Chronique de Concert
(mon) Marsatac 2013, 1/2 : Husbands + Tricky + Nevchehirlian + The Black Angels + Fauve
Tentative intéressante du toujours nomade festival Marsatac : investir le Silo, salle esthétiquement splendide mais notoirement malpratique dans ses accès et ses circulations (avec boisson et clope interdite dans la salle, en plus !), surtout pour un festival (une seule scène, et séparée du bar par deux étages...). Je suis donc extrêmement curieux du déroulé, et peu importe que j'ai déjà vu et revu la quasi-totalité de ce qui passe ce soir... A 20 h 30, une foule se presse donc dehors pour fumer et boire : jusqu'ici tout va bien puisqu'il ne pleut pas (j'ai déjà pu constater qu'il n'y a pas le moindre abri sur la passerelle...). Dress-code assez pointu comme toujours pour un festival urbain (loin des tongues et chapeaux de paille des festivals champêtres) : on sent que les gens s'apprêtent avant de venir au festival le plus branché de la ville...
Après avoir évidemment croisé du monde, j'atteins la salle au milieu de Husbands, un groupe avec Oh! Tiger MOuntain & Kid Francescoli (estampillés "renouveau du rock marseillais" il y a quelques années en couve des Inrocks... pop aurait été plus approprié !), plus un bout de Nasser et deux gracieuses choristes dedans.
Pour un premier show, on sent le métier de leurs (bons) groupes respectifs : mélodies inspirées, batteries synthétiques mais efficaces, chant déglingué juste comme il faut... Titres pop avec un peu de hip hop, incursions dans l'électro-pop (oui ça fait beaucoup de pop désolé), boostée par la basse du chanteur. Belles lumières aussi : une très jolie performance saluée par un tonnerre d'applaudissements (il faut dire qu'à eux 3, les mecs ont sans doute pas mal de copains dans la salle). A suivre !
Pour l'avoir déjà vu de nombreuses fois, je sais qu'un concert de Tricky peut-être (parfois) génial, mais le plus souvent en demi-teinte, à l'image de ses albums eux aussi un peu en dents de scie... D'autant que son concert compte des séquences systématiques comme l'envahissement de la scène par le public sur une (super) reprise en version féminine de Ace of Spades (à n'en pas douter, le meilleur riff de guitare des années 1980). Au moins l'animal est à l'heure (arrivée sur You don't wanna, son joli détournement de Sweet Dreams) et il a amené des cheveux (contrairement à la dernière fois).
Cela étant on ne le verra pas plus que d'habitude : être mal éclairé et/ou tourner le dos au public a toujours été chez lui un art de vivre (bonne chance aux photographes !). Son groupe est toujours excellent dans le rock, le chanteur sembe d'abord motivé et assez présent, avant de rapidement s'essoufler et se fondre dans le décor - heureusement que ses chansons sont énormes et punchy ! Le passage Ace of Spaces arrive rapidement - donnant à la moitié de la fosse l'opportunité de toucher la Bête, et déclenchant même un petit pogo en bas. Il est encore en train de faire des mamours à tout le monde, pendant que le groupe enchaîne sur sa toute première chanson, Overcome, à peu près sans lui donc...
Pour l'énorme Puppy Toy, il disparaît carrément de la scène (non pas que ça change grand-chose), avant que je passe toute la chanson à chercher de qui est cette reprise fumante de Do you love me now, hésitant entre Pixies et Breeders : après vérification, ce sont bien les Breeders, un groupe que les moins de 20 ans (pas si nombreux ce soir, l'ambiance est plutôt trentenaire et au delà) ne peuvent pas connaître... A partir de là, le troll boxeur va et vient sans plus guère s'approcher du micro, notamment pendant un autre morceau inévitable dans ses shows, la très sombre Vent, toujours aussi toxique, un peu longue (le temps qu'il finisse son gros pétard, et même davantage).
Par moments, on se demande pourquoi la sensuelle et vocalement superbe Francesca Belmont ne lance pas son propre groupe : quel dommage de vivre dans l'ombre de Tricky ! La façon dont les envahisseurs de scène l'ont mise de côté alors qu'elle était seule à chanter, m'a paru totalement grossière - des coups de pied au cul se perdent ! C'était bien la peine, alors que plus tard dans la soirée il a longuement flâné dehors... A la fin, pressentant le dérapage horaire déjà commencé (c'est sa spécialité en festival), les organisateurs font la seule chose censée et efficace : lui couper la chique et rallumer les lumières.
Au final, très bon concert du Tricky's band où, comme d'habitude depuis 4 ou 5 ans, il n'a franchement rien foutu à part décorer la scène de ses déhanchements sauvages. Et setlist cruellement amputée de (entre autres, il a une discographie énorme !) Black Steel et Hell is round the corner... Si ses fans (dont je suis) s'accommodent très bien de ses étranges moeurs scéniques, les curieux ont tous été déçus, sans exception. Sauf un collègue parfaitement néophyte qui a découvert seulement après la fin du set que Tricky était, non pas le nom du groupe, mais celui du petit teigneux qui ne faisait rien, et a donc trouvé le concert très enthousiasmant !
Plus vraiment capable de compter combien de fois j'ai déjà défendu l'oeuvre en tous points admirable de Nevchehirlian, sur disque comme en live (la dernière fois officiellement dans un super concert ici... et officieusement dans un plan pourrave là). En tout cas dans l'heureux temps où Marsatac était sur le J4, je me souviens d'avoir été le premier spectateur arrivé pour voir un show splendide de Vibrion ! Ce soir encore, son groupe et lui démarrent dans une salle pas encore regarnie, et qui plus est sur de casse-gueule nouvelles chansons plutôt pop-rock, de l'album à paraître.
Pas évident de rentrer dedans au début, sans même un petit "Prévert" de transition, mais patience, la salle va se regarnir et l'effet Nevche finit toujours par se faire. Deux chansons se détachent, qui doivent s'appeler Digital Natives (sur le monde des "con-nectés" et Light (écolo-ironique, très drôle), et un titre du premier album du groupe achève de nous redonner des repères : c'est toujours très bon sur scène, où le groupe en formation rock est parfois agrémenté de tambours tonitruants, de violoncelle ou de trompette.
Si les séquences aux tambours sont plus rigolotes que musicales, un poème lent et magnifique avec glockenspiel parvient à capter l'attention des derniers distraits. La fin du show, excellente, n'a plus qu'à dérouler : un griot africain, puis un slammeur US, viennent scander une longue et captivante introduction à la puissante Rendez l'argent ! , qui fait un tabac (tube potentiel et hautement adapté au contexte Marseille Capi'Cul 2013 !).
Et l'historique et hypnotique texte de Tout, toujours avec ses papiers jetés au vent, recueille son succès habituel. Super tour de chant façon rock, même si à force que ça n'ait jamais changé, on s'y attendait complètement (à ce que ce soit super) !
Ayant ainsi enchaîné 3 très bons concerts (à mon goût), j'ai vraiment peu d'appétit pour re-revoir The Black Angels. Car s'ils sont plutôt bons en disque (à condition de supporter un nom aussi naze, et surtout d'apprécier leur rock psyché lancinant mais un peu trop homogène), leur cas en live a déjà été traité et confirmé pour moi (la dernière fois il y a moins de 3 mois aux Eurockéennes).
Jusqu'à nouvel ordre, à part une troublance ressemblance du chanteur avec Joaquin Phoenix dans le mockumentary "I'm Still Here", il n'y a strictement rien à voir sur scène... Où tous les tics du shoegazing sont réunis, sans avoir la musique hypnotique qui va avec. Pile mon idée de l'archétype du groupe de hipsters gonflants... que ne peut pas sauver à elle seule la belle voix du chanteur. Comme d'hab, je reste à quai de leur trip sonique, et ce ne sont pas les visuels (allant du banal au très réussi) qui vont réussir à me retenir. En perdition dehors, je croise de bons copains avec qui blaguer agréablement et ne remonterai donc que pour les 5 dernières minutes, du même tonneau, saluées par des applaudissements sans passion. Pffff, définitivement pas un groupe de scène...
Mais je n'aurai pas perdu mon temps dans l'intervalle : j'ai refait les niveaux de nicotine et de bière, j'ai été salué un peu accidentellement par le directeur de Marsatac (qui nous a demandé aimablement si on passait une bonne soirée !) et enfin, j'ai serré la louche de Tricky qui traîne dans l'entrée, réussissant à me glisser entre deux interventions des filles et garçons nombreux qui bourdonnaient autour de lui. Toujours sympa, même longtemps après être sorti de l'âge midinette, d'approcher une de ses idoles... Par contre hélas, pas pu croiser Nevche pour le féliciter (on est copains, j'avais oublié de signaler ce conflit d'intérêt, c'est réparé)...
(Photo perso : photos non autorisées pour Fauve)
N'ayant pas pu m'approcher de la scène pour Fauve aux Eurocks pour cause d'énorme moulon, je n'en garde qu'une impression vaguement positive et je m'auto-plagie donc en réutilisant mon introduction : Le succès générationnel de Fauve est une énigme : plutôt mal écrits, moyennement scandés et sur des mélodies assez banales, on doit pourtant avouer qu'on n'arrive pas à détester complètement leurs textes, habités d'une urgence désespérée et a priori sincère, déclenchant chez le trentenaire l'empathie navrée qu'on pourrait avoir pour un petit frère un peu benêt ("quand tu allais, on revenait", comme disait IAM...). Aujourd'hui, grâce à une jauge limitée dans la fosse, Marsatac et le Silo nous donnent une chance d'enfin comprendre le phénomène !
Grosse ambiance dès leur arrivée (par définition, tous ceux qui sont restés sont là pour les voir !) : si leur musique ne m'impressionne pas du tout (aucune de leurs mélodies ne casserait trois cordes à une guitare), je suis quand même bluffé par la diction frénétique et le souffle phénoménal du chanteur ! De très beaux visuels avec des images de Taxi Girl et du ô combien regretté Daniel Darc, installent une belle ambiance mélancolique. J'ai pris soin de ne pas réécouter leur musique, pour pouvoir apprécier leurs textes (bluffants au premier abord, mais qui perdent de leur force après quelques écoutes) : Haut les Coeurs ou Epiphanies sont donc objectivement agréables à redécouvrir. Et puis une bonne surprise : leur chanteur est franchement sympa et empathique avec le public !
Une seule chose : il ne faut pas qu'il chante, comme on s'en rend compte sur 4000 Iles, assez moche même avec l'appui de tout le public, la scansion lui va beaucoup mieux. Je ne suis pas fan du texte de Blizzard mais en live et portée par les fans, il faut reconnaître qu'elle est assez réussie. Mais il est tard, et ma machoire se décroche quand le chanteur entreprend de réduire la fracture (pourtant deux fois millénaire) entre Paris et Marseille : c'est l'heure de rentrer ! Au final, j'ai tenu 40 minutes, score honorable, et honnêtement sans m'ennuyer même si je n'ai pas sauté au plafond non plus.
Quand je passe les portes du Silo, Tricky est toujours là ! Si quelqu'un qui voulait le voir de près l'a raté, il s'est vraiment mal démerdé ! Non seulement il faut le virer de scène, mais sans doute faut-il aussi le virer du site à la fin ... Une bien belle première soirée donc, dans un lieu finalement agréable pour un festival (pas mal d'escaliers certes, mais peu de piétinement !) et avec une programmation suffisamment éclectique pour que chacun y trouve son compte. A refaire !
Pour la deuxième soirée au Dock des Suds, c'est par ici !
Critique écrite le 27 septembre 2013 par Philippe
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> Réponse le 30 septembre 2013, par linda
[silo marseille - 26 septembre 2013] pour info les "deux gracieuses choristes" de Husbands forment le duo Isaya https://www.isaya-music.com/ NdPh : merci, en fait je me suis posé la question puisque je les avais déjà vues, je voulais vérifier et j'ai oublié). Ca tombe bien, l'appréciation de bon groupe leur va aussi bien qu'à O!TM et KF... ;-) Réagir
> Réponse le 30 septembre 2013, par Skullring
Ce concert a été un bon live pour le fan hardcore de Tricky, que je suis. Ce qui me fout les boules, c'est de le voir ainsi défoncé, au point qu'il n'arrive plus à chanter ses propres textes. Accroché au micro, il essaie de chanter en cur avec Francesca Belmont mais n'arrive pas à articuler, du coup il se contente de pousser quelques râles pour nous faire croire qu'il est sur le coup... Comme toujours ces musiciens assurent la partie et Francesca Belmont sauve la prestation, malgré l'orchestration tyrannique du petit teigneux. Ce qui pose vraiment problème, c'est que les titres qui mettent en valeur ce live, ce sont des reprises... que Tricky étire sur plus de 10 minutes... Ca fait maintenant 3 concerts de Tricky où je le vois s'enliser dans ce schéma. Tricky ! Calme-toi sur les... La suite | Réagir
> Réponse le 02 octobre 2013, par Norton
Tricky était largement défoncé il faut le dire, et cela m'a fait souffrir tout du long de la prestation assuré par la chanteuse et ses musiciens, s'il avaient été dans le même état que le boss il n'y avait plus de concert possible, il faut bien se l'avouer... The Black Angels, deuxième groupe pour lequel j'étais présent, m'a explosé les tympans, volume sonore beaucoup trop fort..! Dommage car leur rock psyché j'adore, belle préstation mais épuisante... Réagir
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