogos furibards dans la poussière avec des sauvages... en communions presque religieuses avec des esthètes. Sauvages et esthètes qui sont souvent les mêmes personnes d'ailleurs aux Eurockéennes, ça fait partie du charme de ce festival auquel les 3/4 du public reviennent chaque année par fidélité, et curieux quoi qu'on leur propose, de la chanson folk au sludge metal !


(Photo : Amy Winehouse, Eurockéennes2007 : Rama/Wikipedia)

Mais le jeu en valait la chandelle, ne serait-ce que parce qu'on a rencontré, écouté (et donc chroniqué, pour l'histoire) ici-même à Evette-Salbert, Territoire de Belfort ["Hello !... Somewhere in France ?!" nous a dit une fois Jack White, dans l'une des vannes les plus tuantes qu'aient entendu les Eurockéennes], et parfois vus seulement ici, des artistes merveilleux et aujourd'hui disparus de la surface de la Terre - mais pas de nos platines et encore moins de notre ADN musical : Jeff Buckley, Alain Bashung, Amy Winehouse, Daniel Darc, Lemmy Kilmister... Certains de nos amis présents ou excusés aujourd'hui y ajoutant David Bowie qu'on a [§µ*%£#~@$ !!!...] raté ici il y a pile 20 ans, sans jamais pouvoir se le pardonner depuis... Et donc, once again, fuck la nostalgie qui ne nous les ramènera pas, évidemment, alors : have fun and stay wild !


Justement les jeunes alsaciens prometteurs de Last Train, découverts à Rock en Seine et revus tout récemment au Download Festival, hélas perdus dans une concurrence déloyale de metalleux à poil dur, nous attendent pour un match-retour ! Toujours aussi motivés, ils attaquent en tempo modéré mais avec un son déjà très heavy rock. Efficace et groovy, leur musique inspirée met tout le monde d'accord en s'accélérant, tout comme la belle voix écorchée du chanteur ou leurs sons de guitare très joliment travaillés. Une fois encore Jane, superbe ballade au long cours, nous fait vibrer, comme les autres : voilà un groupe qui mouille le maillot et à qui on peut donc bien pardonner quelques maladresses dans les enchaînements ! Evidemment le fait que la cadette de notre bande réussisse à attraper le tambourin que le chanteur a lancé dans la foule (après un bref combat avec une voisine), sera la cerise sur le gateau...


A la fin du concert (bien torchée avec l'imparable Fire !), le jeune frontman remercie chaleureusement, rappelle que de venir jouer ici, pratiquement à domicile et devant leurs meilleurs potes (ceux du lycée, et ceux du camping !) était pour eux un rêve, depuis des années. Une petite chair de poule se pointe quand on réalise qu'il en est vraiment ému jusqu'aux larmes ! Un objectif majeur accompli pour eux (de joie, l'un d'eux en balance même sa guitare de la scène, ce qu'il regrettera sûrement après !), mais ils peuvent légitimement s'en fixer d'autres... Une petite intuition nous dit qu'ils sauront saisir leur chance, justement, de monter dans le "dernier train" de ceux qui pourront encore vivre de leur musique : on a vu très distinctement qu'ils ont la flamme, celle des die-hard du rock, qui brille au fond de l'oeil...


En comparaison, Mademoiselle Elle King est quelque peu moins fascinante. Bien sûr elle est sympa comme tout, c'est une petite blonde-bleue ronde (enfin, carrée, dans son cuir à franges !), du genre marrante mais grande gueule ("I wonder why I get kicked out of bars all the time ?" ... Euh, nous, non !). Elle a une voix bien jolie, picole sec, fait des blagues en continu entre les titres et joue plutôt bien du banjo, autant d'atouts qui compensent en partie sa propension à flirter un peu avec la variété. Si son tube Ex & Ohs est tout à fait sympa, c'est sa reprise du célébrissime Folsom Prison Blues qui restera à nos oreilles le meilleur moment de sa prestation. C'est donc le moment d'aller bronzer un peu à la plage, où l'équipe des Inrocks DJ Team passe des disques sympas et parfois inattendus pour fêter sa bonne entente historique avec celle des Eurocks. Marrant de penser qu'on a sans doute devant nous certaines plumes qu'on adore depuis des années, et d'autres qu'on pourrait tuer à mains nues pour certains papiers passés et autres films spoilés...


Mais ce DJ set est vite oublié quand prennent place, après un magnifique air de "oumpapah" (comme on dit dans le Nord-Est), les deux émérites membres de The Inspector Cluzo, les presque-célèbres Rockfarmers des Landes ! Comment croyez-vous que de tels paysans revendiqués arrivent sur scène ? En vert de travail, botte et béret basque sans doute ? Eh bien non, ils sont tirés à 4 épingles, splendides, ce seront même les musiciens les mieux sapés du festival ! Et surtout, surtout, ils jouent un putain de blues des enfers, un raffut réjouissant autant que précis de guitare-batterie comme seuls les White Stripes (quand ils existaient encore !) et les Black Keys (quand ils existaient encore...) pouvaient en fournir.


Quit the Rat Race ? Ce serait évidemment déjà totalement jouissif s'ils ne nous adressaient même pas la parole. Mais justement, ils ont des choses à dire, des très marrantes (Fuck the Bass Player et autres, "on est des vrais musiciens nous, pas des anglais" ou encore "vous êtes vraiment nuls à chier pour taper dans les mains, désolé mais là faut dire les choses" !), tout comme des très pertinentes ("respectez votre terroir, écoutez vos ancètres..."), en mêlant idéalement la déconne et le militantisme, dans un mélange parfaitement digeste ! Il faut ajouter à cela que le chanteur évolue environ sur 5 octaves, capable de chanter bas comme un Lee Hazlewood en rut et à l'autre bout du spectre, de miauler comme un Dan Auerbach également en chaleur, le tout parfois dans la même chanson (The Run, superbe à chialer !).


Mais il peut aussi hurler à un point qui justifie complètement qu'ils soient passés au Hellfest (ayant largement les armes pour botter quelques gros culs de metalleux souvent bien trop sérieux et bien moins doués musicalement !). Le batteur, sous ses airs de brigadier du Tigre, est un putain de cogneur-déconneur, qui finira d'ailleurs par fracasser son set avec gourmandise, debout sur sa grosse caisse, à la martyriser, devant une foule enthousiaste voire quelque peu hystérique. Reste à faire deux constats dont le premier est certes régulier dans nos chroniques : 1) la musique blues jouée fort et en live rend les gens complètement dingues, et encore bien plus que l'électro (Seasick Steve, 2015, remember ?), et surtout : 2) The Inspector Cluzo sera notre grande révélation ce week-end !


Il faudra bien une plage de concerts entière pour se remettre des ces belles émotions. Ca tombe bien, celui des Allah Las est aussi agréable (et anodin) que leur musique, à 100 % revivaliste et donc fondamentalement ... inutile. En tout cas ça peut parfaitement (ne pas trop) s'écouter d'un oreille distraite en éclusant des rafraichissements bien mérités, et en goûtant comme on vient de nous le dire, des produits de terroir - c'eut été un péché que de ne pas conclure ce concert par un flammekueche bien sûr ! Pour se ressaisir, on fait un tour à Bibi Bourelly, entourée d'un chouette groupe black qui groove. On s'étonne qu'elle en soit déjà à Sally, son mini-tube pas déplaisant, mais c'est parce que la miss, se croyant sans doute déjà arrivée au firmament, a estimé que 30 minutes de concert étaient bien suffisantes pour des rednecks français - elle a pourtant encore du chemin à faire ne serait-ce que pour monter en deuxième division...


A vrai dire on avait pas particulièrement prévu d'aller voir tout le concert de Mr Beck (déjà séché il y a 10 ans), mais on s'y retrouve donc dès le début... Force est de constater que sous son air un peu coincé/farineux, c'est un entertainer très correct, qui se détend au fur et à mesure du show pour finir en beauté. Il est vrai que son groupe et lui sont capables d'aligner 5 ou 6 vrais tubes sur un set, dont certains sont pratiquement irrésistibles : Devil's Haircut d'entrée, l'inévitable Loser et Dreams enchaînés vers le milieu, les furieusement groovy Sexx Laws & E-Pro à la fin... Très bien entouré sur scène (un passage en cover de Billie Jean a fini de nous en convaincre, et certains arrangements évoquent parfois ceux de Gainsbourg...), joliment éclairé et mis en scène, il a donc réussi à rallumer chez nous une petite envie de le redécouvrir. Et d'ailleurs pour la section anglophone de notre groupe, ce sera sans discussion possible le meilleur concert de la journée !


On continue la nuit qui commence avec un morceau du set d'Otherkin, très bon groupe de pop-rock (comme il en existe certes des dizaines), compos et gimmicks efficaces (exemple I was born), et surtout, selon la grande tradition anglaise, avec des refrains assez débiles pour qu'on les retienne du premier coup ("It's all right, it's ok ! Ah ah, Hey hey !", ce genre...). Comme de bien entendu, groupe composé de minets à belle gueule, cuirs et mèches à l'avenant. Ca s'écoute bien pendant une demi-heure, ça ne vaut évidemment pas la cuisante et double fessée cul-nu (Bawdies/Slaves) reçue l'an passé sur la même scène Loggia... Mais ça reste bien plus agréable et vivant que le set tout mou de Lou Doillon (qu'on a toujours trouvé totalement surévaluée et en réalité, pratiquement incapable de chanter). Le public a d'ailleurs assez largement déserté le set de cette jeune fille, qu'on préfère de loin au cinéma qu'en concert...


Voici enfin venu le moment très attendu d'Air, invités par les Inrocks, groupe un peu disparu des radars mais dont on a beaucoup fréquenté la copieuse discographie dans les années 2000, et qu'on a toujours apprécié sur scène (la dernière fois ici en 2007). Air revient à l'occasion de la sortie du copieux best-of de ses 20 (premières ?) années. Ils pensent manifestement que leur musique se suffit à elle-même (et c'est en partie vrai !), mais du coup ils assurent vraiment un service très minimum, question mise en scène, présence ou interactions avec le public... Les 4 musiciens tout de blanc vêtus se cantonneront strictement en mode "no explain, no complain" tout le concert ! Finalement c'était peut-être ça la french touch : l'art de ne pas calculer les gens ? Nul doute que ça a du dépayser les américains de voir ça sur scène !


Il est vrai qu'on peut se sentir assez détaché de cette obligation tellement terre-à-terre de parler à son public, quand on peut aligner une set-list aussi rêveuse, stratosphérique et solide à la fois que celle-là (à quelques titres près, tous reconnus mais qu'on a pas su renommer) : Venus, Don't Be Light, Cherry Blossom Girls, People in the City, Remember, Playground Love, Alpha Beta Gaga, How does this make you Feel, Kelly Watch the Stars, Sexy Boy, La Femme d'Argent.... On a quand même un peu baillé pendant le set, et si ces encore assez jeunes gens veulent tirer jusqu'à la retraite, il va falloir se sortir un peu les doigts - par exemple, ajouter ne serait-ce qu'un titre inédit n'aurait pas fait de mal ! Un bon et beau moment quand même, évidemment, tant leur musique évoque et génère ses propres images, en l'absence de spectacle sur scène. A la réflexion le concert aurait peut-être du être suivi intégralement couché sur le dos, à observer les déesses de l'amour, les vierges suicidées, les ondes hertziennes, les étoiles filantes et autres singes cosmiques passant dans le ciel ?


On retrouve alors pour finir les très bons Foals, animateurs d'une certaine vague de renouvellement du pop-rock élégant et exotique à la fois il y a déjà quelques années, avec leur très cool Total Life Forever, et un peu perdus de vue depuis. Leur dernier album What Went Down a en tout cas un peu musclé leur propos, et il s'avère qu'ils ont poursuivi sur scène leur chemin vers un pop-rock hédoniste et joyeux, à l'instar de Snake Oil qui ouvre le bal, écartant les morceaux un peu trop longs qui avaient tendance dans le temps à semer le public en chemin (il n'y a plus guère que leur toujours superbe Spanish Sahara pour dépasser les 5 minutes...). Et du coup, ils se retrouvent à la tête d'une armée de fans qui connaissent toutes les chansons par coeur !


Groupe certes geek à l'origine mais devenu costaud et punchy, emmené par le toujours très charismatique Mr Philippakis, maîtrisant l'art délicat de la guitare vrillante tout comme celui de la batterie discrètement afro-beat (et supportrice de Sea Shepherd, toujours un gage de qualité !), avec des morceaux aux breaks parfaitement étudiés pour en optimiser l'aspect festif, Foals coche toutes les cases pour faire danser joyeusement toute la Greenroom. Même des choses un peu kitsch à jeun et sur disque comme My Number, s'avèrent de redoutables machines à vous faire remuer les fesses et le reste. Leur dernier album comporte bien les tubes réglementaires, merci pour lui : la magnifique et presque émouvante Mountain at my Gates et la pétaradante What went down notamment. Set terminé comme il se devait avec leur historique premier succès, Two Steps Twice, dans un énorme brouhaha de gens joyeux et qui hurlent qu'ils ne veulent pas que ça se termine. Magistral !


Après tous ces beaux groupes à guitare (Eurockéens, en somme), pas question de finir sur de l'électro, on s'échappe donc en laissant les plus motivés/masochistes se finir à Disclosure. Ce samedi a été une excellente première journée pour nous, et une bien meilleure deuxième pour nos collègues, que celle du vendredi avait un peu déçus : une bonne prestation des Last Shadow Puppets et des Insus ?, en plus d'un Ty Segall vraiment trop bordélique, ne semblaient pas faire une journée suffisante. Mais ce dimanche aussi sera encore plein de bonnes, d'excellentes ondes !

Photos pro par Andy Trax (illustrations en DIY par Philippe).

Le dimanche, c'est par là !

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