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Edito
De retour en ce début 2011, pour annoncer une semaine bien chargée en musique. On sacrifie à l’exercice de la retro concerts et disques en fin de newsletter, histoire de se poser et se rendre compte qu’il y a quand même eut pas mal de bonnes choses l’année dernière, n’en déplaise aux esprits chagrins et aux thuriféraires du “c’était mieux avant”. Même si pour les concerts, les absents ne peuvent avoir que des regrets, concernant les disques vous pouvez vous rattraper en passant chez les camarades de Lollipop, qui peut vous fournir en bonne came aussi bien locale qu’internationale (voire de Port-de-Bouc. D’ailleurs, n’hésitez pas à vous prendre une claque en cliquant ici).
Lollipop qui accueillera l’expo Live in Marseille : 2010 en photos de concerts à partir de ce 2 février, réservez la date, on vous en parle.
Pour ne pas avoir de regrets en 2011, foncer réserver votre place pour GodSpeedYou Black Emperor à Marseille le 28 janvier via ce lien. Attention, il n’en reste pas beaucoup.
Meilleurs voeux de bon son donc, et on se retrouve dans les salles de concerts (par exemple dès ce mardi à Enthropy…).

Musicalement,
Mystic Punk Pinguin

 
Cette semaine
 


 
Lundi 10 janvier


 
>> Dans le 13 :
* No More Babylon - L'Escale - Aubagne (13) - 21h - Entrée libre
Trop puissant : sensibilisation aux risques auditifs liés à la pratique et à l’écoute des musiques amplifiées. No More Babylon : Un son reggae anglais des 80’s, popularisé par Steel Pulse, Aswad, Misty In Roots ou encore Matumbi… sur des textes conscients, militants, revendicatifs, et introspectifs parfois. A découvrir sur scène. www.nomorebabylon.com & www.myspace.com/nomorebabylon
* Caravane et Associés - Portail Coucou - Salon de Provence (13) - 20h30 - 5 euros
Conte musical. L’histoire d’un rêve, celui d’Oscar, sans papiers, qui à la veille d’une reconduite à la frontière, s’évade une dernière fois le temps d’un songe. Mots et musique (basson/ mao) se mêlent et s’entrecroisent. caravaneetassocies.org
* Le Lundi au Sunset - Sunset Café - Aix en Provence (13) - 21h - entrée libre
DJ Set rock, pop electro, disco…
>> Dans le 83 :
* Loïc - Bar à Thym - Toulon (83) - 21h
Session acoustique
 
 
Mardi 11 janvier


 
>> Marseille :
 
* Zeus! + Motto - Enthropy - 20h - 5 euros
Motto : Un fracas noise rock sur-vitaminé jusqu'au psychédélisme enfumé en passant par des parties lyriques et ambiancées, et cela au sein d'un même morceau. dassimple.com ; Zeus! : Noise math-rock. Duo à base de basse / batterie doublé de distorsions. Ils viennent de la scène jazz-core italienne, et ont joué avec des groupes comme Zu, Uzeda, Cristio, Miranda, R.U.N.I, Ufomammut, Ovo, Fuzz Orchestra, ou encore Dead Elephant. www.myspace.com/zeuspower
* Meisterfackt - Le Duke - 19h - Entrée libre

 
 
Meisterfackt : Electro breakbeat, froide et ultra-synthétique, aux syncopes et basses gargantuesques. Efficace sur scène. www.myspace.com/meisterfackt
 
 

 

* Georges Chelon - Théâtre Toursky - 21h - 3/23 euros
Georges Chelon propose des textes empreints de poésie et une musique tranquille et apaisante.
* Dataplex - Radio Galère 88.4 - 22h - Ecoute gratuite
Émission radio. Mix de musiques expérimentales, poésie sonore, field recordings, rock déviant, électronique tarabiscotée. dataplex.phono.com
 
>> Dans la région :
 
>> Dans le 13 :
* Patrick Favre trio - I.M.F.P - Salon de Provence (13) - 20h
Pianiste jazz. www.patrickfavretrio.com
* No More Babylon - L'Escale - Aubagne (13) - 21h - Entrée libre
Trop puissant : sensibilisation aux risques auditifs liés à la pratique et à l’écoute des musiques amplifiées. No More Babylon : Un son reggae anglais des 80’s, popularisé par Steel Pulse, Aswad, Misty In Roots ou encore Matumbi… sur des textes conscients, militants, revendicatifs, et introspectifs parfois. A découvrir sur scène. www.nomorebabylon.com & www.myspace.com/nomorebabylon
* Caravane et Associés - Portail Coucou - Salon de Provence (13) - 20h30 - 5 euros
Conte musical. L’histoire d’un rêve, celui d’Oscar, sans papiers, qui à la veille d’une reconduite à la frontière, s’évade une dernière fois le temps d’un songe. Mots et musique (basson/ mao) se mêlent et s’entrecroisent. caravaneetassocies.org
* Soirée spéciale French Pop - Sunset Café - Aix en Provence (13) - 21h - entrée libre
DJ Set Daho, Lio, Stinky Toys, Little Rabbits, Yelle, Katerine, Brigitte Fontaine, France Gall, Serge Gainsbourg, Jacqueline Taïeb
>> Dans le 83 :
* Wildigger - Bar à Thym - Toulon (83) - 21h
Dj set sixties underground.
 
 
Mercredi 12 janvier


 
>> Marseille :
 
* Catherine Vincent - Bibliothèque du Merlan - 15h
Le vilain petit canard, conte musical pour enfants. A découvrir sur scène. www.myspace.com/catherinevincent
* Cali - Fnac Centre Bourse - 17h - Entrée libre
Rencontre dédicace. Cali : Chanson rock cruelle mais non sans humour, sur des musiques simples et accrocheuses. calimusic.fr & www.myspace.com/brunocali
* Christophe Hanotin - Caravelle - 19h30 - 3 euros
Chanteur, pianiste, saxophoniste et crooneur Jazzy groove.
* This Quartet - Planet Mundo Kfé - 21h - Entrée libre

 
Jam Session Jazz. Un vrai régal chaque semaine sur scène. Avec Nicolas Arias : Pianiste swing et funky. www.myspace.com/nicoarias. François Rossi : Batteur de jazz, adepte des musiques new-yorkaises. Sam Favreau : Contrebassiste jazz. Wim Welker : Guitariste.. www.myspace.com/wimjanwelker
 
 
 
* Zeller + Lamort + Azrael Rasa - Enthropy - 20h - 5 euros
Zeller : Live indus-dubstep www.myspace.com/zellerone. LaMort : Dead music for dead people.
* Olivier Beranger - Théâtre des 3 Actes - 20h - 15 euros
Un son folk, un sens aigu de la mélodie, des textes ciselés sur les traces des grands songwriters qui l'ont influencé : Leonard Cohen, Tracy Chapman, Cat Stevens, Neil Young.. www.berangermusic.com/ & www.myspace.com/beranger
* DJ Tony S. - Bar de la Plaine - 19h - Entrée libre
Dj set hip-hop, soul & funk. www.soundcloud.com/spoamusic
* Very Mercenary - Le Duke - 19h - Entrée libre
Soirée Jukebox. Very Mercenary : Collectif de Djs marseillais.
 
>> Dans la région :
 
>> Dans le 13 :
* 100 violons Tzignaes de Budapest - Le Pasino - Aix en Provence (13) - 20h30 - 43 euros
L'Orchestre Symphonique des 100 violons Tzignaes de Budapest restitue l'âme de tout un peuple. Leur programme mêle la tradition du violon tzigane de Lazlo Berki, Grigoras Dinicu, Jeno Hubai…et les grands compositeurs classiques avec Brahms, berlioz, Bizet, Liszt… A découvrir sur scène.
* Django Drom : Tony Gatlif & Didier Lockwood & Biréli Lagrène & Stochelo Rosenberg - Grand théâtre de Provence - Aix en provence (13) - 20h30 - 8/40 euros

 
Sur une mise en scène de Tony Gatlif, le violoniste Didier Lockwood, les guitaristes Biréli Lagrène et Stochelo Rosenberg, ainsi qu’une dizaine de musiciens, feront swinguer les standards de Django Reinhardt et un extatique Boléro d'après Ravel, réadapté par Lockwood aux rythmes manouches. A découvrir sur scène et sur disque. www.myspace.com/birelilagrene
 
 
 
* Soirée Metal - Sunset Café - Aix en Provence (13) - 21h - entrée libre
DJ Set Heavy, Thrash, Grind, Electrodark, Indus…
>> Dans le 83 :
* Dj Bool & Jerk House Connection - Bar à Thym - Toulon (83) - 21h
Jerk House Connection : Dj set teinté jazzy-house / easy listening. www.myspace.com/jerkhouseconnection. Dj Bool : House & Northern soul
>> Dans le 06 :
* O.C. Brothers - Sezamo - Nice (06) - 21h - 6 euros
Groupe fortement influencé par les musiques afro-américaines, le blues, et les musiques dérivées du Blues. www.ocbrothers.com/ www.myspace.com/ocbrothers
 


 
Jeudi 13 janvier


 
>> Marseille :
 
* La Cumbiamba Parrandera - Enthropy - 21h30 - 5 euros
La "Cumbia": un des genres les plus connus, pratiqués et dansés de la musique colombienne, dont l'héritage puise dans les cultures africaine, indienne et espagnole. A découvrir sur scène. www.myspace.com/lacumbiambaparrandera
* Le Comité + Calyp'sega + Mistral Metal Band + Jagdish + Wok Gal - Planet Mundo Kfé - Marseille (13) - 20h30

Jagdish : Mixe la musique jamaïcaine, le folklore mauricien et le ragga marseillais. Efficace sur scène. www.myspace.com/kreolkonexyon. Le Comité : Mélange inclassable et festif entre la musique trad, le rock et le ragga… C'est l'histoire de deux groupes (Joglar'Verne et La Fabrique) de la scène auvergnate, qui décidèrent de jeter ensemble un pont par-dessus les genres, les générations et les cultures. Le Comité a autant tété le biberon de The Police et de Bob Marley que celui du chant populaire Occitan. www.myspace.com/lecomite7. Mistral Metal Band : Steel band
 
* A Night in Massilia - Le Bicok - 21h - Entrée libre
Trio Jazz Soul
* Jam session - El Ache de Cuba - 21h - 0/3 euros
Scène Jazz et micro ouvert.
* Selecta Prince Freedom - Bar de la Plaine - 19h - Entrée libre
Sono mondiale : du punk tibétain au hip-hop cubain en passant par du psyché mongol et de l'afrobeat qui groove. www.myspace.com/lemondetourne
* les Poulettes - Le Paradox - 22h30 - 5 euros

 
les Poulettes : Une balade toute en chansons, teintée de nuances et de diversité. Chaque morceau propose une escale tantôt enjouée, tantôt engagée, invitation à danser ou hymne à la sieste…. Sympathique sur scène et sur disque. www.les-poulettes.com & www.myspace.com/lespoulettesdixdeder
 
 
 
* Lollipop crew - Le Duke - 19h - Entrée libre
Les deux tauliers de Lollipop viennent présenter leurs derniers coup-de-coeurs rock.
* Chica Underground - Le Lounge - 21h30
Electro Techno www.myspace.com/chica_underground
* Dj Bebowski - Oogie - 19h - Entrée libre
Samba / afro / reggae / soul / funk
 
>> Dans la région :
 
>> Dans le 13 :
* Soirée Boeuf - L'Escale - Aubagne (13) - 21h - Entrée libre
Scène ouverte.
* Soirée Indiependance - Sunset Café - Aix en Provence (13) - 21h
DJ Set indie rock, pop, electropop Phoenix, Yeah Yeah Yeahs, Two Door Cinema Club, M.I.A., Ting Tings, Kills
>> Dans le 83 :
* Turbulence + Tiwony + Kananga + Jah Tool + Black Kymbo + Nazanat - L'Impasse - Toulon (83) - 20h - 25 euros

 
Turbulence : Acteur de l'explosion du mouvement bobo dread de la fin des années 90 en Jamaïque, Turbulence est une figure de proue de la génération dancehall roots. A découvrir sur scène. Jah Tool : Ska, hip-hop ou dancehall. www.myspace.com/cosmicsoulsoundsystem. Tiwony : Dub / Hip Hop / Reggae www.myspace.com/Tiwony. Kananga : Reggae roots. www.myspace.com/ancientkananga< /a>
 
 
* Bim Bam Boum - Bar à Thym - Toulon (83) - 21h
Tribute live to Stevie Wonder.
>> Dans le 04 :
* Scène Ouverte - Le K'fe Quoi - Villeneuve (04) - 21h - Entrée Libre
Le K’fé Quoi met à disposition sono, micros et batterie, venez avec le reste (guitares, basses, claviers, baguettes, kazoo, flute de pan, harpe…).
>> Dans le 06 :
* Milasi + James Ton Robe + Rouge Violence - Le Volume - Nice (06) - 21h - 5 euros
Milasi : De la valse musette aux sonorités arabo-andalouse en passant par le heavy jazz, le reggae ou l’afro-beat. www.myspace.com/milasinice. Rouge Violence : Rock www.myspace.com/rougeviolence. James Ton Robe : Transe-ritournelle, rock-blues et pop-psyché en passant par un boogie bizarre, des chansons triturées, enjouées et insolites. www.myspace.com/nadirtouati
* Sébastien Chaumont 4tet - Sezamo - Nice (06) - 21h - 5/7 euros
Jazz hard bop soul & funky www.myspace.com/sebastienchaumont
 
 
Vendredi 14 janvier


 
>> Marseille :
 
* Jamsé - Lollipop Music Store - 19h - Entrée libre
Showcase. Jamsé : Ballades psychédéliques, entre acoustique et électronique, entre Blues et Dub… A découvrir sur scène. www.myspace.com/jamsemusic
* Triotentik - Caravelle - 21h30 - 3 euros
De Bach à Coltrane, ce trio théâtralise les standards du classique et du jazz. A découvrir sur scène. www.myspace..com/triotentik
* Dissonant Nation + The Magnets - La Machine à Coudre - 21h - 5 euros

 
Dissonant Nation : Un set garage explosif, hystérique, distillé à grands coups de gimmicks dance, de décharges punk, de breaks noisy. La jeune garde assure sur scène et sur disque. www.myspace.com/dissonantnation ; www.virb.com/dissonant_nation
The Magnets : Pop rock à l'état d'esprit frivole et décontracté. www.myspace.com/therealmagnets
 
 
* Pryde + Bim Shebang + Isla Gris - Dan Racing - 21h30 - Entrée libre
Pryde : Métal mélodique dans la lignée d'Angra. A découvrir sur disque. www.myspace.com/prydeheavy. Bim Shebang : Punk rock www.infoconcert.com/artiste/bim-shebang. Isla Gris : Metal
* Noces de Papillons - Daki-ling - 20h30 - 5/12 euros
Spectacle musical avec des clowns dedans.
* Words Failed to Talk - Kawawateï - 20h30 - Au chapeau
Folk songs d'un Breton marseillais. www.myspace.com/wordsfailedtotalk
* Phosphene + Gardenia Paradis - Le Lounge - 21h30 - 5 euros

 
Phosphene : Le groupe de rock développe un univers à la croisée des arts, des rêves et des technologies. Un univers transversal, rock ambiant, expérimental et visuel, pour un nouveau voyage… A découvrir sur scène. www.myspace.com/phospheneshow & www.phosphene.fr. Gardenia Paradis : Ex Criptonit Circus. Rock très influencé 70's A découvrir sur scène. www.myspace.com/criptonitcircus
 
 
* Mistral Blues - Le Paradox - 22h30 - 5 euros
Blues & Rock 70's
* Alerto'Jazz - L'Inga de Riaux - 20h - 15 euros
Les harmonies traditionnelles du manouche, du swing et de la bossa-nova sont le terrain d'expérience rêvé pour mitonner ce melting-pot méditerranéen. A découvrir sur scène. alertojazz.musicblog.fr/
* BeBop Dance Floor - Muzikomania - 21h
Swing jazz
* Heidi Von Heidi + Alain Jean et les Cordes à linge - Espace Julien - Marseille (13) - 20h30 - Entrée libre

 
Heidi von Heidi : Mélange de glam rock, d'électro rock et de rock indé avec une pop à la fois noisy, puissante et sensuelle. A découvrir sur scène et sur disque. www.heidipop.com & www.myspace.com/heidipop. Alain Jean et les Cordes à linge : Un mélange de sonorités manouches sur des rythmes Africains, Orientaux et Latin Jazz. www.myspace.com/alainjeanmusic
 
 
 
* Teminik & Ypnova - El Ache de Cuba - 21h - 3 euros
Slam session.
* Dj Aromidoshu + L'espadrille - Enthropy - 21h - 3 euros
L'Espadrille : Dj set soul 60s, early reggae, jazz… soundcloud.com/lespadrille. Dj Aromidoshu : Afro beat, reggae, afro alsa, funky Bali & Burkina, Bénin psyché grooves…
* Djs Papastomp & Waaterproof - Le Poste à Galène - 22h - 6 euros
Papastomp : Producteur et dj du label Jazz-up records. Latin, afro, salsa, soul, le tout sur galettes vinyliques. www.myspace.com/teddygakapapastomp. WaaterproOf : Dj set funk, disco et une touche de beats exotiques. www.myspace.com/waterproofdarwinian
* Mlle Celine - Bar de la Plaine - 19h - Entrée libre
Dj set disco, funk 80's, deep house et groove latins A découvrir sur scène. www.touchofsoul.fr & www.myspace.com/celinedj
* Big Buddha - Le Jean Jaurès - 20h - Entrée libre
Dj Big Buddah est le maître incontesté des métissages : asian-beat, boogaloo-house, raï robotik, kwaïto sud africain, breakbeat balkanique, électro libanais… De bonnes sélections sur ses platines. www.runprod.com
* Viktor & The Ed - Le Duke - 19h - Entrée libre
The Ed : Musique électronique au sens très large. www.lesondelamaison.free.fr & Viktor : Dj set Disco & Funky beats.
 
>> Dans la région :
 
>> Dans le 13 :
* Les Thénardier - Théâtre et Chansons - Aix-en-Provence (13) - 20h30
Un duo de chanson française qui hante les tavernes, écume les caves, ou chante dans les arbres avec poésie et humour. Une invitation au voyage dans un univers intime et non conformiste.
* Annihilation + Eyedenil + Unbreakhable - Le Local - La Penne sur Huveaune (13) - 21h - 3 euros
Annihilation : Heavy death www.myspace.com/annihilationband
* John E.Boy + Likhan’ - Seconde Nature - Aix-en-Provence (13) - 19h - Entrée libre
Dj Likhan : Set dubstep. www.myspace.com/likhan. John E. Boy : Drum'n'bass www.myspace.com/johneboymusic
>> Dans le 84 :
* Poulpe Again featuring Mike Lattrel - Le Sonographe - Le Thor (84) - 21h - 15 euros
Rock'n'Roll
* Apéro jazz - Hakuna Matata - Pertuis (84) - 19h30
Scène ouverte.
>> Dans le 83 :
* Riveria Beats - Bar à Thym - Toulon (83) - 21h
Dj set electro
* Le Bus Rouge - Chantier - Correns (83) - 20h - 3/5 euros
L’objet de la résidence : la création d’un bal déambulatoire. Le but est d’impliquer le public dans un bal impromptu, dont la contrainte est son rapport à l’esthétique traditionnelle. Le Bus Rouge : La fanfare acidulée et vagabonde de l'Europe du Sud. Une musique acoustique avec une touche de rock, un artefact de punk, une dose funky. www.busrouge.com & www.myspace.com/busrouge
* Barcella + Petite Musique - Espace des Arts - Le Pradet (83) - 20h30 - 5/7 euros
Petite Musique : Duo de chanson française par deux homme-orchestres, passant allègrement du violon à la batterie, de la basse à la guitare pour donner naissance à un rock acoustique, une chanson française énergique et poétique. www.petitemusique.net & www.myspace.com/petitemusique. Barcella : Chanteur atypique, Barcella a malicieusement réussi à s’approprier l’héritage de la chanson française d’antan pour nous en proposer sa vision moderne et décalée.
>> Dans le 04 :
* Vlad + Jod - Le K'fe Quoi - Villeneuve (04) - 21h - 5/7 euros
Vlad : Le terroriste du sérieux et du bon goût, la fine fleur de la chanson et du rock français ; relooké Mano Solo, siliconé Noir Désir, liposucé Brel, requinqué Léo Ferré, désimbibé Renaud, et hop ! www.myspace.com/vladislaw7. Jod : Folk Rock
>> Dans le 06 :
* Jah Legacy + Harlan Elison + Rezo.T - Le Volume - Nice (06) - 21h - 5 euros
Jah Legacy : Le groove du Reggae roots et des textes trés engagés et fidèles aux valeurs rasta. www.jahlegacy.com & www.myspace.com/jahlegacyfr. Harlan Elison : Trio constitué de guitares, percus et trois voix, leur chansons sont d'inspiration folk & soul. www.myspace.com/harlanelison. Rezo.T : Chanson pour une ambiance qui oscille réalisme, poésie et un soupçon de mélancolie. www.myspace.com/rezo.t
* Candela - Le Café du Moulin - Vallauris (06) - 21h - 10 euros
Un piano et une voix pour des morceaux de musique populaire brésilienne.
* Louis Lucien Pascal - Théatre de la Cité - Nice (06) - 21h - 15 euros
Chanson française.
* Funk U - Sezamo - Nice (06) - 21h - 5 euros
Funk & Soul
* Claudie Battaglia & Alain Lacroix - Theatre Athena - Nice (06) - 20h30 - 15 euros
Hommage à Jacques Brel et Edith Piaf.
* 100 Violons Tziganes de Budapest - Palais de la Mediterranée - Nice (06) - 20h00 - 38 euros
L'Orchestre Symphonique des 100 violons Tzignaes de Budapest restitue l'âme de tout un peuple. Leur programme mêle la tradition du violon tzigane de Lazlo Berki, Grigoras Dinicu, Jeno Hubai…et les grands compositeurs classiques avec Brahms, berlioz, Bizet, Liszt… A découvrir sur scène.
 


 
Samedi 15 janvier


 
>> Marseille :
 
* Big Butt Foundation + Marabout Fonk System - La Mer Veilleuse - 21h - 5 euros
Big Butt Foundation : Un hommage aux cambrures féminines ondulant frénétiquement au son de l'afrobeat , du reggae et du ska. Fela Kuti, Rico Rodriguez, ou encore Les Skatalites imprègnent le répertoire de cette fanfare. www.myspace.com/bigbuttfoundation. Marabu Fonk System : Ce collectif de dj's Afro, Latin, Funk & Breaks cherche le Groove dans de bonnes vieilles galettes et dans les dernières productions tropicales des 4 coins du monde. www.grenouille888.org www.myspace.com/maraboutfonksystem
 
* Keith Richards Overdose + Lazybones + Conger ! Conger ! - La Machine à Coudre - 21h - 5 euros
Conger! Conger! : On passe d'un côté rock garage, à des sonorités noise, voire des expérimentations plus Fantomasesques et d'un coup une accélération épileptique. Une claque sur scène et sur disque. www.myspace.com/congerconger. Lazybones : Entre punk rock efficace et rock'n roll 50's swinguant, de Greenday à Johnny Cash. Terriblement efficace sur scène et sur disque. www.myspace.com/lazybones13 & lazybones13.free.fr/. The Keith Richards Overdose : Punk rock.Une sauvagerie rock-n-roll, tout à fond, dans la trilogie Cramps / Sonics / Backbeat. C'est bourrin dans les réglages et sautillant dans le jeu, rythmé et déconnant, soniquement dévastateur sur scène.
* Amadou Baldé - Kawawateï - 20h30 - Au chapeau
Originaire du Sénégal, il crée un répertoire qui mélange musique traditionnelle Peul (les nomades de l'Afrique), appelée Sinsa et Jazz-Rock occidental. A découvrir sur scène. www.myspace.com/amadoubald
* Sergio Bacalhau & Forróbodó - Le Bicok - 22h30 - 5 euros
Forróbodó : Forróbodó vous emmène au son de l'accordéon dans les authentiques "bals forró" du Nordeste du Brésil. www.myspace.com/grupoforrobodo. Sergio Bacalhau : Originaire d'Olinda, il diffuse les chants et rythmes du nordeste au son du pandeiro, le tambourin brésilien. Il mélange l’harmonie des rythmes brésiliens (Samba, Bossa Nova, Maracatu, Coco, Choro, Frevo…) avec les rythmes africains, en ajoutant une nouvelle touche électronique. www.myspace.com/sergiobacalhau
* Sixty Seconds Swingers + Devilish Piranhas - Enthropy - 20h - 5 euros

 
Devilish Piranhas : Garage rock punk hellbilly et sexy,entre Cramps, Gun club, Ramones, Hank 3 et autres démons… Avec les célèbres Wild Cat Lou et Clint Lhazar (Dirteez) rejoint par Keissa Pranhas et Alex Cyprine. Classieuxsur scène et sur disque. www.myspace.com/voodoodevilish. The 60 Second Swingers : Garage www.myspace.com/60secondswingers
 
 
 
* Rita Bellardi & Joëlle Génisson - El Ache de Cuba - 21h - 5 euros
Rita Bellardi : Salsa old style, musique latine, son, bolero. A découvrir sur scène. Joëlle Génisson : Entre jazz et musique brésilienne. A découvrir sur scène.
* Beaches In Space - Le Lounge - 21h30 - 5 euros
Entre rock énervé et mélodies pop, associant la voix aux contre-chants, sous influences influences Beatles, Nirvana, Pavement ou encore Arctic Monkeys. www.myspace.com/beachesinspace
* Angelo Maddalena - L'Equitable Café - 20h30 - Au chapeau
Chansons de Sicile et rythmes du Sud de l'Italie (guitare et voix).
* Sam Karpienia + Mon Vier + Garage + La Banda + La Lutte Enchantée - Friche Belle de Mai - 19h30 - Entrée libre
"On lâche rien !" : journée de débats (dès 15h30), expos, projections militants et de fête organisée par l'Union Syndicale SUD. Karpienia : Dirty folk from Marseille. Rencontre improbable entre les troubadours occitan, l'intensité rock et une violence contenue à la God Speed You Black Emperor, parenté non pas dans le son mais dans une tension progressive et carrément obsessionnelle. Envoûtant sur scène et sur disque. www.myspace.com/samkarpienia & www.dfragmentmusic.com ; < b>Garage Circus : Entre rock et grands espaces www.myspace.com/garage.garage ; Mon Vier : C'est de la chanson marseillaise tendance Pagnol Rock. www.myspace.com/monvier
* A Faded Glory + A Different Day + Theory of Silence - O’Bundies - 21h - 5 euros
A different day : Hardcore oldschool mélodique. Efficace sur scène. www.myspace.com/adifferentday5. Theory Of Silence : Metal www.myspace.com/theoryofsilence. Odyssey : Hardcore www.myspace.com/odysseyhxc
* Galderia & Pierrine - Dan Racing - 21h30 - Entrée libre
Galderia : Heavy metal www.myspace.com/galderia
* Trio Tentik - Roll'Studio - 18h30 - 7/10 euros

 
Trio Tentik : De Bach à Coltrane, ce trio théâtralise les standards du classique et du jazz. A découvrir sur scène. www.myspace..com/triotentik. Avec Fabien Genais : Saxophoniste, compositeur, arrangeur et improvisateur jazz. A découvrir sur scène. http://www.myspace.com/fabgenais. Jean-Michel Troccaz : Batteur. Rena ud Matchoulian : Guitariste, banjoïste. www.myspace.com/renaudmatchoulian
 
 
* Noces de Papillons - Daki-ling - 20h30 - 5/12 euros
Spectacle musical avec des clowns dedans.
* Funkastik Five - Planet Mundo Kfé - 21h30 - 5 euros
Reprises et compos de soul / funk,du pur groove 70's.
* Dominique Lamour 4tet - Théâtre du Carré Rond - 21h - 8/13 euros
Hommage à Brassens
* Super Kemia - Muzikomania - 21h

 
Super Kemia : A mi-chemin entre Pierre Perret et Peter Tosh, un groupe de reggae festif aux textes engagés. A découvrir sur scène et sur disque. www.myspace.com/superkemia
 
 

 

* Specimen A + Mc Incyte + Dj Chicky + Dj Phatt + Dj Youz - Café Julien - 22h - Entrée libre sur invitation obligatoire cf. espace-julien.com
Dj Phatt : Dj spécialiste du double drop et du mix drum’n’bass. www.myspace.com/pilouman. Dj Youz : Activiste du break à Marseille, aujourd'hui avec le remuant collectif Torsion et sa vision fédératrice: electro/funk, nu-break, darkstep, basslines… A découvrir sur scène. Dj Chicky : Un set break & bassline UK funky. www.myspace.com/chickydj. Incyte : Mc actif du West London et fondateur du label Funkatech www.ibreaks.co.uk & www.myspace.com/mcincyte. Specimen A : Un son chargé en break et dubstep. www.funkatech.com & www.myspace.com/specimenauk
* Shotu & Occy + Djs Driss + Kokmok + Dj Manu + Djane K-Lao + Ayaska + Corbak - Le Garage - Hôtel de la Musique - 23h - 10/13 euros
Transubtil & Hadra présentent Space Connection. Live, djs set + déco + vidéo + chill out + stands… Dj Driss : Driss prend autant de plaisir à œuvrer pour la Trance au quotidien qu’à retourner le dance-floor à coups de sons psyché déchaînés. Kokmok : Trance. Dj K-Lao : Transe dynamique www.myspace.com/k_lao. Dj Ayaska : Transe progressive & groovy. soundcloud.com/ayaska. Dj Corbak : Transe full on. Occy : Trance www.myspace.com/occymusic. Shotu : Psyché-transe. www.myspace.com/shotulive. Dj Manu : Dj dark transe psychédélique. www.hadra.net
* DJ Sed & Marc de Jarseille - Bar de la Plaine - 19h - Entrée libre
Dj set hip hop / soul
* Big Buddha - Matiti - 20h - Entrée libre
Dj Big Buddah est le maître incontesté des métissages : asian-beat, boogaloo-house, raï robotik, kwaïto sud africain, breakbeat balkanique, électro libanais… De bonnes sélections sur ses platines. www.runprod.com
* Nuit Années 90's - Le Poste à Galène - 23h - 6 euros
Grand mix 90’s de Blur à Jamiroquai, Spice Girls à Lenny Kravitz, Big Soul aux Negresses Vertes, Aqua à Daft Punk.
 
>> Dans la région :
 
>> Dans le 13 :
* Angelo Debarre 6tet - Théâtre Comoedia - Aubagne (13) - 21h
Hommage à Django. Angelo Debarre : Gipsy swing. /www.myspace.com/angelodebarre
* Head In Space + THE DMTR - Maison de quartier du Roucas - Vitrolles (13) - 20h30 - 5 euros
Head In Space : Rock fusion www.myspace.com/headinspace
* Kami + Isys - Portail Coucou - Salon de Provence (13) - 21h - 8/10 euros

 
Kami : Noisy pop. Un univers mélancolique, rageur, à la tension toujours palpable, influencé par le rock indépendant américain et la pop anglaise. A découvrir sur scène et sur disque. www.myspace.com/wearekami & www.lafissureprod.com/kami. Isys : Le groupe allie sonorités rock indé et mélodies brit pop. A découvrir sur scène. www.myspace.com/isysrock
 
 
 
* Anne Carbonnell Trio - Hotel Aquabella - Aix en Provence (13)
Derrière ses airs de jeune femme douce et timide, se cache une hyper activité créatrice: Bel canto, Jazz, blues, Bossa Nova, Rock… Autant de cordes à l'arc vocal d'Anne Carbonnell. www.myspace.com/annecarbonnell
* Adam Beyer - Le Spartacus - Cabriès (13) - 23h30 - 16 euros
Techno radicale et percussive. A découvrir sur scène. drumcode.se
* Soirée Generation Rock - Sunset Café - Aix en Provence (13) - 21h - 0/3 euros
DJ Set White Stripes, Hives, Gorillaz, Cure, Killers, Franz Ferdinand
>> Dans le 84 :
* Vlad - Hakuna Matata - Pertuis (84) - 21h
Le terroriste du sérieux et du bon goût, la fine fleur de la chanson et du rock français ; relooké Mano Solo, siliconé Noir Désir, liposucé Brel, requinqué Léo Ferré, désimbibé Renaud, et hop ! www.myspace.com/vladislaw7
* Rona Hartner + Dj Tagada - Akwaba - Chateauneuf de Gadagne (84) - 21h - 14 euros

Rona Hartner : Voyage tzigane. Rona Hartner et sa caravane de musiciens (accordéon, violon, violon alto, contrebasse, clarinette, cymbalum) continuent leur route pour partager leur musique remplie d’émotions, de mystères, d’amour et de rêves… Envoûtante sur scène. www.ronahartner.com/ & www.myspace.com/ronahartner. Dj Tagada : La révolution du Dance Floor à coup de montagne Russes, Fanfares des Balkans, Gipsy Punk, électro Tzigane, hip-hop Klezmer, Balkan Ragga, un croisement subtil entre tradition et modernisme. www.myspace.com/djtagada
 
* Glenn Miller Memorial Orchestra - Auditorium Jean Moulin - Le Thor (84) - 20h30 - 36 euros
Composé d'un ensemble orchestral de trompettes, de trombones et de saxophones, rythmé par un piano et une batterie, le Glenn Miller Memorial Orchestra est un véritable big band. C’est l'orchestre de référence qui perpétue dans toute sa splendeur le son de Glenn Miller… A découvrir sur scène.
>> Dans le 83 :
* Buika - Théâtre Couvert - Chateauvallon (83) - 20h30 - 12/24 euros
Originaire de Guinée, Buika a grandi dans la communauté gitane de Mallorca, l'île espagnole. Riche des ses influences, Buika chante avec sensualité un flamenco mâtiné de jazz et de funk. www.buika.net/
* Eclektik Groove - Bar à Thym - Toulon (83) - 21h
Dj set groove
>> Dans le 04 :
* Dagoba - Le Café Provisoire - MJC - Manosque (04) - 21h

 
Dagoba : Power métal entre Kill To This, Skinlab, Machine Head et Fear Factory. Efficace sur scène. www.dagobaonline.com & www.myspace.com/dagoba
 
 

 

* Don Billiez - Le K'fe Quoi - Villeneuve (04) - 21h - 5/7 euros
Parce qu’elle est tournée vers le monde la musique du saxophoniste-compositeur d’origine catalane Don Billiez est un brassage de cultures loin des modes, résolument novatrice, universelle. Par cela il n’est pas simplement un musicien de jazz, Afro, Latino ou Rock… www.don-billiez.com & www.myspace.com/donbilliez
>> Dans le 06 :
* Turbulence + Tiwony + Kananga + Jah Tool + Black Kymbo + Nazanat - Sezamo - Nice (06) - 20h - 25 euros
Turbulence : Acteur de l'explosion du mouvement bobo dread de la fin des années 90 en Jamaïque, Turbulence est une figure de proue de la génération dancehall roots. A découvrir sur scène. Jah Tool : Ska, hip-hop ou dancehall. www.myspace.com/cosmicsoulsoundsystem. Tiwony : Dub / Hip Hop / Reggae www.myspace.com/Tiwony. Kananga : Reggae roots. www.myspace.com/ancientkananga< /a>
* Tapenga + Kid Francescoli + Bikini Bottom - Le Volume - Nice (06) - 21h - 5 euros
Kid Francescoli : Pop fine et racée aux accents italiens qui rappelle Grandaddy, Married Monk et Air. A signaler : la pop suave de Kid Francescoli rend heureux et donne envie d'un gros câlin. On est sous le charme sur scène et sur disque. kidfrancescoli.com & www.myspace.com/kidfrancescoli. Tapenga : Rock indé. Mélodies éthérées et rêveuses, claviers entêtants, s amples et guitares fuzz forment l'univers sonore de Tapenga. www.myspace.com/welovetapenga. Bikini Bottom : Entre les B52's et Bikini Kill, l'électronique cool, la pop mélodique et fun, ils attaquent le dancefloor. www.myspace.com/enjoybikinibottom
 
* Bng Rap Party Tour - Espace Culturel Altitude 500 - Grasse (06) - 20h – 8 euros
L'association Brigade du Nord, supporter au Racing Club de Grasse organise un concert Rap Hip-Hop avec Saleswing Official, Enzino M'C, Saïron, Mzahzah et les Zémetteurs et le danseur hip-hop Aris.
* François Chassagnite & Sébastien Chaumont 5tet - Le Café du Moulin - Vallauris (06) - 21h - 10 euros
François Chassagnite : Trompettiste jazz dévoué au swing. www.chassagnite-jazz.com. Sébastien Chaumont : Jazz hard bop soul & funky www.myspace.com/sebastienchaumont
* Fragrances Essentielles - Black Box - Nice (06) - 20h - 17 euros
Cabaret
 


 
Dimanche 16 janvier


 
>> Marseille :
 
* Noces de Papillons - Daki-ling - Marseille (13) - 15h - 5/12 euros
Spectacle musical avec des clowns dedans.
 
>> Dans la région :
 
>> Dans le 84 :
* Francois Raulin - AJMI La Manutention - Avignon (84) - 17h - 10 euros
Pianiste, compositeur A découvrir sur scène. f-raulin.fr/ & www.myspace.com/raulinpiano
>> Dans le 05 :
* Fanch - Salle Léo Lagrange - Risoul (05) - 21h - Gratuit
Fanch : Chanson française A découvrir sur scène. www.fanch.org/disco.htm.com. Dans le cadre du Festival de la Chanson de Risoul
 

 
Le PASS : Retrouvez un agenda des concerts à Marseille qui se glisse dans la poche. Pratique et gratuit, retrouvez le tous les deux mois dans les lieux de vie de la cité phocéenne.
 
 

Découvrez la programmation des prochaines semaines sur le site

 
 
 
Cadeaux
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Pour participer, il suffit de vous inscrire sur le site dédié à l'opération.
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à tous les concerts que vous aimez !

 
 
Les festivals
visuel festivalRégion en Scène  Aubagne (13) - du 14 au 16 Février 2011
Festival de la Chanson de Risoul  Risoul - du 16 au 22 janvier 2011
Festival Trans'électrOacoustique  Marseille du 17 au 21 Janvier
Autour du Piano  Marseille du 21 au 23 Janvier 2011
Shows D'hiver  Marseille du 22 Janvier au 4 Février
Midem  janvier 2011 - Cannes 06
Altitude Jazz Festival  28 Jan/12 Fev.- Briançon (05)
CourteEchelle  Gardanne (13) les 28 et 29 janvier 2011
Riam  4-19 février - Marseille
Festival Terre-Anga  Nice du 11 au 13 Février
Cordes sans cible  Marseille du 18 au 19 Février
Festival United Kingz  mars 2011 - Nice (06)
Festival Avec Le Temps  12-23 Mars 2011 - Marseille
Babel Med Music  24-26 mars 2011 - Marseille

> Tous les festivals à Marseille et en PACA
 
Les disques de la semaine

* Gil Scott-Heron - I'm New Here (2010 / XL Recordings - Beggars) écouté par Pierre Andrieu

Retour magistralement pertinent – à la Johnny Cash sur American Recordings – pour le légendaire soulman Gil Scott-Heron, qui après avoir initié le rap avec ses spoken word conscients (The Revolution Will Not Be Televised… ) et ses titres de funk soul jazz dans les années 60 et 70 (The Bottle, Angel Dust… ), revient avec un disque entre électro, trip hop, folk, slam, hip hop et soul. Produit de main de maître par Richard Russell, son Rick Rubin à lui, I’m New Here est une très réussie tentative de rédemption musicale et personnelle après une série de déboires ayant provoqué une descente aux enfers de la drogue et de la prison. Sur chaque titre, on sent un Gil Scott-Heron salement amoché par la vie mais toujours ha bité par une inextinguible foi en l’être humain. Sa voix – grave et révélant un hallucinant vécu – habite littéralement des chansons hyper personnelles, même si ce sont parfois des reprises (très bien choisies, il est vrai). Avec pour seuls alliés musicaux des bidouillages électroniques convoquant certains sons du disque de Thom Yorke en solo, des passages trip hop évoquant Massive Attack ou une guitare sèche très folk n‘ blues, Gil Scott-Heron repart au combat. Pour affronter ses démons, lutter contre les clichés véhiculés à longueur de journée par certains médias et lutter contre le mélange d’apathie et de résignation provoqué par les sociétés actuelles. Qu’il compose lui-même ou en compagnie de Richard Russell, qu’il reprenne superbem ent Bill Callahan (Smog) ou Robert Johnson ou qu’il s’autorise un sample de Kanye West en bande son, à chaque fois, ce vétéran chez lequel la vie bouillonne encore s’impose à l’auditeur comme un chanteur au charisme magnétique. Il est donc tout à fait normal que les titres marquants ne manquent pas sur ce court et irrésistible album : On Coming From A Broken Home part 1 & 2, Me And the Devil, I’m New here, New York Is Killing Me, Your Soul And Mine, entre autres… I'm New Here est un disque important, qui sera le début d’une résurrection totale, souhaitons-le.
http://gilscottheron.net, www.myspace.com/gilscottheron, www.beggars.com, www.myspace.com/beggarsbanquetuk, www.xlrecordings.com/gilscottheron, www.youtube.com (vidéo The Bottle), www.youtube.com (vidéo The Revolution Will Not Be Televised), www.youtube.com (vidéo de Me And The Devil).

* Lcd Soundsystem - This Is Happening (2010 / Parlophone - EMI) écouté par Pierre Andrieu

L'attente des fans de James Murphy a été récompensée : Lcd Soundsystem a enfin fait paraitre son troisième album, This Is Happening… Inutile de tourner autour du pot, ce groupe qui est plus que jamais une machine à faire danser et à rocker en live (son concert hystérique au Bataclan le 8 mai a laissé des traces indélébiles dans les organismes !), vient encore une fois de publier une tuerie discographique propre à entrainer trépignements incontrôlés, poussées de fièvres affolantes et montées de désir incessantes. Certes, il n'y a pas vraiment de tubes radiophoniques - à part l'excellent Drunk Girls, une éclatante relecture façon 2010 de White Light/White Heat du Velvet Underground - sur cet opus ; loin de vouloir s'emmerder avec les formats, Mr Murphy s'en moque avec jubilation (le patient travail au corps de You Wanted A Hit est super excitant), étirant ses morceaux à l'envi sur 6, 7, 8 ou 9 minutes. Et si au début, on peut trouver ça un peut long, au fur et à mesure des écoutes, on comprend où le génial musicien, producteur et chanteur a voulu en venir. Ce petit polisson a tout simplement voulu échauffer lentement les sens pour provoquer des transes électro rock orgasmiques à base de basses turgescentes, de batteries bandantes, de cow bells trépidantes, de guitares dissonantes et de chant jouissif. La devise de This is Happening semble être « plus c'est long, plus c'est bon ! », et on ne voit pas bien quel éjaculateur précoce pourrait lui jeter la première… pierre ! De Dance Yrself Clean à Home en passant par Somebody's Calling me (très influencé par Nightclubbing d'Iggy Pop), All I Want (un hit interstellaire avec une guitare évoquant l'insurpassable Heroes de Bowie) ou encore l'immense Pow Pow, Lcd Soundsystem passe dans sa moulinette le glam de David Bowie, les sons extra terrestres de Brian Eno, la folie des Talking Heads, le sens du beat de Daft Punk et l'extravagance rythmique d'ESG. Et ce avec un talent unique et une volonté d'envoyer ses auditeurs au septième ciel. Vous savez donc ce qu'il vous reste à faire si vous êtes intéressés par cet alléchant programme…
www.myspace.com/lcdsoundsystem, www.lcdsoundsystem.com, www.dfarecords.com, www.deezer.com/fr/music/lcd-soundsystem#music/lcd-soundsystem.

* Casey - Libérez la bête (2010 / Anfalsh Production) écouté par Zeu Western Manooch

Casey c'est la France. Et si cette affirmation - un tantinet réductrice et provocatrice quand on connait la bête dont nous cause ce disque - si cette phrase, donc, pouvait avoir sa part de vérité ? Imaginez, alors ce que serait notre bonne vieille nation…A la fois bestiale et attachante. Dangereuse et fascinante. Enragée et tellement belle. Pure folie ? Qui sait ?
Des virées dans l'Angle Mort avec Zone Libre et Hamé à son engagement de toujours au sein d'Anfalsh prod., cette tribu de délinquant(e)s perfides, elle est de toutes les luttes, de tous les sauvetages d'un rap hardcore qui n'en a souvent plus que le nom. Poétesse énervée toute l'année, charmeuse de mots, rappeuse incendiaire, elle est sur tous les fronts, surfant sur le temps - plus de dix ans qu'elle roule pour le hip-hop - pour devenir aujourd'hui, elle peut toujours s'en défendre on s'en fout, un des piliers, détentrice d'une part de mémoire, voire de conscience, de l'underground d'ici.
Comme une suite logique, Libérez La Bête prolonge le précédent Tragédie D'une Trajectoire, lui-même déjà un sommet fédérateur après les premiers featurings sur Première Classe et Spécial Homicide. Il n'a pourtant rien à voir avec les décharges brutales entérinées sur ces derniers disques. Désormais la colère se maîtrise, ce qui finit d'accroître sa puissance, son efficience.
Casey laisse les instrus d'Héry & Laloo - minimales et sèches comme des triques - et la prose de quelques invités triés sur le haut du pavé (la Palme à Al, Mc à la plume revêche et animale) démâter l'auditoire et délimiter sa zone d'intervention, avant de venir régler le compte de chacun, et mettre définitivement les poings sur nos vies.
Les mots de Casey sont posés, réfléchis à l'extrême. Elle cogne avec eux, eux cognent pour elle, quand tant d'autres cherchent encore les virgules, perdant leurs temps comme le notre à brailler dans le vide. Et si ceux-là même, dans l'excès de langage, la démesure sclérosent toujours un peu plus le rap et le reste, elle, garde le cap. L'ascèse de la prose, lâchée sur la mesure, restant sa seule et unique arme (son sourire en coin aussi !). Ecoutez Sac de Sucre, vous comprendrez que "le rap d'immigrés" en a fini d'avoir bon dos.
Utilisant avec malice toutes les ficelles du genre comme les joueurs de Gwo Ka font corps avec leurs percus, cette amazone hardcore fait ici ce que peu sont parvenus à faire : transformer chacune de ses compositions en démonstration pugilistique et pédagogique. Frapper et transmettre, voila un extraordinaire credo, non ?
Maîtresse dans le maniement des armes verbales, ce disque en atteste, elle porte en elle à la fois le calme froid et dense de la révolte et la chaleur bouillante d'une intelligence à part, empreinte de justice. Chacune de ses phrases est là pour nous le rappeler.
Révolte…Justice…Les fondations même de la Rage…La sienne, comme était celle de Césaire, capable à tout instant de nous rendre "la foi sauvage des sorciers", pure et incandescente, intacte et inviolable.
Casey, c'est la France…Ah, si seulement…
http://www.matiere-premiere.org/index.php / www.myspace.com/caseyofficiel

* MGMT - Congratulations (2010 / Columbia - Sony Music) écouté par Pierre Andrieu

Le cliché du « toujours difficile deuxième album » après un succès planétaire est habilement contourné par les farfelus touchés par la grâce de MGMT, qui publient Congratulations, un disque de pop psychédélique, sans tubes hyper évidents avec synthés clinquants, mais se révélant passionnant au fil des écoutes car joliment complexe et très long en bouche… La tête toujours perchée dans les étoiles des années 60/70, Andrew VanWyngarden et Ben Goldwasser permettent avec leur nouvel opus de passer en mode vol plané ou surf sous produits illicites (comme sur la pochette donc), et ce grâce à 9 titres à la fois frénétiquement psyché, très bucoliques et hyper pop. S'il n'y a pas de hit singles aussi évidents que les irrésistibles Kids et Time To Pretend, même si l'excellent Flash Delirium est accrocheur en diable, il est impossible de ne pas remarquer l'insolent (et durable !) talent du duo new yorkais pour composer des chansons qui retiennent l'attention. Des pop songs, quoi ! Oui, mais des pop songs passées au travers d'un prisme de drogues lysergiques et d'influences aussi classieuses que décalées : Bowie, Beach Boys, Kinks, Syd Barrett & Pink Floyd (cf le terrifiant et jouissif cauchemar sonore de Lady Dada's Nightmare), Dan Treacy et ses Television Personalities ou encore Brian Eno de Roxy Music… Les deux derniers ont même des chansons où leur nom est cité en hommage, l'écoute des disques des autres se « contentant » de donner une patine sixties et seventies à l'album : chœurs gorgés d'écho, refrains nimbés d'onirisme, harmonies vocales belles à pleurer et arrangements en forme de mini symphonies invitant au voyage spatial. Enregistré avec le groupe de scène de MGMT, sous l'égide du producteur Pete Kember aka Sonic boom (de Spacemen 3, un combo vénéré par les auteurs d'Oracular Spectacular) et de Dave Fridmann (qui a assuré le mixage cette fois-ci), Congratulations est donc un très bon disque truffé de chansons au potentiel tubesque indéniable, même si un peu moins immédiates que ce que la maison de disques devait attendre. Néanmoins, qui pourra résister à l'appel insistant de It's Working, Song For Dan Treacy, Brian Eno et du déjà cité Flash Delirium ? Qui arrivera à se sortir indemne du labyrinthe d'émotions déclenchées par Someone's Missing, I Found A Whistle, Siberian Breaks ou Congratulations ? Sans doute seulement les rabat-joie détestant les artistes dès qu'il ont du succès. Les autres devraient finir par applaudir des deux mains pour féliciter MGMT, à l'instar du public enregistré à la fin du dernier morceau de cet opus, la très belle ballade planante intitulée Congratulations
www.myspace.com/mgmt, www.whoismgmt.com, www.columbiarecords.com, www.facebook.com/mgmt, http://twitter.com/whereismgmt, www.youtube.com (clips).

* Yann Tiersen - Dust Lane (2010 / 2010 - Mute Rds) écouté par Zeu Western Manooch

Étrangement, on a toujours su que Yann Tiersen allait finir par sortir ce disque…LE disque. Depuis qu'on l'a croisé chez Bästard, ou au côté de la tigresse Shannon Wright. On le sentait venir, le couronnement, le climax. Celui qui naît d'une somme, marque le pas d'une histoire riche en rencontres et plutôt que de faire table rase du passé, occupe l'espace laissé vacant.
Il en va de Dust Lane comme de peu avant lui (le Remué de Dominique A, le Isn't Anything de My Bloody Valentine, le Third de Portishead, ce style de baffe dans ta face) : à l'écouter, on n'hésite à aucun moment. Hop ! A la benne les pauvres niaiseries qu'on lui colle à la peau. Non, définitivement non ! Yann Tiersen, ce ne sont pas les valses sous la tonnelle et un invit' gratoss à Montmartreland ; ou plus seulement, lui qui pose là un sixième album d'une force sans commune mesure. Non, il n'est finalement pas aussi porté que ça sur le dépouillement proto-naïf et le bucolisme passéiste, lui qui rend ici une copie foisonnante et tellement novatrice. Et si ce multi-instrumenti ste reste partisan des bricolages sonores maison, ce n'est assurément que par souci d'indépendance. Il préfèrera toujours l'isolement d'Ouessant à la rutilante fourmilière d'un studio high-tech, et c'est tant mieux.
Ainsi paré, et ma foi bien entouré - l'ex-Moneypenny, Gaelle Kerrien, les Franciliens de Syd Matters et Matt Elliott - le Breton affiche sur ces huit titres une inspiration renouvelée, en partie surement à la bienveillance du 3°œil du sieur Elliott mais aussi des suites d'une virée à Gaza, une expérience qui semble-t-il a laissée des traces (le sublime morceau Palestine en est une des plus saillantes). A cela s'ajoutant une volonté de densifier le propos instrumental et voilà donc entre nos mains fébriles une œuvre qui dépasse l'entendement et par là même toutes nos espérances.
Tiersen vient tout bonnement de mettre au monde le disque de nos rêves, mariant à l'envie, la grâce et l'intensité. La beauté d'un rock ténébreux et noisy qui s'étire à l'infini offrant un écrin magnifique à des envolées vocales d'un autre monde.
Je ne sais pas si ce disque en refroidira certain, peut-être? Qui sait ? En ce qui me concerne, me voilà chauffé pour l'hiver. Et à fantasmer Yann et sa bande défendant cet album sur scène, dans une tournée, soyons dingues, totalement acoustique, avec des chœurs et des cordes à gogo, je me dis que le brasier n'est pas prêt de s'éteindre.
http://www.yanntiersen.com/ / http://www.myspace.com/yanntierseninprogress

* Young Gods - Everybody Knows (2010) écouté par Philippe

Bientôt 25 ans que les mousquetaires helvètes des Young Gods (Franz Treichler, Alain Monod, Bernard Trontin ) enchantent tantôt nos dance floor de festivals (par exemple Marsatac 2007, ou les Eurocks 2001 - eh oui, Concertandco existait déjà bien avant la puberté de Mark Zuckerberg !), tantôt nos séjours dans les bras de Morphée, mais toujours nos oreilles, grâce à leur rock mi-onirique, mi-industriel à nulle autre pareil. Ces orfèvres sont capables de déchaînements de violences mécaniques, de bruitages extra-terrestres, de longues digressions électroniques tout comme d'envolées poétiques fulgurantes à la guitare sèche… Ils affichent donc une carrière de défricheurs adm irable et unanimement respectée, résumée au mieux dans le best-of "XXY", paru pour leurs vingt ans - ultra-recommandé si d'aventure vous entendiez, petit(e) veinard(e), leur nom pour la première fois !
Ce nouvel album ne révolutionne pas leur style, mais il le renouvelle admirablement (l'album précédent, Supernature, ronronnait un peu à notre goût), peut-être bien parce qu'ils ont recruté, suite à une tournée acoustique remarquée, un nouveau guitariste de talent, un certain Vincent Hänni. On l'entend notamment à la manoeuvre sur No Land's Man, formidable rock garage furibard à la batterie très claire mais aux cordes ultra-distordues et aux voix éthérées, en VO et en français, mixés comme à l'accoutumée chez eux : attention mélange explosif, handle with care !
Sous une pochette splendide à laquelle seul un 33 tours peut vraiment rendre justice, se cachent 10 titres suffocants de grâce et pourtant tous différents : d'obédience dark pop à bruitages étranges (l'introductive Blooming et la finale et fascinante Once Again, qui semblent se répondre), balade épileptique (Mr Sunshine), électro virant à l'indus puis à l'onirique (Miles Away), titres mélodiques & atonaux à la fois (Two to tango ou Aux Anges), pop poétique à guitare acoustique (Introducing), ou finalement déchaînement tribal/indus comme ceux du bon vieux temps (Tenter le Grillage, qui devrait rendre chèvre n'importe quel metalleux par sa violence contenue, comme le glapit le chanteur au refrain : "un truc de malade, tenter, tenter le grillage" !).
Sorti in extremis fin 2010 - c'est chouette, il y a en a toujours un, comme ça, pour emmerder les dresseurs de Top 5 - EveryBody Knows est un disque somptueux, parfait pour découvrir ce groupe inimitable tout comme pour continuer à le vénérer : ce n'est pas parce que ces dieux ne sont plus très jeunes que quiconque, Trent Reznor excepté, a jamais réussi à les égaler dans un style dont ils furent incontestablement les prophètes, et dont ils restent assurément les gardiens du Temple.
Heureux les spectateurs qui pourront les voir lors de leur tournée 2011, car le royaume des cieux est à eux.
A Lire également sur Concertandco.com : une Interview des Young Gods réalisée en l'an 6 avant Facebook !

* The National - High Violet (2010 / Beggars Banquet) écouté par Pierre Andrieu

Réussissant l'exploit d'être à la fois subtile, inextricable, accessible, aventureux et insoumis, le nouvel album de The National, High Violet, est un chef d'œuvre de pop rock capiteuse et échevelée consciencieusement lardé de post rock et de touches bruitistes… Si lors des premières écoutes, on reste un peu dubitatif sur ses qualités – de manière assez contradictoire, le disque semble trop proche des précédents travaux du quintette et comporte des morceaux qui paraissent moins immédiats, – le cinquième opus des New Yorkais perchés dans la stratosphère se révèle véritablement après de nombreux passages, ce qui est souvent le cas des œuvres faites pour durer et accompagner longtemps l'auditeur lors de ses pérégrinations personnelles. La découverte pat iente et attentive d'High Violet permet donc de se laisser submerger petit à petit par des flots d'émotions brutes, d'idées tourmentées, d'atmosphères à couper au couteau, de mélodies attrape-cœurs et d'arrangements aussi accidentés que classieux (cordes, cuivres, effets de guitares sidérants)… La dream team The National est à la manœuvre – le chant habité et les textes dérangeants de Matt Berninger, les guitares évoluant en spirales aériennes d'Aaron et Bryce Dessner, les rythmes à la fois martiaux et souples de Bryan et Scott Devendorf… – avec sa garde rapprochée Padma Newsome, au divin violon, Peter Katis, au mixage et à la co production, sans oublier Sufjan Stevens, Richard Reed Parry ( Arcade Fire) et Justin Vernon ( Bon Iver), en guests de grand luxe… L'addition des talents de tout ce beau monde entraine la création d'une collection de morceaux à la fois épiques, empathiques, sobres et poignants : Terrible Love, très prenant et intense, Anyone's Ghost, un tube à chialer de bonheur, Afraid of Everyone, immense morceau avec Mr Stevens en featuring, Conversation 16, majestueux et propice à donner des frissons sur tous le corps, England, où les cuivres emportent tout sur leur passage, Bloodbuzz Ohio, planant et torturé… High Violet est donc encore une réussite signée The National. Un disque à appréhender pas à pas, un peu comme une découverte amoureuse faite patiemment et délicatement, où l'on apprendrait un peu plus de choses passionnantes sur l'autre à chaque nouveau contact…
www.highviolet.com, www.americanmary.com, www.facebook.com/thenationalofficial, www.clogsmusic.com, www.beggars.com, www.myspace.com/thenational.

* Gorillaz - Plastic Beach (2010) écouté par Philippe

Retour du non-groupe le plus célèbre de la pop, celui du grand mélodiste Damon Albarn, ex-Blur-il-y-a-longtemps, planqué derrière son faux nez, à savoir 4 personnages appartenant à l'univers bédé post-nucléaire de Jamie Hewlett, univers mi-hi tech, mi-deglingos. Bref, du projet Gorillaz, où ont déjà défilé des noms aussi prestigieux que Dan The Automator et Danger Mouse à la production. Avec ici une nuance "recyclage" puisque les personnages habitent désormais, paraît-il, sur une île en déchets plastiques au milieu du Pacifique, où flotte toujours cette ambiance délétère, death-pop si on veut, caractéristique du projet.
Ile où nous accueille nonchalamment Snoop Dogg lui-même, sur un hip-hop d'ambiance bling-bling. Avant de multiplier les sauts de style et les mélanges inattendus : on y fait ensuite intervenir un orchestre libanais, coupé grossièrement par deux jeunes rappeurs 'grime', Kano & Bashy, à la diction cassante comme du Eminem, avant que les deux styles se mélangent étonnamment sur un rythme dancehall (très réussie White Flag). Etonnant ? Oui et non, car comme dirait l'autre, un album de Gorillaz, c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber…
Et en l'occurrence, parfois sur des titres vraiment sur-produits, qui font mouche ou pas selon les goûts (pour nous, la graisseuse Glitter Eyes, oui, la très kitsch Empire Ants, non !). Ou sur des trucs anecdotiques comme Some Kind of Nature où vient paresser Lou Reed, Superfast Jellyfish où cachetonnent sans forcer les De la Soul. Ou encore, sur le fameux chocolat à la liqueur qu'on déteste et qu'on cracherait bien tout de suite (On Melancoly Hill, belle chanson potentielle, horriblement orchestrée).
Mais aussi, sur des titres instantanément marquants comme Rhinestone Eyes ou le très 70's Stylo : rien d'étonnant, avec de brillantes tirades de Bobby Womack lui-même, également touchant sur Cloud of Unknowing… Autre réussite, le surprenant hip-hop d'abord atonal de Sweepstakes (avec Mos Def), rejoint ensuite par tout le groupe jazz Hypnotic Brass Ensemble. Bien sûr, on connaissaît déjà sa propension à utiliser des marteaux pour écraser des mouches (on l'a vu sur scène oser faire jouer de l'œuf en plastique à Tony Allen, roi de l'afrobeat, tout de même !)… Par exemple, réutilisant le bon feeling de cet autre projet, The Good, the Bad and the Queen, Droopy Albarn convoque à nouveau Paul Simonon, et même Mick Jones, pour jouer du Clash croirait-on ? Non, pour un titre languide et ultrapop appelé Plastic Beach, où il faut tendre l'oreille pour entendre la basse et la voix attendues…
Tout cela alors qu'avec un titre vibrant et simple comme Broken (très Demon Days dans l'esprit), contrairement à ce qu'il a l'air de croire, Damon Albarn tout seul avec une boîte à rythme et un orgue, pas planqué derrière un rappeur west-coast, ni une légende du punk, ni un orchestre kirghize en tenue de fête, ça le fait aussi ! Concluant élégamment sur la tranquille Pirate Jet, l'artificier en chef prouve en tout cas qu'il est toujours capable, par ses mixes impossibles et ses caprices d'enfant gâté, de tambouiller une hip-pop music qui ne ressemble à aucune autre… Et en l'occurrence, s'il peut continuer à sortir de tels albums de Gorillaz, ne serait-ce qu'une fois tous 5 ans, ça tombe bien, nous sommes largement preneurs de cette grande bouffée d'air frais et toxique à la fois !

* Massive Attack - Heligoland (2010 / EMI) écouté par Pierre Andrieu

Sept longues années après la parution de son précédent album, 100th Window, Massive Attack effectue un retour gagnant avec Heligoland, un disque sombre, mystérieux et entêtant, magnifié par des invités triés sur le volet et inspirés… Le collectif de Bristol aujourd’hui réduit à Robert Del Naja alias 3D et Grant Marshall aka Daddy G a choisi de continuer à évoluer, mais sans changer la formule qui lui permet de rencontrer un succès ne se démentant pas. Toujours d’obédience électro trip hop planante (pas de révolution donc… ), les nouveaux morceaux estampillés Massive Attack cherchent néanmoins à explorer des territoires encore plus étranges et ténébreux, faisant la part belle à moult beats insidieux, synthés bizarres, basses bourdonnantes, pianos en apesanteur, cordes stridentes ou cotonneuses et voix tour à tour fantomatiques, angé liques ou franchement terrifiantes. L’excellent Tunde Adebimpe de TV On The Radio, la troublante Martina Topley Bird, le fidèle et toujours aussi émoustillant Horace Andy, l’envoûtant Guy Garvey du groupe Elbow, la vaporeuse Hope Sandoval et le touche à tout de génie Damon Albarn interprètent magistralement les longues pièces évanescentes et brumeuses de Massive Attack, parfois en compagnie de Robert Del Naja et Grant Marshall, toujours impressionnants de classe quant à eux. En quelques très courtes secondes d’écoute passionnée, la magie opère grâce à la Dream Team travaillant de concert sur cet opus ; ce qui permet à l’auditeur de décoller très doucement sur les dernières trouvailles des inventeurs du son trip hop, ici truffé de stries électroniques et d’arrangements psychédéliques ou cinématiques. Les moments de bravoure de cet album étant légion, on ne citera que les très bons Paradise Circus, Splitting The Atom, Girl I Love You et Pray for Rain pour mettre en appétit les futures adeptes de ce très réussi Heligoland
http://massiveattack.com, www.myspace.com/massiveattack, www.facebook.com/massiveattack.

* The Black Angels - Phosphene Dream (2010 / Ryko - Blue Horizon) écouté par Boby

Pour être psyché dans le XXI éme siècle nul besoin d’inventer des sons bizarroïdes, de rajouter des instruments tout droit sortis de chez le dealer de Satan ou encore d’enregistrer des grognements d’ours polaires en string dans un motel miteux de San Francisco. Il suffit finalement de rester à l’essentiel, de se concentrer sur l’essentiel, d’être l’essence – ciel. De la reverb dans une voix envoutante, des guitares aux assonances saturées, une batterie aux rythmes épileptiques, what else ? Black Angels l’aura bien compris, être psychédélique au XXI éme siècle, c’est simplement rester dans les carcans du XX éme siècle tout en essayant de consommer le moins de drogues possible. Mission Impossible?
Pas sur. Rappelons qu’Axel Maas et ses camarades en sont quand même à leur troisième exercice du genre. Et à chaque fois un succès à la clé, le style de musique agréable à écouter même dans une baignoire remplie de petits casses croutes pour pingouins plus communément nommés glaçons. Victime consentante d’un voyage introspectif au cœur des 60/70’s dont on aura du mal à se lasser, Phosphene Dream est certainement l’œuvre la plus aboutie des séraphins noirs. Une ambiance d’avant apocalypse dénuée de « Bad Vibrations », de gros nuages noirs en fond de tableau certes qui n’entament en rien l’orgie funeste trouvant, sans difficulté, refuge dans nos oreilles. Et ce ne sont pas les quelques moments de latence à l’image du « Yellow Elevator #2» qui viendront calmer les Black Angels dans le tourbillon de leur folie. Brut de décoffrage, c’est frénétiquement que les cadences d’une autre époque, entrainent, pervertissent, déshumanisent, quiconque s’y perdrait. Retour à l’essence même du psychédélisme, de « River of Blood» à « True Believers », on s’y méprendrait presque avec les gourous du genre, Jefferson Airplane, Velvet Underground et soyons fous, les Doors ! Pour sur que s’ils n’étaient pas, dans le pire des cas, devenus des légumes, Black Angels aurait été pour eux non pas un second souffle mais l’occasion entre deux lignes de se replonger dans la nostalgie juvénile d’une période aussi débridée que la musique qu’ils produisaient. Mais le tour de force de Black Angels, reste incontestablement la facilité avec laquelle ils nous transportent d’un univers à l’autre comme un simple coup de « Telephone ». Coup de grâce, celui de « The Sniper », embusqué en fin de cet utopique songe, qui finira de nous achever, pardon de nous retirer de cet étrange Phosphène Dream.
Cet album alors ? De l’éther démoniaque consommée et approuvée par Hunter S Thompson, himself ! Bien moins sombre que les précédents mais tout aussi planant. Black Angels est à coup sur la meilleure chose qui pourrait provenir de ce triste état nommé Texas ! Assurément l’endroit où ils doivent vendre le moins d’album sur terre !
www.theblackangels.com, www.myspace.com/theblackangels, www.facebook.com/theblackangels.tx

* Sufjan Stevens - The Age Of Adz (2010) écouté par Philippe

Deuxième (et dernière ? pas si sûr…) partie des oeuvres de Sufjan Stevens pour la seule année 2010, qui sort trois mois à peine après un All Delighted People EP très attachant, qui aurait largement saturé la créativité d'un auteur-compositeur normal. Avec le temps, on s'est un peu habitué à sa productivité presque intimidante, mais il reste assez incroyable que Sufjan Stevens ait tant de ressources en lui ! A vrai dire on commence en transition avec l'EP qui était plutôt "calme", par de la pop soyeuse piano-cordes comme il sait si bien en faire, Futile Devices, transition utile puisque le coeur du réacteur de l'album ferait fuire instantanément les novices : on ne foncera dans le décor qu'au ralenti, selon une progression magnifiquement maîtrisée.
Et c'est au fond les chansons "classiques" qui font figure d'exception sur cet album. I want to be well est le seul titre classique de "sufjan rock" (un genre difficilement descriptible inventé pour Illinois, et dont il reste l'unique artisan). Presque entièrement vocale à une harpe près, mais avec de nombreuses distorsions, Now that i'm older est quant à elle un modèle de délicatesse aérienne comme seule Björk sait habituellement en faire. Mais on sent bien que ce n'est pas le propos de cet album à l'ambition résolument explosive et dissonante : un trip vers l'étrange se cache entre ces chansons à structure "normale", au fil de titres de plus en plus ch'tarbés, disséminés dans l'album.
I walked est encore harmoniquement normale, sauf qu'il y a découvert la boîte à rythme et le synthétiseur, deux armes qui manquaient à sa panoplie et qui vont l'accompagner sur presque tout l'album ensuite : le voilà donc compositeur de trip-hop addictive et joyeuse avec choeurs… un pur blasphème pour n'importe quel fan du son traditionnellement cafardeux de Bristol. Plus punchy, Get Real Get Right muscle ce principe de hip-hop sufjanesque, à la fois tranquille et flamboyant, sûr de sa force en somme et toujours appuyé sur un orchestre entier qui monte en puissance de façon à peu près classique. Avec ses borborygmes en infra-basse, Too Much est déjà plus borderline, et vire franchement au bizarroïde en deuxième moitié, quand des volées de flutes se disputent avec des violons colériques et des synthétiseurs en roue libre (on repense alors à son album concept qui parlait d'une autoroute, la Brooklyn Queens Express.
Commençant comme une symphonie électro-pop avec chorale totalement branque, les 8 minutes de The Age of Adz marquent l'entrée dans le vif du sujet de cet album, qui relève plus de la musique contemporaine que du rock : agaçante, irritante et finalement attachante (impossible de se détacher du refrain en oh-oh-oh, qui vous hante pendant des heures ensuite). Dans le registre hip-hop inédit qu'il s'est inventé ici, Sufjan Stevens repousse toutes ses limites : l'hallucinante Vesuvius vaut son pesant d'or, ne serait-ce que pour l'intervention d'un choeur de flutes andines, qui font de sa deuxième moitié un puissant euphorisant (que certaines oreilles, signalons-le, pourraient trouver totalement horripilant - pas les nôtres !).
Et surtout en fin d'album, se trouve un terrifiant morceau de 25 minutes, Impossible Soul, en plusieurs mouvements inégaux et intrigants : balade rock au départ qui vire à l'électro, puis à l'orchestral contemporain (à nouveau), des bruits étranges, des choeurs dissonants, puis une séquence où le chanteur découvre l'auto-tune et s'en amuse comme un petit fou (le résultat est aussi abominable que pour n'importe qui, bien sûr) qui vire à la pop gospel sous influence The Go! Team (Boy, we can do much more together !) - un auditeur normal devrait instantanément adorer ou détester la séquence, à vous de voir - et enfin une conclusion vocale apaisée au banjo, qui soulage un peu, il faut bien l'avouer. Au final le premier voyage sur le train fou de The Age of Adz pourrait vous paraître un peu déconcertant ou trop long, mais rassurez-vous, à votre dixième écoute en une semaine, vous vous y trouverez très bien.
Car après tout, en rouvrant un tout petit peu le champ de ce terme galvaudé, il semble assez probable que ce disque soit l'album pop de l'année 2010.
(2010)
PS : album produit par l'excellent et déconcertant DM Stith, à découvrir lui aussi.
http://sufjanstevens.bandcamp.com

* 69 - Novo Rock (2010 / 69 records - idwet - cd1d) écouté par Pirlouiiiit

Au moment où je reçois ce disque concrétisant le nouveau projet de Armand et Virginie de Sloy, j'apprends que Corleone (autre projet jouissif regroupant le même Armand et Rico & Stephan de Dionysos) va passer à Marseille. Cool !J'attendrai donc de me remettre du concert et de bien re écouter le disque pour en parler. Après Sabo avec Remi de Drive Blind pour un trio plus calme, les revoici dans un créneau plus électrique. Je pourrais comme beaucoup citer les références de la bio, mais très honnêtement je ne les connais pas assez bien (en dehors de Devo). Non ce qui est sûr et qui sautera tout de suite à l'oreille des auditeurs qui ont connu le trio auteur de Fuse, Plug, Planet of Tubes et Electrelite, c'est que l'ombre de Sloy n'est pas loin. En plus ludique, plus sautillant, ce qui fait qu'ils réussissent le tour de force de ne pas ressembler à un pale copie du groupe de leurs 20 ans. En plus du chant caractéristique de Armand (exagéré, langoureux, chevrotant) qui par moments semble se prendre pour Elvis (sur la Love Excess), celui de Virginie (passé à la moulinette analogique) aux choeurs mais pas que, qui apporte cette touche d'innocence à des textes et thématiques relativement eXplicites . Pas de batteur donc, mais des boites à rythmes faussement cheap au beats irrésistibles. A l'écoute de ce disque frais et entrainant on est très très impatient de voir ce q ue leur Novo Rock donne sur scène. Bref Sloy is (still) dead mais entre Zone Libre (avec ou sans Casey), Sabo, Corleone et maintenant ce 69 on va peut être finir par se consoler …

* The Bewitched Hands - Birds & Drums (2010 / Sony Music - Jive Epic) écouté par Pierre Andrieu

Sorte de pétillante chorale tout droit venue de Champagne mais au regard se perdant dans les lointains horizons américains et anglais, les très farfelus et foutraques The Bewitched Hands (le groupe a enlevé "On The Top Of Our Heads" à l'interminable nom qu'il portait depuis ses débuts !) déboule avec un très attendu premier album tenant toutes les nombreuses promesses dévoilées en live… Birds & Drums regorge en effet de mini symphonies tubesques intelligemment inspirées par les œuvres complètes des Beach Boys, des Kinks, de David Bowie, d'Arcade Fire, de Supergrass et de Blur - entre autres, le groupe rémois semblant curieux de tout - ; c'est un véritable festival de feux d'artifices sonores avec voix euphoriques, r efrains donnant envie de s'époumoner en chantant à tue tête, mélodies aussi accroche cœur qu'enchanteresses et arrangements légèrement touffus oscillant entre folk, pop ou glam rock. Comme sur scène, où la folle troupe d'illuminés notoires provoque immanquablement des bouffées de joie incontrôlables, l'écoute du premier effort signé par The Bewitched Hands autorise l'auditeur à se sentir heureux comme un pape, léger comme l'air et gai comme un pinson ! Les raisons sont multiples pour expliquer cette réussite inaugurale quasi totale : ces gens-là savent écrire des putains de bonnes chansons, prennent plaisir à le faire collégialement et apprécient plus que tout de toucher à tous les instruments et à tous les styles. Ce qui donne ces atours aussi rafraichissants qu'aboutis ou sans prétention aucune à So Cool, Sea, Happy With You, Birds & Drums, Work, Cold, Staying Around & co. Capable de rebooster à bloc un être humain crevé ou de donner envie de gentiment lézarder à u n Terrien drogué au travail, l'extra terrestre opus Birds & Drums est chaudement recommandé pour illuminer une journée a priori vouée à sentir la « loose » tenace à plein nez.
www.myspace.com/handsbewitched, www.facebook.com/thebewitchedhands, http://twitter.com/BewitchedHands.

* Johnny Cash - American VI : Ain't No Grave (2010) écouté par Philippe

Les amoureux de Johnny Cash, c'est-à-dire la quasi-totalité des gens qui ont du goût, sont décidément de pauvres petites choses maltraitées par la vie. Tous les 3 ou 4 ans, alors que l'Homme en Noir a disparu depuis 2003, on leur ressort une petite collection de ces titres magnifiques qu'il a enregistrés au soir de sa vie, en studio avec le formidable producteur Rick Rubin. Initialement, il y en avait 4, d'enregistrements officiels de ces American Recordings, 4 disques de reprises d'autres gens et de lui-même, souvent meilleures que les originales, et enregistrées entre 1994 et 2003.
Quelques 40 chansons d'une stupéfiante beauté, sépulcrale et chairdepoulesque, chantés d'une voix de plus en plus chevrotante par le géant, à la fin terrassé par la maladie, paralytique et presque aveugle (à l'opposé du bambin souriant ici, voir l'image laissée dans le clip sublime de Hurt), finalement veuf de sa bien-aimée June Carter, posant encore son coeur, ses tripes et le reste sur la table, désireux d'enregistrer jusqu'à son dernier souffle.
Puis il y en a eu 5, et maintenant, 6. A chaque fois, en nous jurant que ce sont les dernières qu'il a enregistrées - à chaque fois le fan, sidéré de cette mini-résurrection, écoute religieusement, renifle, chiale, se remet pratiquement à croire en Dieu, fait son deuil et se dit qu'il doit passer à autre chose. Pire encore, le fan éploré et inconsolable du Plus Grand Chanteur Américain De Tous Les Temps, se réécrit l'épitaphe à chaque fois, sur Concertandco comme ailleurs (la dernière donc, pour American V : A Hundred Highways qui comportait son lot de chansons bouleversantes). Et à l'annonce du nouveau cru, l'endeuillé continuel en veut à mort à ses cruels dealers d'émotion, tout en les remerciant intérieurement de prolonger ainsi l'aventure, presque au même rythme que si Johnny Cash vivait encore…
Voici donc American Recordings VI : Ain't No Grave. Bien sûr, le pic fut atteint sans doute entre les enregistrements III et IV et on est sur une pente descendante, les reprises étant moins prestigieuses que par le passé. Mais peu importe, on retrouve l'émotion intacte, sur des orchestrations à la fois feutrées et chatoyantes, les plus belles imaginables, à écouter encore une fois Johnny Cash égrener ses sujets favoris de sa voix sub-claquante, tour à tour tragique ou légère.
Ainsi, la combattante Ain't no Grave évoque sa propre résurrection (clin d'oeil pour le moins pertinent ici !) ; Redemption Day est un nouveau monument chrétien à en tomber à genoux (et notre préférée) ; For the Good Times a un double sens poignant, s'adressant à un amour que l'on quitte pour le réconforter (l'auditeur peut aussi le prendre pour lui à quelques rimes près) tout comme Can't help but Wonder where I'm bound (il se demande où il va, et nous invite à ne pas le suivre) ; I Corinthians 1555 est comme son nom l'indique un épître récité d'une voix pleine d'allégresse (qui aurait bien pu loger sur son mythique My Mother's Hymn Book) ; Satisfied Mind est l'archétype de la chanson bluesy (immense titre déjà présent sur la BO de Kill Bill vol.2, et encore avant reprise par Jeff Buckley) ; I don't Hurt anymore en petite balade légère et gentiment misogyne ; la très ancienne Cool Water comme ultime complainte de cowboy, un style que Cash affectionnait ; Last Night I had a Dream en parabole pacifique naïve comme seul un vieux bigot comme lui pouvait en chanter sans avoir l'air ridicule ; et enfin Aloha Oe, hymne composée par la dernière reine de Hawaï à l'histoire tragique, Lydia Lili'uokalani.
32 minutes de résurrection à peine et 10 chansons pratiquement toutes indispensables interprétées par Johnny Cash : un mini-miracle à découvrir le coeur serré et les yeux parfois embrumés, puis à écouter en boucle, déjà certain(e) que sans doute, pas un album de vivant ne nous bouleversera davantage en 2010…

* Marvin - Hangover The Top (2010 / 4AD - Beggars) écouté par Vilay

Quand un groupe nous a bluffé avec un premier album qu'on a écouté en boucle, on attend le deuxième opus avec autant d'impatience que d'inquiétude. Les nouveaux morceaux prennent souvent un tournant trop commercial ou au contraire leur écoute déçoit l'auditeur qui s'est perdu en entendant des plans qui se veulent trop cérébraux. Avec Marvin, il n'en est rien. Les trois compères reviennent avec une formule qui marche plutôt bien : une guitare électrique, des claviers oscillant vers des ambiances étranges et une batterie aux accents stoner qui donne une couleur pêchue aux compos math-rock avec un groove évoluant jusqu'à plus soif ! La petite nouveauté sur ce dix titres, c'est la présence du chant. Certains s'offusqueront d'une utilisation trop intensive du vocoder sur Hangover the top. Il faut plus tôt y voir un moyen de communiquer une énergie permettant à Marvin de se démarquer des autres groupes de noïse. En effet, la basse est ici remplacée par des claviers qui boostent les morceaux et donnent du relief aux plans d'une six cordes survoltée. Le petit bémol du cd, c'est sans doute la reprise de Here come the warm jet de Brian Eno. On regrette que le trio ne se soit pas plus réapproprié cet excellent titre, surtout quand on sait que Marvin est capable de redonner une seconde vie à certains morceaux comme ce fut le cas avec Immigrant Song de Led Zeppelin. Cependant, l'album reste très convaincant et on ne manquera pas de louer le travail de Miguel Constantino qui apparaît en guest sur « AU 12 » mais qui a surtout réalisé un enregistrement et un mastering de qualité.

* Chloé Mons - Par La Rivière (2010 / 2010 - Osez Joséphine Musique) écouté par Zeu Western Manooch

En mélomane averti, vous aurez noté que par sa capacité à affoler les sens, exception faite de toute allusion à son physique de déesse, le chant de Chloé Mons pourrait être l'équivalent vocal des feulements de guitares d'un Robert Johnson ou d'un Johnny Thunders en rut.
Plus qu'un compliment de fan contrit, ce constat ne fait que résumer l'ambiance générale de ce disque, Par La Rivière, où elle s'en donne à corps joie dans des ébats, tantôt sensuel et câlin, tantôt volcanique et décharné, où la country, le blues et le punk finissent cul nu et en âge. Et nous, pas loin du compte aussi !!
Totalement écrit et composé par Miss Mons, excepté une reprise du Got The Blues de Mississipî John Hurt, Par La Rivière est un disque alien, lo-fi et hanté. Envoûté par la voix chavirante de Madame Bashung (RIP bro'!), ou bousculé par ses cris de possédée, on assiste béat à la concrétisation de nos fantasmes les plus fous. Parce que franchement, au niveau fantasme, ces quatorze titres crépusculaires ont des allures de boîte de Pandore : torrents soniques, transe chamanique, étreintes salaces et violentes, caresses expérimentales et douceur impressionniste pour autant de ballades originales et renversantes. Jusqu'aux larmes incontrôlables sur cet hommage final à son bonhomme, Poreuse…Magique et bouleversant !
Voilà donc ce qu'on peut appeler un disque à part, rempli de ces rêves sonores qu'on écoutent avec les tripes, le palpitant qui tachycarde en prime.
Oui, voilà un disque libre ! Cette liberté qui, telle une rivière en crue, irrigue le cœur et l'âme d'une sacrée bonne femme. Une drôle de sirène, une de celles qui nage sans peur dans les eaux troubles du Styx et d'ailleurs. Une plantureuse amazone - oui je sais on avait dit pas le physique, mais bon sang quelle bombe ! - qui fait de ses désirs les jalons d'une vie ouverte aux quatre vents, à l'image de cette étoile tatouée en rouge sur son bras. Une vie passée à courir dans les interstices du quotidien, entre chien loup, ivre d'émotions, vraie et entière…
Chloé Mons, votre langue, cette lame, m'a chamboulé, M'dame…Complètement chamboulé !
http://www.myspace.com/chloemons

* Deerhunter - Halcyon Digest (2010 / 4AD - Beggars) écouté par Pierre Andrieu

Moins sonique et et bruitiste mais toujours aussi passionnant et défricheur, le groupe américain Deerhunter poursuit son chemin vers la gloire en empruntant des contre allées psyché pop réellement fascinantes… L'album Halcyon Digest est de prime abord un peu difficile d'accès, mais il ne faut guère plus de trois écoutes pour se laisser aspirer par la spirale de pop songs légèrement dissonantes, souvent avant gardistes et néanmoins bougrement addictives qui figurent sur celui-ci. Évoquant un John Lennon 2010 (les voix de Bradford Cox et Lockett Pundt font penser au Beatle) fricotant ouvertement avec Animal Collective, Grizzly Bear, Atlas Sound – l'autre projet de du leader de Deerhunter – et Sonic Youth, le groupe d'Atlanta participe à l'érection d'une cathédrale de sons « avant pop » dans laquelle l'auditeur a l'intense plaisir d'avoir la tête qui tourne, les sens mis en éveil et la psyché agitée par de multiples étincelles… En appuyant sur le champignon rythmique (Memory Boy, Desire Lines, Fountain Stairs, Coronado) ou en baissant la garde avec des morceaux folk pop rock lancinants (Sailing, Don't Cry, Helicopter), voire en tentant la transe africaine (He Would Have Laughed, en hommage à Jimmy Lee Lindsey Jr. Aka Jay Reatard), Deerhunter pousse ses morceaux vers des territoires accueillants pour ceux qui ont soif de nouveauté. La qualité des parties vocales et des arrangements (chœurs élégiaques, guitares ambitieuses et finement ciselées, basse/batterie imparables et même sax décalé !) couronne le tout, donnant envie de revenir souvent revisiter les nouvelles plages sonores de Deerhunter…
www.myspace.com/deerhunter, http://halcyondigest.com, http://deerhuntertheband.blogspot.com/, www.facebook.com/pages/Deerhunter, www.4ad.com, www.youtube.com (la vidéo du titre Helicopter).

* Bill Deraime - Brailleur De Fond (2010 / Dixiefrog - ezic - Harmonia Mundi) écouté par Pirlouiiiit

Moins de 2 ans après Bouge Encore, Bill Deraime revient dans les bacs avec ce double disque avec cette fois pas moins de 26 morceaux. Comme une suite au précédent il s'agit d'une sorte de « best of myself » dans lequel il nous propose de vieux titres (parmi la grosse centaine écrits depuis plus de 30 ans) réinterprétés au cours de ces 10 dernières années. Plus que de donner une nouvelle chance à des morceaux parfois « enterrés vivants » (suite à ses déboires de maison de disque par exemple), il nous propose une véritable relecture de ces titres toujours d'actualité (si ce n'est encore plus pour certains !). Maintenant qu'il a vécu ses morceaux (et parfois redécouverts) ils sonnent encore plus vrais, encore plus authentiques ! Et ce n'est pas innocent si ce "Brailleur de Fo nd" commence par Chanteur Maudit écrit il y a 30 ans à propos de l'époque où il chantait dans le métro ! Du blues tout d'abord mais comme toujours teinté de reggae, gospel, rock … 26 titres qui véhiculent (plus ou moins explicitement) les valeurs fondamentales qu'a toujours défendu ce grand bonhomme : fraternité, partage, espoir, .. bref l'Amour sous toutes ses formes d'expression. En bonus, 2 reprises (en anglais, seul avec sa douze cordes) du révérend Gary Davies et sur le deuxième disque une (trop) courte interview (mais instructive) et un bout de live dont l'intégrale est disponible ici. Le tout dans un superbe digipack avec un livret très fourni (40 pages) truffé de notes personnels et d'anecdotes … dans lequel il explique notamment ce qui l'a poussé à reprendre ces morceaux. Bon maintenant on n'espère plus qu'une chose c'est que les programmateurs, tourneurs, etc … nous l'amèneront à nouveau près de chez nous pour une nouvelle communion dans la joie et la bonne humeur !
myspace.com/billderaime

* Me As The Devil (M.A.D.) - M6asth6d6vil (2010) écouté par Philippe

Quelques années après la fin du regretté combo metal Skull, retour de son frontman Marc, du batteur Nic-U et d'une nouvelle formation autour du projet personnel de l'hirsute chanteur, sobrement intitulé M.A.D. - sous-titre, Me as the Devil. La pochette du digipack déplié, toujours signée Linus/7e oeil, attire d'abord l'attention par son design à la fois sobre et énigmatique - curieuse prédominance du blanc, quoique les clins d'oeil satanistes y cotoient bien une imagerie d'apocalypse, qu'elle soit religieuse ou climatique… Mais cette ambiguïté visuelle s'avère tout à fait pertinente, puisque la musique des 5 artificiers, quoique sombre et musclée, et très malaisée à classer dans une case rassurante, comme c'est pourtan t généralement le cas pour les musiques dites violentes.
D'abord parce que tout au long de l'album, la puissance de feu metal est remarquablement dosée. Le premier morceau, Bitch, démarre avec un son clair à la Faith no More, continué avec la voix aqueuse de Manson (enfin, celle de quand il était méchant), et se finit avec la furia technoïde de Punish YourselfEvil Eyes, déjà bien connue des fans, est à l'inverse une impeccable démonstration de retenue, allant du plus violent au plus mélodique (inversion assez remarquable pour être notée, on ne la trouve guère que chez Trent Reznor !). Tandis que des titres comme Spider Face ou The Razor's Light donneront leur dose de headbang aux aficionados de nu-metal contondant, tout en les perturbant régulièrement par des ponts électroniques étranges, et par un côté presque groovy se nichant dans des orchestrations pourtant irriguées de plomb liquide… Et que l'instrumentale The Great Escape Plan, à l'inverse, évoque par sa len teur une imagerie de fin du monde à la fois sinistre et fascinante - on repense à son écoute au monde mis en image dans le film La Route, dont elle aurait constitué une bande-son idéale…
Classement difficile aussi car à côté des aspects rythmiques constamment variés, il y a ensuite et tout au long de l'album, une inspiration mélodique assez remarquable : sur la très cinématographique Mr Renfield, on peut pratiquement entendre l'influence de David Bowie en version métallisée, avec une ligne mélodique claire sur fond de guitares et batteries heavy metal. Tandis que l'admirable People pose une voix death metal pure, et des riffs pouvant rappeler la puissance pyrotechnique de Rammstein, sur un air pourtant mélancolique et introspectif… De même les harmoniques d'Alice in Chains ou de Tool ne sont jamais très loin (Deadly Hopes, First Time) quoique ces influences soient toujours intimement mêlées à celle du groupe primitif, Skull. L'album se termine idéalement sur une longue ode à l'apocalypse, près de 12 minutes alternant les styles rencontrés au cours du trip assez hypnotique que constitue l'écoute compl ète de ce premier disque déjà très abouti. On y entend toutefois l'envie, la rage, l'inspiration et donc les ferments d'un prochain opus, qu'on espère ne pas devoir attendre aussi longtemps que celui-ci, tout comme l'envie d'en découdre au plus vite sur scène !
D'une ambiance et de paroles clairement d'influence gothiques, M.A.D. parvient au final à ne jamais tomber dans le répétitif ni le sinistre, et à inventer son propre son en mixant les influences du heavy metal old school et des sonorités electro fréquemment surprenantes (Staring at the moon), le son nu-metal le plus pète-sec (batterie et power-chords rugueuses) et un brin d'emo sans ostentation gênante (choeurs et piano utilisés à bon escient), le tout accompagné d'une voix polymorphe et densifiée, et sonorisé avec une production maniaquement chiadée. Gageons que Me As the Devil devrait donc trouver assez vite son public et une distribution adéquate, puisqu'il survole d'assez haut la compétition nationale voire internationale, avec cet album magistral, en plus d'ouvrir de passionnants horizons à l'indispensable renouveau du metal pour le 21ième siècle…
Release Party : 16/01/2010/20h/Grillen !
www.myspace.com/measthedevil


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* Soma - Jewel And Orchestra (2010) écouté par Boby

Dans la famille talent made in chez nous, je voudrais SOMA. Après un EP qui ne laissait entrevoir que le meilleur, il n’était pas difficile de deviner que le quatuor istrien n’allait pas s’arrêtait là. «Jewel And Orchestra » marque donc le retour tant attendu des quatre garçons. Si l’extérieur est sensiblement identique au 5 titres à l’intérieur ce sont 11 petits « Jewels » qui n’attendent qu’à être exposés.
Époustouflante mise en abîme avec le très Hives-esque « Get Down ». Comme submergé par la fougue que procure le titre, l’uppercut final généré par un puissant solo de guitare finira de nous achever. K.O dés le premier round ? Pas loin en effet. Fort heureusement « The backyard », synonyme de ces ballades à succès dont nos voisins d’outre manche ont le secret arrivera de par sa douce mélodie à nous remettre sur pattes. Entre britpop détendue et rock énervé l’éclectisme de Soma n’est plus à prouver. En parlant de diversité « Other Side » illustre à merveille la volonté du groupe de ne pas se cantonner qu’à un seul côté du rock. Un petit bijou qui expose au grand jour les talents de chanteur de Lionel. Certes les quatre istréens ne réinventent pas le rock mais c’est avec brio qu’ils innovent réactualisant ainsi le genre. Chasser le naturel il revient au galop, même si la formation a fait le judicieux choix de composer en anglais c’est paradoxalement sur un morceau dédié à un américain, James Dean, que Soma s’exprime en français. Bien que loin de la médiocrité, le choix du groupe quant à son orientation linguistique, devient de suite plus compréhensible. Molière, Shakespeare ? Sans regret aucun se sera Shakespeare. S’en suit le titre éponyme de ce premier réel opus, une autre petite ballade insaisissable, le genre de titre qui s’incrusterait sans difficulté dans un bon petit drame à la française. Après cette succession de mélodies il devenait presque primordial d’avoir un élément perturbateur pour relever la sauce. Finalement ça ne sera pas un mais deux morceaux qui viendront réveiller ceux qui sous les berceuses des précédents morceaux seraient tombé dans les bras de Morphée. Un duo de choc qui tombe (donc) à pic. Le pulsant « Frisco » soutenu par le puissant « 20 minutes » arrivent à point nommé.
Si l’EP ne laissait qu’entrevoir le talent de la formation, « Jewel And Orchestra » en aura confirmé l’existence. Depuis les bancs d’école Soma en a parcouru du chemin. Simple et efficace il n’en fallait pas moins pour être séduit, que l’on soit pop ou rock il n’y a pas à tergiverser Soma est le groupe qui pourrait bien marquer le rock français s’il continue dans ce chemin. Du coup en attendant un futur prochain album c’est dans les salles obscures qu’il faudra être pour se faire Somatiser.
http://www.myspace.com/somafrance

* Narrow Terence - Narco Corridos (2010) écouté par Chlorophil

Attention talent ! On vous avait déjà prévenu dans ces pages : Narrow Terence est un groupe talentueux. Sur scène, ils excellent, ils expriment totalement ce talent, que ce soit seuls où lors de leurs nombreuses collaborations (EZ3kiel, Mansfield TYA, Calexico ou Moriarty). Malgré cela, Leur premier album avait pu décevoir : un peu trop léché, un peu trop lisse, et surtout privé de l'énergie folle qui émane d'eux sur scène. Malgré de bonne chansons, malgré de très belles mélodies, Low Voice Conversation laissait en effet l'auditeur sur sa faim, en particulier celui qui, comme moi est époustouflés à chacune de leurs apparitions dans une salle de concert. Heureusement pour nous, non contents d'être talentueux, les membres de Narrow Terence sont aussi perpétuellement à la recherche du progrès. Et du progrès, il y en a eu depuis leurs premiers concerts, depuis ce
premier album. Les frères Puaux (Antoine au chant à la guitare et à la batterie, et Nicolas à a guitare et au chant) et leur presque demi-soeur (Christelle Lassort au violon) reviennent cette fois avec un album plus que réussi. Dés la première écoute, Narco Corridos attrape l'auditeur, l'assoit et ne le lâche plus. L'ouverture avec le titre éponyme pose le décor et annonce que les références seront, consciemment ou pas, plus cinématographiques (Tim Burton, Jim Jarmush, Sergio Leone, Wim Wenders) que musicales (Nick Cave, Tom Waits, Ennio Morricone). L'instrumental Narco Corridos, mélange de surf music et de klezmer est une "road song", comme il y a des road movies. Elle nous emporte du sud ouest américain vers le fin fond des Balkans, du blues et du rock gras vers les mélodies subtiles et les berceuses dansantes… A ce morceau inaugural, il manque des voix. Celle d'Antoine qui semble sortir d'outre tombe nous i nvite sur le deuxième titre à un Dinner, une comptine faussement naïve. Sur le morceau suivant, celle de Nicolas, bien que plus douce, raconte pourtant une histoire sortie d'une cave en enfer (Cave in Hell), qui parle de trahison, de mensonge, de sang et de crime, mais aussi d'espoir. Ces deux titres finissent de camper l'ambiance, et je pourrais presque arrêter là cette chronique. Mais Narco Corridos a un autre pouvoir : celui de happer l'auditeur, celui de faire qu'on monte le son à mesure que le ton de l'album hausse. La musique de Narrow Terence nous prend par la main (How she Ruined my Day / Love Battle), dans ses bras (Camilla's Tune / The Man Who Thinks), et nous soulève pour mieux nous perdre (le magnifique diptyque Wet Dead Horses + Bottom Bitch). Des morceaux oniriques savamment déstructurés, des complaintes énergiques, la présence du violon justement dosée et des guitares saturées, une rythmique qui assèche la gorge et fai t palpiter le coeur, des cuivres (Thomas Quinart, Cyril Solnais et Gaël Riteau), des claviers et des percussions subtils (Stéphane Badiaud de EZ3kiel, Thomas Pirot de Nelson), le tout enrobé d'un SON superbe qui, loin de faire injure à la folle énergie scénique de ce groupe, ne fait que la sublimer. Narco Corridos est enfin l'album à la hauteur du talent de Narrow Terence, et c'est une des meilleures nouvelles musicales de ce début d'année.

* N-Twin - N-Twin (2010 / Katatak - Boom Boom Rikordz) écouté par Pirlouiiiit

C'est en allant voir le très chouette plateau Petula Clarck + Casse Brique + N-Twin que j'ai découvert que le label Katatak (ici en coprod avec Boom Boom Rikordz le label de Poutre notamment et sur lequel on peut trouver le split N-Twin / Jubile) sortait aussi des vinyles. C'est donc sous ce format là que je découvrirai le nouvel album des N-twin. Si j'avais déjà bien apprécié leur démo et leur EP cette fois c'est une véritable claque que j'ai pris, ne serait ce que parce qu'ils arrivent à pondre 11 titres d'un no isy rock puissant qui pourtant s'écoute facilement (et sans avoir besoin de pousser le volume à fond) chez soi. Sur les titres de la face A on appréciera à leur juste valeur les variations dans la voix de Roland, des gémissements aux cris Pixiens en passant pas la grosse voix. Ce qui frappera peut être certains aussi c'est le son/jeu de guitare (mais pas que) résolument Sloyesque (chose qui m'avait déjà frappé sur scène), ce qui est loin de me déplaire. A noter aussi la présence de Rudy des Nitwits (autre groupe marseillais indispensable) à la guitare sur Ape et à l'enregistrement ! Sur la face B on trouvera un autre invité. Cette fois il s'agit de Julien ex Cabwaylingo au chant écorché reconnaissable entre mille sur Boy. A l'heure où j'ai décidé (faute de place) de n'acquérir plus que les disques qui compte nt vraiment pour moi (et si possible sous forme vinyle) ce disque (avec sa superbe pochette signée P.Guy et sérigraphiée au Dernier Cri) a déjà trouvé sa place entre High Violet et Plug !
myspace.com/ntwinband

* Moussu T & Lei Jovents - Putan De Cançon (2010 / Manivette rds) écouté par Zeu Western Manooch

D'entrée de jeu, des escouades de mots pressés par un banjo jouent des coudes et font de l'huile. Ca se bouscule au portillon, ça s'écrase les arpions…Volubile et urgent…Plus qu'avant. Moussu T revient, avec ses Jovents bien sûr !
Sur la pochette, c'est rouge…Toujours ! La lumière et les images sont réservées aux textes, enchantés et vivants, bordés par une débauches d'éclairages rusés. On commence à bien les connaître les recettes de ces renards des surfaces, ces condottieres du mot, professionels de la joute verbale, menant à la filade tradition et quotidien. Leur credo : mettre les joviasses dans leur poche, et des "5 francs" aux empoisonné(e)s du bulbe.
Stratèges hors pair, Tatou et ses collègues - Blu à la guitare et banjo, Jamilson et Lo Deli-K aux percussions, Zerbino à la batterie - balisent ainsi leur course folle de douces confessions et de pamphlets percutants. Ainsi, à l'éloquence duvetée succède des slogans au rentre-dedans bien plus contondants. Toujours dans la bonne humeur, c'est ainsi que vogue leur galère.
Pas question pour eux de laisser l'éclectisme - blues, bossa, samba, reggae, soul, folk…- déboucher sur un bordel sans nom. Pas de boucan ici, juste l'horlogerie minutieuse - la précision ciotadine, tu le sais ! - et le goût affirmé des voyages immobiles…Tu tournes les yeux, du port vers l'horizon, le cul sur le perron. Un rêve éveillé, l'ivresse du grand large comme seule compagnie.
En balançant ainsi du coeur à la tête, et vice versa, Moussu T e lei Jovents arrêtent le temps et ses horloges pour trousser leur meilleur disque à ce jour…Una putan de rondelle !
http://www.myspace.com/moussuteleijovents http://moussut.ohaime.com/

* Conger! Conger! - Conger! Conger! (2010) écouté par Philippe

Aussi étrange que son nom, poissonnier du genre téléostéen et doublement exclamatif, le groupe Conger! Conger! a créé un mini-séisme en émergeant du Vieux-Port vers début 2009 pour déverser l'énergie furibarde de ses trois anguilles sur les petites scènes locales (hey, il faut bien commencer quelque part !) en y important un son, sauf erreur jamais entendu dans ces sphères, même chez les valeureux franc-tireurs bruitistes et parfois expérimentaux que sont les Nitwits, ou Elektrolux… Collectivement fascinés sur scène, on a d'abord voulu attendre d'avoir un vrai disque de l'ensemble de leur oeuvre pour les chroniquer.
Problème, les Congres sont du genre à oublier d'apporter leurs disques à leurs propres concerts, à ne pas les faire distribuer chez les disquaires locaux bref, à ne pas être trouvables facilement en galette - on a été jusqu'à envisager d'aller sonner chez l'un deux… Il a donc fallu batailler pour se procurer enfin les 2 EP parus à ce jour : Conger! Conger! (la présente pochette, mini-CD, chez X-Crocs Records), et Icarus, autoproduit. Il faut peut-être les avoir vus en concert pour comprendre ce besoin viscéral de pouvoir les réécouter chez soi…
Car chez eux on entend jamais deux fois la même chose d'un titre à l'autre : Sonic Youth en version calme (Man+Child=Gun), Mike Patton (My neighbour's Dreams), The Ex ou une influence du krautrock (Nevermind, titre proprement fabuleux), ils sont aussi capables de petites perles pop mélancoliques (Haunted), de titres étranges et inqualifiables chantés en se branlant la glotte (fascinante et francophone Clouds). Sur l'autre EP, Icarus, le même axe Melvins/Fugazi est préservé : It Rains en furieuse décharge introductive, la chanson-titre (dont l'énergie sur scène est renversante), Clouds en rattrapage, et la formidable The Fall qui rappelle également les fulgurances de Gomm. Affriolante mise en bouche qui ne dure hélas que 10 minutes…
Après écoute, on ne peut que noter un point important : la version captée en studio (malgré une production vraiment cool) ne représente bien sûr qu'imparfaitement l'énergie dégagée sur scène par Patrice de Benedetti et ses acolytes. Hurlant, trépignant, cognant sa batterie en avant de la scène avec des bras qu'on croirait en plomb et multipliant les étrangetés vocales (cris hors micro, borborygmes, murmures et même, chant), le chevelu frontman est la véritable attraction de ce groupe - le seul cas où un mélodica et un xylophone peuvent cohabiter harmonieusement avec une guitare sursaturée. A découvrir im-pé-ra-ti-ve-ment, estampillé Révélation LiveinMarseille 2009, Conger! Conger! va vous rendre à votre tour, tour, proprement dingues! dingues!
http://xcrocsrecords.free.fr

* Kid Francescoli - It’s Happening Again EP1 (2010 / Microphone Recordings) écouté par Pierre Andrieu

Kid Francescoli revient en force (ou plutôt en finesse… ) avec It’s Happening Again EP1, un très bon cd 6 titres contenant son lot de tubes pop à fredonner tendrement à deux… Sur l’excellent titre One Moment, les deux voix, masculine et féminine, se répondent d’ailleurs admirablement dans ce qui constituerait un parfait single de l’été si l’on n’habitait pas un pays où les affligeants BB Brunes et Plastiscines sont des « superstars ». Cela dit, le morceau est tellement bon que tous les espoirs sont permis ; ce suave mélange de pop désuète, d’électro délicate, de hip hop léger et de chanson sixties craquante est un véritable must… Comme il est suivi par le très séduisant 9 A.M., sorte de pop folk aussi groovy que synthétique ou velvetienne, tous les espoirs sont permis aux Marseillais de Kid Francescoli en ce qui concerne l’obtention du titre de french révélation collection printemps été 2010. Et ce, dans la grande lignée de Nancy Sinatra et Lee Hazlewood, excusez du peu… Avant de se conclure en beauté par trois remix bien envoyés (annonçant un album canon), It’s Happening Again EP1 offre In My Bed, une pop song langoureuse et planante, qui donne envie de faire l’amour bien calé au milieu des nuages… après avoir dansé jusqu’au bout de la nuit sur le remix électronique, très Daft Punk, de One Moment - décidément, quel hit en puissance ! - par Nasser… et s’être enlacé sur le très câlin - entre folk salve, pop italienne et Sparklehorse - Vincent, Un Attore (remixé par Matt Elliott), avant de flotter au milieu des étoiles sur l’élégiaque et stellaire 25 (trituré par The Performers). Un bonheur sans fin, donc ! Envoyez rapidement la suite svp !
Sites Internet : www.myspace.com/kidfrancescoli, www.kidfrancescoli.com.

* Anything Maria - I Am Vertical (2010 / Autoprod.) écouté par Zeu Western Manooch

Et si finalement c'était Ornette Coleman qui avait raison. Lui qui déclarait que seuls deux styles de musique étaient envisageables : la bonne et la mauvaise. Tout le reste - hype, niou machin truc, mouvements, modes et oldies - n'étant que palabres et foutaises journalistico-mercantiles. Au-delà du fait qu'on prête au Sieur Coleman une affection toute particulière, on reprendra à notre compte cette sommaire et binaire proposition. Parce que pour traiter le cas Anything Maria ça nous arrange bien de pouvoir trancher cette question de façon définitive. Pourquoi ? Et bien parce qu'il nous semble important de poser parfois des actes sans appels : oui, sur cet Ep, I Am Vertical, la musique est bonne, très bonne. Voire même au-delà. Comme si quelque chose de plus fort se jouait là, en seulement quatre titres. Une transformation, une mutation…La chrysalide s'est ouverte et la chimère qui en est sortie est plus vraie que nature, prête à en découdre et bien partie, bordel, pour causer quelques remous dans le gotha de la musique du XXI° siècle.
Exit les accointances purement ascétiques et la production revêche. Anything Maria s'internationalise - Marseille, Berlin, New York - et part en goguette dans ce triangle de la subversion. Sa musique du coup gagne du coffre, engrossée d'une foule d'idées nouvelles. Autant de pistes pour les années à venir : le champ des possibles n'est plus en friche, et la récolte risque d'être gargantuesque.
Pour certain, I Am Vertical, n'est plus vraiment rock. Pour nous, il l'est encore un petit peu. Ces nouveaux titres, où la gratte reste un élément fondamental, prennent juste la tangente electro-pop. De la musique qui vagabonde, papillonnant entre l'organique et l'électronique. Un petit quelque chose de mouvant, qui bouge les lignes, ruant dans les brancards du consensus mainstream ! Et qui plus est, un pure bijou d'orfèvrerie sonore - la palme à Ecstatic Pessimist, où la voix de la belle se joue d'une production immense, imaginez Kate Bush et Sonic Youth se frottant le mojo dans un coin sombre de votre cave…Pas dégueu, non ?
La miss a donc franchi un cap, et on sent que la quête ne fait que démarrer. Il vous suffira d'ailleurs, pour finir de vous en convaincre, d'écouter d'affilée ces morceaux composites où, l'effet de groupe (non, elle n'est plus toute seule, du moins sur disque) insuffle une toute autre dynamique à l'ensemble. Une course encore plus folle s'engage qui, sortie du fleuve d'antan, (rappelez vous de The More I Fall The More I Fly) se rêve aujourd'hui sur une route sans fin… Ailleurs.
Face à cette nouvelle donne, ce goût pour la sophistication qu'on ne soupçonnait finalement qu'à peine, Anything Maria captive, ne serait-ce que par ces envies assumées d'explorations (il faut l'entendre dans un de ces a capella dont elle a le secret). Difficile de ne pas succomber devant l'art et la manière déployés ici pour rendre tangible autant de concepts. Il est presque évident que si le terme "expérimentation", pris dans son acception musicale, perd un de ces quatre de sa connotation sectaire et snobinarde, ce sera grâce à de telles démarches.
Après, pour garder le sens des mesures - c'est tout nous ça ! - on ne parlera pas pour conclure de révolution. Mais attention, ami(e)s partisan(e)s des musiques mutines, le jour du long format viendra. Et vous ne pourrez pas dire que vous n'étiez pas prévenu !
http://www.myspace.com/anythingmaria

* Blah Blah - Collectif Tricard (2010 / Tricard Records) écouté par Philippe

Anciens membres d'On Vend La Caravane, de Karma Cramé et autres Professeur Sombre - autant dire, très défavorablement connus de nos services de renseignements musicaux, les deux petits agités de Blah Blah ne sont certes pas tombés du dernier camion. Mais laissons-les se présenter sur leurspace : "Hervé, dit Véner, dit Blah-Blah : punk érotomane issu du Baroque. Pierre, dit Piérö, dit Meûchine : skinhead batcave issu du Néant". Ajoutez deux belles guitares (dont ils ne sont vraiment pas manchots, ni l'un ni l'autre), une boîte à rythme tout droit sortie des tréfonds du rock alternatif, et vo gue la galère !
Bloqués quelque part dans une boucle spatio-temporelle située entre le rock alterno-punk du Mano Solo des Frères Misère et la chanson néo-réaliste d'Hadji Lazaro et de ses sbires bouchers, avec un amour resté pur pour les Bérurier Noir (une reprise amusante de Porcherie est d'ailleurs cachée quelque part) et un énorme nostalgie des VRP, ce duo nous ramonne régulièrement les écoutilles dans des concerts débridés et rock'n'roll, joyeux et tragiques, habités et passionnants. Il faut dire qu'ils ont quand même aussi écouté Nirvana, Tom Waits, Arno ou les Kills, et qu'un des deux passe sa vie à enregistrer des bootlegs des fascinants Conger! Conger! : du coup, leur musique va bien au delà des trois accords primitifs habituels de ce genre d'ind ividus…
Une voix écorchée vive, posant ses tripes et le reste sur la table, et en français dans le texte, oui Madame, dès la ponte d'un oeuf de Rien, absurde et émouvant, mélodique puis graisseux. Une voix tour à tour déchirante (Elle est morte, tragi-comédie très VRP, mais sur un riff emprunté aux Bérus), vociférant des imprécations anarchistes (le fabuleux Collectif Tricard, idéal pour charger la maréchaussée), ou posant sans fard la question qui nous taraude depuis des années : mais pourquoi les gens sont-ils si cons ? D'après eux, ce serait à cause de leurs Problèmes, prenante balade à la guitare métalleuse…. Plus loin, balançant un tube irrésistible comme qui rigole, Monsieur, Blah Blah s'offre sa version de l'Homme Pressé de Noir Désir … revisité par Parabellum.
Quant aux trois dernières chansons, personne n'a jamais compris où elles voulaient en venir. La première parle de Dents pourries en tout cas, la seconde, musicalement très aboutie, d'Onan et donc de paluche (mais poétiquement d'abord, et en pogo ensuite !), la dernière plus cool - plutôt Weepers Circus - d'un Serpent de 8000 mètres… Mais peu importe, l'essentiel n'est pas là : Blah Blah reste un secret trop bien gardé, alors qu'ils portent à eux seuls la flamme, et même le renouveau d'un certain rock français qu'on croyait défuncté.
Il ne tient qu'à vous de faire changer tout ça : fréquentez un peu les endroits les plus mal famés, gauchistes ou libertaires, ceux où l'on ne pointe pas les mal fagotés à l'entrée, ceux sans agents de sécurité ni insonorisation aux normes, ceux du collectif tricard en somme, et vous tomberez fatalement sur eux, ainsi que sur leur premier et déjà superbe disque ! Leurs deux guitares vous accrocheront aux tripes, la boîte à rythme vous collera au mur et la voix vous prendra à la gorge : promis, vous allez vibrer, Blah Blah c'est une came dure et si ça se trouve pour une fois, le premier shoot ne sera même pas le meilleur !
http://www.myspace.com/blahblahdepoussierant

* Ich Bin Dead - Angst Rock (2010 / Nova Express) écouté par Pirlouiiiit

Les premières traces de l’existence de Ich Bin Dead remontent à il y a presque 4 ans (le premier concert chroniqué date de mai 2006). 4 ans pendant lesquels ce groupe marseillais aura pris le temps d’affiner son son, son jeu, son line-up même, pour enfin sortir ce premier album extrêmement réjouissant. Axelle Schatz (chant), Julia Stravato (orgue), Pascal Escobar (guitare), et Mathieu Bimar (batterie) sont revenus de leur passage au kaiser studio en octobre dernier avec ces 10 petites merveilles garage pop rock. Avec ses anciens membres des Sugarfix, Gasolheads, Neurotic Swingers and co … ce groupe se distingue clairement des autres par le chant féminin de Axelle (à mi chemin entre celui de Wild Cat Lou des Dirte ez et celui de Lio) et par l’omniprésence de l’orgue de Julia (instrument que je n’avais pas entendu dans de telles formation depuis la fin de Electric Turn To Me ). Hyper dansant avec des textes explicites qu’on se fera un plaisir de reprendre du genre « yeah all right i want to have fun tonight » sur la Pleasure (qui aurai très bien pu être chantée par les très Dissonant Nation). Certains titres sortent du lot comme le très drôle Kill the DJs ou encore Safety pin stuck in my heart qui lui aussi montre le recul qu’ils ont par rapport aux codes du milieu. A noter la présence de textes en française comme sur Désolée qui sonne vraiment très bien avec son côté Lio trash. Bref ce disque colle parfaitement aux concerts énergique s qu’ils délivrent actuellement et est donc recommandé non seulement à tous ceux qui les ont vu, mais aussi (et surtout) à ceux qu’il donnera envie d’aller les voir
myspace.com/ichbindead

* Nasser - Ep 1&2 (2010 / Leonizer records) écouté par Pirlouiiiit

Un buzz hallucinant il y a un peu moins d'un an (à faire se méfier n'importe quel journaliste de terrain), buzz qui a atteint un de ses pics avec la couverture du Télérama spécial Marseille; Un baptême du feu épique à la Machine à Coudre qui aura achevé de convaincre les sceptiques et montré que le trio est au moins aussi à l'aise en live qu'en studio ou derrière un écran (voir leurs clips énormes !). A l'avant veille de leur passage en tête d'affiche à Marsatac revenons vite fait sur leurs 2 EP sortis en en 2009 et 2010. 18 morceaux au total (dont la moitié de remix) pour 2 EP truffés de tubes à l'image de l'imparable Come On (dont l'EP 1 compte 5 versions), de Retrosexual, du très explicite Too old / too loud et même des instrus comme l'inquiétant La Chose (4 versions sur l'EP 2) ou Ghb. On est constamment en équilibre entre l'electro et le rock … voire la pop sur certains morceaux comme le finalement très Blur you don't understand. Si vous ajoutez à cela un sens de la com' dont l'efficacité n'est plus à prouver vous comprendrez aisément pourquoi ce groupe s'est si vite fait remarquer ! Au final une musique qui sent plus la sueur des salles de concerts que les déo refroidis à grand coup de clim' des clubs sensés empêcher les beaux jeunes hommes de transpirer et les jolies jeunes filles de faire couler leur maquillage.
www.myspace.com/wearenasser

* Kami - Escape Lanes (2010) écouté par Boby

En PACA les groupes talentueux se suivent et ne se ressemblent pas. Après SOMA, c’est à un autre lauréat du fameux tremplin institutionnel Class Eurock, de sortir son premier album. Escape Lanes marque ainsi l’aboutissement de dix longues années de travail pour Kami.
Soyons clairs, s’il fallait juger les livres sur leur couverture peu nombreuses sont les personnes qui écouteraient cet album. Fort heureusement pour Kami ce n’est pas le cas. Si au niveau de l’esthétisme il y a encore du travail pour le contenu est quant à lui bel et bien abouti. La rencontre improbable de Placebo et Radiohead ou la parfaite alchimie entre pop mélodique et explorations noisy. Avec ses moments obscures – pour ne pas dire troublant - « Don’t Play With it » ou encore « Ghosts » et ses instants plus gaies empreints de sonorités joyeuses à l’image du déjà tubesque « Around Me ». La dualité voilà ce qui régit l’univers de Kami, tant sur le fond que sur la forme. Des rythmes cassés, un univers contrasté et surtout la fusion d’un line up classique (basse batterie guitare) avec les nouvelles technologies. Mais le comble de ce contraste permanent déboule avec « The Next/ The Last » où Hervé, le ch anteur, troque sa voix à la Brian Molko pour se rapprocher de celle d’un chanteur de hip-hop. Pas mauvais, pas bon juste bizarre, c’est juste Kami. Mais le voyage ne serait pas complet sans faire mention d’« Everything is changing », certainement le morceau le plus accompli de ce premier opus, de la mise en abime qui fait songer à la douce caresse de l’océan se retirant de la plage à la montée finale en puissance rien ne laisse indifférent. Il faudra même plusieurs écoutes pour pouvoir en saisir toutes les nuances qui s’en dégagent.
Fuir les sentiers battus pour explorer de nouveaux carcans. Si tout change espérons alors que la marque de fabrique de Kami demeurera. Car même si elle n’est pas forcément un sentier vers la gloire, elle a le mérite de se différencier, de plaire sans explication et de surcroit d’être bizarre.
http://www.myspace.com/wearekami

* ToM - Heterokulte (2010 / Tom Sound Production) écouté par Pirlouiiiit

Un peu moins de 4 ans après Rue de Breteuil revoici Tom avec son nouvel album Hétérokulte. Derrière une pochette suggestive peut être un poil trop léchée se cachent 12 (+2) nouveaux titres dans la veine du précédent opus : toujours très Gainsbourg donc, sur le fond comme sur la forme, ce disque est nettement plus musical que le premier, même si le chant reste assez parlé. Sur ce disque il est accompagné par ses fidèles collaborateurs Didier Gasia, Ugo Leoni et Cyril Xymenes (avec qui il s'apprête à remonter prochainement sur la scène) ainsi que d'autres invités dont une voix féminine (sa complice du tandem de DJ Eve & Tom) qui fait des merveilles sur certains titres comme le limite Prodigyesque After, et n'est d'ailleurs pas sans rap peler la voix de Ultra Orange. Des titres aux ambiances assez variées allant de morceaux très « club » à d'autres langoureux ou aériens en passant par certaines carrément plus sombres ; j'avoue avoir pensé à Serge Teyssot Gay « chantant » du Hyvernaud par moments ou à du Charlélie Couture sur les passages les plus parlés. Le style en lassera peut être certains sur la longueur mais on notera quand même une superbe(ment inattendue) version du 22 septembre de Georges Brassens, et quelques morceaux très très sympathiques à l'image de l'entrainant Juste Là et son instru imparablement sautillant ou du plus léger / Katerine / Miro La terrasse (part 2).
myspace.com/tomsoundprod)

* Oneira - Si La Mar (2010 / Helico Music/L'Autre Distribution) écouté par Zeu Western Manooch

Emmené par le percussionniste Bijan Chemirani, Oneira est un projet ouvert aux quatre vents, en suspend entre la Plage des Prophètes à Marseille et la mer Égée. On y retrouve Maryam Chemirani et Maria Simoglou au chant, Bijan au zarb, Kevin Seddiki à la gratte (croisé du côté de chez Al Di Méola), Harris Lambrakis au ney (flûte utilisée dans la musique arabe, turque ou persane), Pierre Laurent Bertolino un ex-Dupain à la vieille à roue électroacoustique . A ce sextet hors norme, s'adjoignent des compagnons de route tous aussi talentueux, comme Stelios Petrakis ou Sam Karpienia.
Ainsi rassemblés, ils confectionnent Si La Mar, un fantasme entre terre et mer. Et c'est beau.
Découvrir ce disque c'est mouiller ses lèvres à un vin qui enivrerait sans abrutir. Une substance qui rendrait volubile. Rencontrer ce disque c'est se laisser envoûter par la clarté du soleil couchant, envahi alors par la puissance de la liberté.
Si La Mar est un trip d'embarqué volontaire, histoire de faire la nique à l'exil, parler au vent, se prendre pour Corto Maltese, comprendre tous les sabirs, se comprendre soi, toi, moi, nous. Oui, voilà Si La Mar est à nous ! Rien n'y fera…Rien ni personne ne nous le prendra. Profitons en !
http://www.myspace.com/oneira1

* Papet J Point Rit - Papet J Point Rit (2010 / Roker promocion - Nomad café - Wagram) écouté par Pirlouiiiit

Comme ses collègues du Massilia (Tatou dans Moussu T e lei joventz, et Gari désormais sans Lux B seul aux rennes du Oai Star), Jali aka Papet J profite de la pause post Oai e Libertat pour donner une suite à son PapetJ.com et poursuivre ses pérégrinations en solo. Enfin pas tout à fait en solo, puisque comme son titre l'indique ce disque a été composé à 4 mains (et est donc chanté à 2 voix) avec le (jusque là) « one man band » RIT (lui mê me auteur de 5 albums dans une veine plutôt chanson reggae minimaliste teinté de dub). Le résultat de la finalement logique sinon en tout cas pas si surprenante que cela rencontre de ces deux observateurs du quotidien est un album forcement festif et revendicatif. Toujours un peu ragga / reggae mais avec de réelles touches dub / electro / hip hop plus quelques ambiances résolument inhabituelles à l'image de l'un des véritables duo du disque, le très « Triplettes de Belleville » Fin de Semaine (dont vous trouverez le clip ici), la plupart des autres titres étant des morceaux plutot RIT ou plutot Papet J (l'autre apportant sa patte sur les refrains en particuliers). On retrouve ainsi avec plaisir les thèmes chers au Papet : diagnostic des problèmes humain s, optimisme relatif, interpellation des politiques, rappel des valeurs fondamentales comme l'amour et le partage, … (le tout avec Marseille en toile de fond bien sûr) sur Ruelles, Humanity, Sur cette terre, A quoi bon, … et sur les morceaux chantés (écrits) par RIT, plus variés musicalement, globalement les même thèmes mais parfois abordés de façon plus intimiste à l'image de ce superbe dub Je rêve avec ces « moi c'que j'voudrais c'est doooooooooormir ! ». Si le chant du Papet est résolument ragga, celui de RIT est très hip hop que ce soit sur Pression/répression ou le plus funky(p hop) Vodoo child's. A noter la présence d'une nouvelle version (actualisée) de Pauvre de nous (déjà présent sur 3968 Cr 13 en 2001) et un Je m'escape où les univers des 2 artistes fusionnent à la manière de a day in the life chez les Beatles qui clôt en beauté ce disque et donne vraiment en vie de voir les deux compères sur scène.
myspace.com/papetJrit

* Redlight - What's Going On ? (2010 / LMG productuions) écouté par Pirlouiiiit

Apres être honteusement passé à coté de leur premier album Crash System Control (téléchargeable ici) et les avoir raté de peu en concert, il aura fallu donc attendre la sortie de cet E.P. pour que j’ai l’occasion de rattraper un peu mon retard. Et quelle surprise ! 5 titres tous plus puissants que les autres et dans un style inattendu pour le plus west coast des groupes marseillais. On trouve en effet dans leur rock puissant des influences qui vont des Red Hot aux Beastie Boys en passant par Beck ou encore Rage Against the Machine. Que ce soit le titre phare What’s going on ? (le plus rapé des 5), le jouissif N.Y.C. et son petit côté grunge à la (feu)-Layne, le torturé (comme pouvait l’être Forrest for the trees) Litte Demons (and Creatures), le slow Lies ou enfin le disco (comme certains morceaux des Franz Ferdinand peuvent l’être) Late Shot, tous les titres font mouche. Le trio d’origine composé de Londres (chant), Dapé (guitare) et Guy (batterie) s’est depuis quelques temps étoffé pour devenir un sextet sur scène, avec Den’s du Cor de la Plana (polyphonie occitanes rappelons le !) à la basse, Denis des Sons of Gaia (le groupe de reggae de Marseille !) aux claviers, et un deuxième guitariste ; ce qui ne donne que plus envie de les voir en live* ! Bref voilà un groupe comme il en manquait dans la région et qu’on est content d’avoir enfin croisé. Vivement le nouvel album !
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Notre rétro concerts 2010
* Pirlouiiiit :
- The National - Radio Music City Hall / New York – 16 juin 2010 : un groupe exceptionnel dans un cadre exceptionnel ou la preuve que la notoriété n’affecte pas forcement l’envie et l’energie
- The Ex - Poste à Galène – 22 novembre 2010 : après plus de 30 ans d’existence la renaissance de the Ex … nouveau chanteur mais même folie créatrice !
- Fantazio + Gildas Etevenard + Manu Théron - la Meson – 14 novembre 2010 : une rencontre improbable mais ô combien réussie rendue possible par la carte blanche laissée à Gildas par la Meson.
- Papier Tigre + Electric Electric + Marvin + Pneu - Embobineuse - 17 septembre 2010 : concert intense dont je ressortirai liquide …
- Belleruche - Cabaret Aléatoire – 05 mars 2010 : de temps en temps il faut faire confiance à ses amis quand ils insistent à propos d’un concert. Une des meilleurs surprises de l’année !

* Mystic Punk Pinguin :
- The Ex - Poste à Galène – 22 Novembre 2010 : Du punk shamanique qui met en transe une salle en fusion.
- Savage Republic - Embobineuse – 29 Janvier 2010 : Noise sombre et claque magistrale.
- Dominique A - Espace Julien – 17 Mars 2010 : un set bouleversant et habité, entre poésie en apesanteur et décharge bruitiste, mais toujours d’une intensité rare. .
- Crumb + Clan Edison - Machine à Coudre - 7 Mai 2010 : Rappel des fondamentaux : le rock'n'roll est une musique obsessionnelle de névrosés !
- Koonda Holaa + Steve Mackay + Brian Wolff + Chantal Morte - Enthropy – 10 Décembre 2010 : Entre expérimentations psyché, sens d'un blues groovy et transe collective. Un moment rare pour une soirée tout bonnement extraordinaire !

* Philippe :
- Benjamin Biolay – Espace Julien - 18 mars 2010 : Le sauveur incontestable de la chanson française sur disque, est également impérial sur scène…
- The Keith Richards Overdose + The Irritones – La Machine à Coudre - 19 mars 2010 : Le seul soir où j’ai croisé en même temps les deux groupes de scène les plus excitants de la scène punk-rock marseillaise en 2010 !
- Rodrigo y Gabriela – Dock des Suds - 13 avril 2010 : Un palpitant concert de ces 2 guitaristes virtuoses et magnifiques, à tous points de vue
- Airbourne, Alice in Chains, Motörhead & … The Big Four - Festival Sonisphère Wil-Jonschwil – 17 juin 2010 : Les conditions les plus hardcore ET la plus belle affiche metal de toute ma vie - chronique gonzo !
- Eurockéennes 2010 – Evette-Salbert - 2-4 juillet 2010 : Impossible d'y départager les formidables concerts de The Dead Weather, The Black Keys, General Elektriks, LCD Soundsystem ou encore Massive Attack…

* McYavell :
- Chick Corea Freedom Band - Palais Longchamp – 21 juillet 2010 : la plus étincelantes des 10 bougies soufflées lors du Festival Jazz des Cinq Continents.
- Joanna Newsom - Epicerie Moderne - Feyzin – 25 septembre 2010 : Fée ou sorcière selon les goûts. La magie est en tout cas omniprésente.
- Bach – Coltrane (Imbert / Rossi / Difraya - Roll’Studio – 27 mars 2010 : Symbole de la qualité de programmation de cette salle.
- Christophe LeLoiL Sextet E.C.H.O.E.S. - Château de la Tour d’Aigues – 13 août 2010 : Le plus bel aiguillon d’un festival renaissant.
- Wayne Beckford - Hôtel Carlton – Cannes – 24 janvier 2010 : Comment le Carlton est-il encore debout après cette heure de dynamitage ?

* Sami :

- Jessie Evans - 18 Mars - Poste A Galène : Le plus grand cabaret du monde
- Leonard Cohen - 21 Septembre - Dôme : Confessions intimes
- Raveonettes - 11 aout - Festival Pantiero Cannes : Un diner presque parfait
- Chk Chk Chk - 13 Novembre - Cabaret Aléatoire : Les experts
- Shakira - 26 Novembre - Zenith Arena Montpellier : Rendez vous en terre inconnue



* Bertrand 13rugissant :
- Casey - Tour du Pays d’Aix – 20 Novembre 2010 : Les chansons ne sont pas interprétées, mais plutôt vécues.
- Damian Marley - Le Dome - 12 juillet 2010 : Je n’ai remarqué qu’un seul pull up, attestant de son aisance dans les flows rapides.
- Jaqee - Zikzac Festival – 17 septembre 2010 : Une voix, mais une voix mes amis quelque chose de divin !.
-Rootz Underground - Akwaba - 10 avril 2010 : Une sacrée énergie couplée à une présence scénique incroyable !
- Ahamada Smis - La Meson - 3 juin 2010 : Le slam coule comme une rivière.

* Boby :
- Jello Biafra - Hellfest - 19 juin 2010 : Non Mr Biafra n’a rien perdu, bien au contraire. Le Charlie Chaplin musical des temps modernes !
- Alice Cooper - Le Dome - 20 novembre 2010 : Mise en scène dantesque pour un show bien rodé qui, malheureusement ne laisse guère de place à la spontanéité.
- The Black Angels - Route du Rock - 13 Aout 2010 : De l’éther démoniaque consommée et approuvée par Hunter S Thompson, himself !.
- New Politics -Garorock - 3 Avril 2010 : Explosif, survitaminé, énergique, en quelques mots un concert de New Politics
- Success - Marsatac - 25 septembre 2010 : Le secret du succés ? Demander à SUCCESS !

* Lionel Degiovanni :
- Dionysos - Le comoedia - 8 octobre 2010 : Un concert qui m’a transporté dans un monde imaginaire, à la façon de Tim Burton.
- Vanessa Paradis - festival Les arts verts – 16 Juillet 2010 : Les versions acoustiques nous transportent vers un autre univers, doux et simple
- Hindi Zahra - Festival du Bout du Monde – 5 Aout 2010 : Un concert où tout le public fut transporté en découvrant cette artiste !
- Soma - Guimik Gallery - 19 Mars 2010 : Une interview très sympa clôturée par une reprise en acoustique que j’ai pu jouer avec le groupe, un bon souvenir !!
- Jamiroquai - Paléo Festival – 23 Juillet 2010 : un concert très groove, on est pris dans le rythme, l’ambiance ! .

* Cabask :
- Eiffel - Cargo de nuit - 12 février : LE groupe de rock français, tout simplement.
- Fink + Ben Howard - Poste à Galène - 19 mars : Un homme orchestre d'avenir et un trio magique pour une grande soirée de folk intimiste.
- Mumford & Sons + Midlake - Casino de Hyères les Palmiers - 24 avril : Deux têtes d'affiche entraînante puis déchirante pour le prix d'une.
- Metallica - Halle Tony Garnier - 23 mai : A 45 piges passées, les maitres du metal restent un monument sur scène, James God Hetfield en tête.
- JP Nataf - Nomad Café - 16 décembre : Un grand monsieur de la pop française avec des mélodies prodigieuses et un groupe au diapason.

* Gandalf :
- Ozzy Osbourne - Bercy - Paris 20 septembre 2010: Sur les planches il donne quelque chose de très rare: du Bonheur pur, des souvenirs mémorables.
AC/DC +Slash - Stade Charles Ehrmann - Nice 15 juin 2010 : Que dire à part… Let There be rock !
Alice Cooper - Le Dome - 20 novembre 2010 : Comme dans "Wayne's world" on ne peut que se prosterner devant le Maitre !
The Cranberries - Dôme - Marseille 14 mars 2010: The Cranberries se sont reformés, ils m'ont comblé au delà du possible, comme à chaque fois.
Skyclad - Le Korigan - Luynes 28 octobre 2010: Une des meilleures soirées Metal de cette année !

* flag' :
- Dominique A - Espace Julien - 17 mars 2010 : certaines de ses chansons me donneront toujours des frissons sur album, alors en concert…
- Nevchehirlian et son "Soleil Brille Pour Tout le Monde" - Théâtre des Salins (Martigues) - 20 avril 2010 : un concert-spectacle-lecture-projection superbe, en amont d'un album à sortir en 2011.
- La Maison Tellier - Les Passagers du Zinc - 3 décembre 2010 : un voyage intérieur, le temps d'un concert..
- Arthur H - Théâtre des Salins (Martigues) - 1er mars 2010 : certes, une valeur sûre, mais qu'est-ce que c'est beau en solo piano !
- Jesus Is My Girlfriend - Le Lounge - 22 janvier 2010 : indéniablement, une de mes plus grandes révélations rock locales de l'année.

* Stephane Sarpaux :
- The Heavy - Le Poste à Galène, 6 février 2010 : Le concert le plus jouissif de l’année
- LO - Le Poste à Galène, 9 janvier 2010: Le groupe le plus talentueux de la scène marseillaise est également le plus méconnu. Culte, donc.
- Arcade Fire - le Dôme, Marseille, 24 novembre 2010: La chorale pop servie par la puissance rock : Les Canadiens se bonifient d’année en année.
- Narrow Terrence - Festival Mistraal Indie Music, Barbentane, 23 juillet 2010: En jouant avant leur groupe préféré, Chokebore, Narrow Terrence s’est sublimé ce soir là.
- Moriarty - Espace Julien, Marseille, 22 octobre 2010 : La bande à Rosemary rode ses nouvelles chansons. Toujours aussi séduisant.

* ChloroPhil :
- The Bewitched Hands - Cargo de Nuit – 12 Novembre 2010 : Une explosion de guitares et de mélodies popo et jouissives indémodables.
- Mark Olson - Festival Goud'acoustic – 3 Juillet 2010 : Cet homme est le chantre de la folk moderne et que sa voix est capable de coller des frissons à n'importe qui.
- Bob Dylan - Le Dôme – 23 juin 2010 : Voir Dieu sur scène : checked !
- La Maison Tellier - Passagers du Zinc - 3 décembre 2010 : On va rarement voir deux fois en un an le même groupe par hasard, et parce que les chansons de La Maison Tellier prennent toute leur ampleur sur scène
- Zak Laughed - Akwaba – 27 Février 2010 : Il ira loin si il continue comme ça, avec de telles compositions et de telles références

* mkhelif :

- Madball + Sick of it all - Espace Malraux - 20 Octobre 2010 : Clairement la claque de l'année, deux groupes mythiques de NYHC dans le coin, tout simplement excellent.
- The A-Phones + The Irritones - Machine à Coudre - 18 Septembre 2010 : un plongeon tête la première dans le punk rock made in marseille.
- Babet - Poste à Galène - 4 Novembre 2010 : un concert très intimiste et une voix sublime pour un super moment.


* RatWoman13 :

- The Ex - Poste à Galène – 22 Novembre 2010 : Une expérience à renouveler.

- Saez - L'Usine - 15 mai 2010 : Risque de ne pas durer longtemps à ce rythme c'est bien dommage!

- M - Le dôme - 26 mars 2010 : Un très très bon fils à Papa!

 

 
 
Tous les concerts à Marseille
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Oméga Live - Toulon (83) : Florent Marchet + We Used To Have A Band (05/02/11) - Charlelie + Narrow Terence (11/02/11) - Timber Timbre + Puta Madre Brothers + Cw Stoneking (12/02/11) - Lilly Wood & The Prick + Gaïo (25/03/11) - Madjo + June & Lula (26/03/11)
Espace Julien - Marseille (13) : Godspeed You Black Emperor (28/01/11) - Yael Naim (05/02/11) - Arno + Imbert Imbert (12/03/11) - Pigalle + Hurlements d'Léo (15/03/11) - Abd Al Malik + Imany (23/03/11) - The Do (27/03/11)
Théâtre de Verdure - Nice (06) : Ayo. (21/05/11)
Théâtre Lino Ventura - Nice (06) : Meshell Ndegeocello + Sashird Lao (26/01/11) - K's Choice + Tapenga (02/02/11) - Pablo Moses (04/02/11) - Dub Inc (10/02/11)
Le Dôme - Marseille (13) : Usher (20/01/11) - Yannick Noah (11/02/11) - Michel Sardou (23/02/11) - Soprano (14/05/11) - Jean-Louis Aubert (10/11/11)
Le Poste à Galène - Marseille (13) : An Pierlé & White Velvet (11/02/11) - June & Lula (16/04/11)
Dock des Suds - Marseille (13) : K's Choice (05/02/11) - Cocoon (15/02/11) - Ben l'Oncle Soul (17/03/11) - Bernard Lavilliers + Balbino Medellin (22/03/11) - Zazie (07/05/11) - Ayo. (20/05/11)
Cargo de Nuit - Arles (13) : Pony Pony Run Run (18/01/11) - Kid Francescoli + Oh! Tiger Mountain (21/01/11) - Meshell Ndegeocello (28/01/11)
L'Escale - Aubagne (13) : George Sound + Saïko Nata (22/01/11) - Lafayette + Belphegorz + Dissonant Nation (29/01/11)
L'Usine - Istres (13) : Asa (04/02/11) - Thomas Fersen (07/04/11) - Les Ogres de Barback (22/04/11)
Le Pasino - Aix en Provence (13) : Grand Corps Malade (21/01/11) - Louis Chédid (10/03/11)
Espace Malraux - Six Fours les Plages (83) : Tete + Robin Leduc (11/03/11) - Danakil + Invites (24/03/11) - Mademoiselle K (09/04/11) - Mademoiselle K + Paingels (11/04/11) - Asa + Guest (22/04/11)
Théâtre Couvert - Chateauvallon (83) : Ben L'oncle Soul (29/01/11) - Seun Kuti & Egypt 80 (02/04/11)
Akwaba - Chateauneuf de Gadagne (84) : Moriarty + Fleur (29/01/11)
CNCDC - Amphithéâtre - Châteauvallon - Ollioules (83) : Salif Keita (01/06/11)
Théâtre Denis - Hyères (83) : The Legendary Tigerman feat. Rita Redshoes & Cláudia Efe + Hifiklub (18/02/11)
Cabaret Aléatoire - Marseille (13) : Me'Shell NdegéOcello (27/01/11) - Andy McKee (23/03/11)
Théâtre en Dracénie - Draguignan (83) : Hindi Zahra (01/02/11)
Salle Polyvalente de Montfavet - Avignon (84) : Grégoire (04/05/11) - Ayo. (17/05/11)

 

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